3737Minutes
21.8121.81points marqués
4.264.26rebonds
4.154.15passes décisives
22.5622.56evaluation
Moyenne sur la saison
en Pro Aen savoir plus
07 septembre 1962
Tylertown (USA)
Américaine
2m02
Louisiana Lafayette (USA)
Records en pro avec cholet basket
32573257points en carrière
- présentation
- carrière
- palmarès
- saisons à CB
- statistiques
- news
Il est des noms dont la simple évocation suffit pour ressusciter des pans entiers de l'histoire d'un club. Graylin Warner est de cette trempe. On dit que le hasard fait souvent bien les choses. S'il semble maladroit d'invoquer ce hasard pour qualifier la venue à Cholet de celui qui va en rester l'une des figures les plus emblématiques, il y a tout de même matière à constater que l'arrivée de l'Américain dans les Mauges n'a rien, mais alors absolument rien de naturel. Il fallut d'abord un flop, lors de cette saison 1986/1987, qui aurait pu faire basculer l'histoire du club. CB, fraîchement promu en Nationale I, est à la peine. Ce flop concerne le recrutement d'un certain Calvin Duncan, resté à la postérité, bien malgré lui.
Coupé, son remplaçant se nomme Ed Catchings. Une bonne pioche, certes, mais une bonne pioche rapidement blessée, alors que CB est de moins en moins maître de son destin, et de moins en moins certain de pouvoir valider son ticket pour la N IA, dès la saison suivante. Lors du match contre Voiron, à la Meilleraie, l'identité du successeur de Catchings est jalousement gardée par Michel Léger. Son nom, révélé dans la foulée, va littéralement révolutionner le collectif choletais. La nouvelle recrue, fraîchement coupé de Fabriano en Italie, où on l'a dit trop peu shooteur malgré sa moyenne de points (19,8 points de moyenne) se nomme Graylin Warner... Michel Léger : " La première fois où j'ai vu Graylin, un jeune homme d'alors 24 ans, avec des mollets d'une incroyable maigreur, je me suis demandé ce qui nous tombait sur la tête." Mais la légende est déjà née...
La nouvelle recrue fit mouche d'entrée, et un succès devant Le Mans (21 points). Déjà porté en triomphe, Warner séduit Cholet, mais aussi et surtout Tom Becker, qui voit dans l'arrivée de l'Américain une sorte de cadeau venu du ciel. Avec lui, CB, alors cataloguée équipe vieillissante et surtout très lente, fera tout mieux et tout plus vite. Et les premiers cartons offensifs ne traînent pas. En février 1987, devant Nice, il atteint déjà la barre des 40 points (20/25 au tir). Il déclare : " À Fabriano, on me demandait de travailler beaucoup. Mais tout est différent en France où il est très difficile de s'imposer à l'extérieur. Les joueurs en France jouent des coudes et l'arbitrage laisse faire."
Déjà, les surnoms affluent. "Gazelle" pour certains, "lévrier des Mauges " ou "Monsieur Plus" pour d'autres, ou encore "hirondelle qui fait le printemps de Cholet" pour le coach de Caen (contre qui il inscrit 42 points), Warner est avant surtout un homme au grand coeur. "Marquer des points ? Je m'en fiche. En match, je ne les compte pas. Seule la victoire de l'équipe m'inspire". Des victoires, il en accumule, permettant donc à CB de décrocher une place en N IA pour la saison 1987/1988.
Une saison qu'il démarre avec quelques soucis au genou. Mais là est toute la légende qui gravite autour de Warner : souvent blessé (que de pseudo-entorses...), il joua, toujours. Et la nouvelle saison démarre comme la précédente fut achevée : sur les chapeaux de roue, puisque lors de la première journée, CB s'en va conquérir l'immense Limoges, avec un Warner géant (21 points et 9 rebonds). En décembre, c'est le coup de grâce pour la concurrence : devant Lorient, l'Américain s'envole (50 points). Et Cholet tient sa première finale de N IA. Devant Limoges. À Beaublanc, à l'aller, CB ne plie qu'en toute fin de match (92-78) avant un match retour à la Meilleraie où s'entassent 8 000 Choletais. Warner, asse peu en réussite (17 points) reçoit un coup terrible à la mâchoire. S'il s'avérera en effet que celle-ci était cassée, Warner refusera catégoriquement de monter dans l'ambulance. " I wan't play " ("je veux jouer"), martèlera-t-il. Et CB, hélas, s'inclinera.
La saison qui suit est celle de la découverte des cimes européennes. Lancé dans le grain bain de la Coupe des Coupes, CB craint de perdre pied. Et pour cause... On lui promet l'enfer, alors que l'immense Real de Madrid débarque à la Meilleraie, un certain 10 janvier 1989. Quelques semaines plus tôt, Cholet a certes (encore) terrassé Limoges (39 points de Warner), mais l'obstacle, nanti de Drazen Petrovic, paraît plus monstrueux encore. Mais CB vainc et grave ainsi dans le marbre ce qui reste encore aujourd'hui le plus bel exploit de sa (longue) histoire européenne. Et Warner, là-dedans ? Stratosphérique (47 points). CB sortira la tête hausse de la compétition dès la phase de poule.
