Interview de Jean Galle dans "Cholet Basket: 25 ans au sommet (1975-2000)"
18.06.2000
Aujourd’hui en retrait des terrains de basket, Jean Galle reste marqué par son passage à Cholet, entre 1987 et 1989 : « Pour les 20 ans de Cholet Basket (cinq ans déjà !), un magazine avait été réalisé et beaucoup d'articles consacrés à la naissance du club, sa montée en puissance, sans oublier ses acteurs, les grands événements ayant marqués la vie du club.
J'ai pensé que vous seriez intéressés par une vision complémentaire et originale des saisons 87/88 et 88/89 ».
Les explications du "décollage vertigineux de CB" :
« Un président à la forte personnalité, Michel Léger qui aimait et aime toujours le basket, son club, mais qui ne faisait aucune ingérence tant sur le plan technique que sur les choix tactiques.
Un comité de travail qui était présent quand il le fallait.
Un groupe de bénévoles ardent, passionné et sympa.
Une municipalité fière de son équipe.
Un sponsor et quelques partenaires fidèles amenant les moyens financiers tout en restant discrets.
Un public en totale communion avec son équipe (considéré comme le meilleur de France à cette époque), qui arrivait à pousser si fort que certains exploits furent réalisés en Coupe d'Europe : Caserte et son métronome Oscar Schmitt ou le Real de Madrid avec les frères Martin et sa super Star Drazen Petrovic (probablement le meilleur joueur européen).
Le groupe joueurs, entraîneurs, staff médical évoluait dans un climat de respect mutuel travaillant dur mais sachant faire la fête tous ensembles avec convivialité et chaleur.
Puisque je parle de fête, quelques souvenirs très chauds après la victoire à Nantes (8000 spectateurs dont 4000 choletais) un arrêt au retour de St Germain sur Moine chez Patrick Kelouaz un ami de Bruno Vetele ou sur Cholet au restaurant le Chouan ou à la Poste...
Tous les présents s'en souviennent et en reparlent encore avec joie...
Pour en revenir au groupe, il était composé de joueurs à la fois complémentaires et polyvalents sachant "mouiller le maillot" et se mettre au service de l'équipe, avec des joueurs clefs et d'autres ayant la capacité de faire les travaux obscurs que l'on appelle les rôles playeurs.
Il serait injuste de ne pas dire au combien Graylin Warner était précieux dans l'édifice choletais, certes il n'avait pas un physique type NBA, il avait par contre le talent, la technique, l'intelligence de jeu et une
volonté à toute épreuve, à mes yeux, l'un des meilleurs américains ayant évolué en France "avec Ken Gardner de Berck".
A la baguette, un patron Valery Demory capable de payer de sa personne en défense comme en attaque, montrer l'exemple tout en faisant jouer ses partenaires.
Des rôles players de grandes valeurs se sacrifiant pour l'équipe que ce soit Kenny Austin, Maguette N'Doye, Bruno Constant, Maurice Brangeon, Jean-Pierre Ville, Didier Dobbels, Pat Cham, Thierry Chevrier, Bruno Ruiz, Philippe Hervé sans oublier les deux grands espoirs du basket Jim Bilba et Antoine Rigaudeau qui sont devenus les meilleurs français à leur poste dans leurs équipes respectives "Limoges et Asvel pour Jim, Pau et Bologne pour Antoine" ce qui fait plaisir à voir, c'est qu'ils ont su rester simples et disponibles malgré leurs évolutions au très haut niveau, sélectionnés en équipe d'Europe.
En ce qui me concerne, je garde de tous ces garçons un souvenir ému et inoubliable.
Il est important de préciser également que les médias furent toujours très corrects, justes et sans agressivité.
Je voudrais conclure en disant que mes deux saisons à Cholet furent tout simplement extraordinaires et à classer parmi les plus belles de ma carrière
Encore merci à tous.
J'ai pensé que vous seriez intéressés par une vision complémentaire et originale des saisons 87/88 et 88/89 ».
Les explications du "décollage vertigineux de CB" :
« Un président à la forte personnalité, Michel Léger qui aimait et aime toujours le basket, son club, mais qui ne faisait aucune ingérence tant sur le plan technique que sur les choix tactiques.
Un comité de travail qui était présent quand il le fallait.
Un groupe de bénévoles ardent, passionné et sympa.
Une municipalité fière de son équipe.
Un sponsor et quelques partenaires fidèles amenant les moyens financiers tout en restant discrets.
Un public en totale communion avec son équipe (considéré comme le meilleur de France à cette époque), qui arrivait à pousser si fort que certains exploits furent réalisés en Coupe d'Europe : Caserte et son métronome Oscar Schmitt ou le Real de Madrid avec les frères Martin et sa super Star Drazen Petrovic (probablement le meilleur joueur européen).
Le groupe joueurs, entraîneurs, staff médical évoluait dans un climat de respect mutuel travaillant dur mais sachant faire la fête tous ensembles avec convivialité et chaleur.
Puisque je parle de fête, quelques souvenirs très chauds après la victoire à Nantes (8000 spectateurs dont 4000 choletais) un arrêt au retour de St Germain sur Moine chez Patrick Kelouaz un ami de Bruno Vetele ou sur Cholet au restaurant le Chouan ou à la Poste...
Tous les présents s'en souviennent et en reparlent encore avec joie...
Pour en revenir au groupe, il était composé de joueurs à la fois complémentaires et polyvalents sachant "mouiller le maillot" et se mettre au service de l'équipe, avec des joueurs clefs et d'autres ayant la capacité de faire les travaux obscurs que l'on appelle les rôles playeurs.
Il serait injuste de ne pas dire au combien Graylin Warner était précieux dans l'édifice choletais, certes il n'avait pas un physique type NBA, il avait par contre le talent, la technique, l'intelligence de jeu et une
volonté à toute épreuve, à mes yeux, l'un des meilleurs américains ayant évolué en France "avec Ken Gardner de Berck".
A la baguette, un patron Valery Demory capable de payer de sa personne en défense comme en attaque, montrer l'exemple tout en faisant jouer ses partenaires.
Des rôles players de grandes valeurs se sacrifiant pour l'équipe que ce soit Kenny Austin, Maguette N'Doye, Bruno Constant, Maurice Brangeon, Jean-Pierre Ville, Didier Dobbels, Pat Cham, Thierry Chevrier, Bruno Ruiz, Philippe Hervé sans oublier les deux grands espoirs du basket Jim Bilba et Antoine Rigaudeau qui sont devenus les meilleurs français à leur poste dans leurs équipes respectives "Limoges et Asvel pour Jim, Pau et Bologne pour Antoine" ce qui fait plaisir à voir, c'est qu'ils ont su rester simples et disponibles malgré leurs évolutions au très haut niveau, sélectionnés en équipe d'Europe.
En ce qui me concerne, je garde de tous ces garçons un souvenir ému et inoubliable.
Il est important de préciser également que les médias furent toujours très corrects, justes et sans agressivité.
Je voudrais conclure en disant que mes deux saisons à Cholet furent tout simplement extraordinaires et à classer parmi les plus belles de ma carrière
Encore merci à tous.
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