La suite ? C'est une succession d'exploits, et une régularité à faire pâlir n'importe quel GM de Pro A, même aujourd'hui. En six saisons, Graylin signa l'exploit de ne ne pas dépasser la barre des 10 points inscrits qu'à six reprises. Souvent, c'est parce qu'il avait reçu un mauvais coup dès le prélude de la rencontre. Graylin Warner, c'est aussi trois finales des As perdues, trois participations au All-Star Game... Graylin Warner, c'est un sourire impérissable, qui aura marqué toute une génération. On dit que lorsque la Meilleraie apprit son départ à l'été 1992, des larmes coulèrent. Warner a repris la route. Et aujourd'hui, c'est au volant d'un poids lourd qu'il l'a poursuit...
Coupé, son remplaçant se nomme Ed Catchings. Une bonne pioche, certes, mais une bonne pioche rapidement blessée, alors que CB est de moins en moins maître de son destin, et de moins en moins certain de pouvoir valider son ticket pour la N IA, dès la saison suivante. Lors du match contre Voiron, à la Meilleraie, l'identité du successeur de Catchings est jalousement gardée par Michel Léger. Son nom, révélé dans la foulée, va littéralement révolutionner le collectif choletais. La nouvelle recrue, fraîchement coupé de Fabriano en Italie, où on l'a dit trop peu shooteur malgré sa moyenne de points (19,8 points de moyenne) se nomme Graylin Warner... Michel Léger : " La première fois où j'ai vu Graylin, un jeune homme d'alors 24 ans, avec des mollets d'une incroyable maigreur, je me suis demandé ce qui nous tombait sur la tête." Mais la légende est déjà née...
La nouvelle recrue fit mouche d'entrée, et un succès devant Le Mans (21 points). Déjà porté en triomphe, Warner séduit Cholet, mais aussi et surtout Tom Becker, qui voit dans l'arrivée de l'Américain une sorte de cadeau venu du ciel. Avec lui, CB, alors cataloguée équipe vieillissante et surtout très lente, fera tout mieux et tout plus vite. Et les premiers cartons offensifs ne traînent pas. En février 1987, devant Nice, il atteint déjà la barre des 40 points (20/25 au tir). Il déclare : " À Fabriano, on me demandait de travailler beaucoup. Mais tout est différent en France où il est très difficile de s'imposer à l'extérieur. Les joueurs en France jouent des coudes et l'arbitrage laisse faire."
Déjà, les surnoms affluent. "Gazelle" pour certains, "lévrier des Mauges " ou "Monsieur Plus" pour d'autres, ou encore "hirondelle qui fait le printemps de Cholet" pour le coach de Caen (contre qui il inscrit 42 points), Warner est avant surtout un homme au grand coeur. "Marquer des points ? Je m'en fiche. En match, je ne les compte pas. Seule la victoire de l'équipe m'inspire". Des victoires, il en accumule, permettant donc à CB de décrocher une place en N IA pour la saison 1987/1988.
Une saison qu'il démarre avec quelques soucis au genou. Mais là est toute la légende qui gravite autour de Warner : souvent blessé (que de pseudo-entorses...), il joua, toujours. Et la nouvelle saison démarre comme la précédente fut achevée : sur les chapeaux de roue, puisque lors de la première journée, CB s'en va conquérir l'immense Limoges, avec un Warner géant (21 points et 9 rebonds). En décembre, c'est le coup de grâce pour la concurrence : devant Lorient, l'Américain s'envole (50 points). Et Cholet tient sa première finale de N IA. Devant Limoges. À Beaublanc, à l'aller, CB ne plie qu'en toute fin de match (92-78) avant un match retour à la Meilleraie où s'entassent 8 000 Choletais. Warner, asse peu en réussite (17 points) reçoit un coup terrible à la mâchoire. S'il s'avérera en effet que celle-ci était cassée, Warner refusera catégoriquement de monter dans l'ambulance. " I wan't play " ("je veux jouer"), martèlera-t-il. Et CB, hélas, s'inclinera.
La saison qui suit est celle de la découverte des cimes européennes. Lancé dans le grain bain de la Coupe des Coupes, CB craint de perdre pied. Et pour cause... On lui promet l'enfer, alors que l'immense Real de Madrid débarque à la Meilleraie, un certain 10 janvier 1989. Quelques semaines plus tôt, Cholet a certes (encore) terrassé Limoges (39 points de Warner), mais l'obstacle, nanti de Drazen Petrovic, paraît plus monstrueux encore. Mais CB vainc et grave ainsi dans le marbre ce qui reste encore aujourd'hui le plus bel exploit de sa (longue) histoire européenne. Et Warner, là-dedans ? Stratosphérique (47 points). CB sortira la tête hausse de la compétition dès la phase de poule.
La suite ? C'est une succession d'exploits, et une régularité à faire pâlir n'importe quel GM de Pro A, même aujourd'hui. En six saisons, Graylin signa l'exploit de ne ne pas dépasser la barre des 10 points inscrits qu'à six reprises. Souvent, c'est parce qu'il avait reçu un mauvais coup dès le prélude de la rencontre. Graylin Warner, c'est aussi trois finales des As perdues, trois participations au All-Star Game... Graylin Warner, c'est un sourire impérissable, qui aura marqué toute une génération. On dit que lorsque la Meilleraie apprit son départ à l'été 1992, des larmes coulèrent. Warner a repris la route. Et aujourd'hui, c'est au volant d'un poids lourd qu'il l'a poursuit...
- 1997/98 : Angers (Pro B)
- 1996/97 : Toulouse (Pro B)
- 1995/96 : Hyères-Toulon (Pro B)
- 1993/94 : Sceaux (Pro A)
- 1992/93 : Pagrati Athènes (Grèce-Esake)
- 1987/92 : Cholet Basket (N1A)
- 1986/87 : Fabriano (Italie-LegaA) puis Cholet Basket (N1B)
- 1985/86 : Hagen (Allemagne-Bundesliga)
- 1984/85 : Sarasota Stingers (CBA)
- 1983/84 : Southwestern Louisiana (NCAA)
- Avant 1983 : Booker (Junior College)
- 1996/97 : Toulouse (Pro B)
- 1995/96 : Hyères-Toulon (Pro B)
- 1993/94 : Sceaux (Pro A)
- 1992/93 : Pagrati Athènes (Grèce-Esake)
- 1987/92 : Cholet Basket (N1A)
- 1986/87 : Fabriano (Italie-LegaA) puis Cholet Basket (N1B)
- 1985/86 : Hagen (Allemagne-Bundesliga)
- 1984/85 : Sarasota Stingers (CBA)
- 1983/84 : Southwestern Louisiana (NCAA)
- Avant 1983 : Booker (Junior College)
- 1991/92 : Participation au All Star Game LNB
- 1989/90 : Finaliste du Tournoi des As
- 1988/89 : Finaliste du Tournoi des As
- 1988/89 : MVP du All Star Game LNB
- 1988/89 : Participation au All Star Game LNB
- 1987/88 : Finaliste N1A
- 1987/88 : Finaliste du Tournoi des As
- 1987/88 : MVP du All Star Game LNB
- 1987/88 : Participation au All Star Game LNB
- 1986/87 : Meilleur Marqueur de N1B avec 29,93 pts
- 1984 : Drafté au Sixième Tour en 129è Position par les Seattle Supersonics (NBA)
- 1989/90 : Finaliste du Tournoi des As
- 1988/89 : Finaliste du Tournoi des As
- 1988/89 : MVP du All Star Game LNB
- 1988/89 : Participation au All Star Game LNB
- 1987/88 : Finaliste N1A
- 1987/88 : Finaliste du Tournoi des As
- 1987/88 : MVP du All Star Game LNB
- 1987/88 : Participation au All Star Game LNB
- 1986/87 : Meilleur Marqueur de N1B avec 29,93 pts
- 1984 : Drafté au Sixième Tour en 129è Position par les Seattle Supersonics (NBA)
SAISON
Afficher plus..saison Saison | club Nom du club | compétition Nom de la compétition | matches Nombre de matches | min Temps de jeu | pts Nombre de points | %tirs Pourcentage aux tirs | %2pts Pourcentage aux tirs à deux points | %3pts Pourcentage aux tirs à trois points | %lf POURCENTAGE aux LANCERS-FRANCS | ro NOMBRE DE REBONDS OFFENSIFS | rd NOMBRE DE REBONDS DÉFENSIFS | rt NOMBRE TOTAL DE REBONDS | ct Nombre de contres | pd Nombre de passes décisives | int Nombre d'interceptions | bp Nombre de balles perdues | fte NOMBRE DE FAUTES INDIVIDUELLES | eval évaluation | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1993-1994 | Sceaux | Pro A | 26 | 40.1 | 21.4 | 60.3% | 57.2% | 34.3% | 80.2% | 4 | 5.3 | 9.3 | 1 | 2.3 | 0.9 | 3.2 | 0 | 23.4 | |
1991-1992 | Cholet | Pro A | 27 | 37.6 | 21.8 | 59.6% | 60.6% | 41.7% | 82.1% | 1.3 | 2.9 | 4.2 | 1 | 4.1 | 1.5 | 2.4 | 0 | 22.6 | |
1990-1991 | Cholet | Pro A | 12 | 38.8 | 24 | 62.2% | 55.5% | 50% | 88.7% | 1.3 | 4.3 | 5.6 | 1.2 | 3.2 | 1.4 | 2.1 | 0 | 25.6 | |
1989-1990 | Cholet | Pro A | 33 | 37.7 | 25 | 60% | 59.8% | 45.5% | 83.1% | 1.6 | 4.6 | 6.2 | 0.8 | 5 | 1.6 | 2.3 | 0 | 27.8 | |
1988-1989 | Cholet | Pro A | 28 | 36.9 | 28.3 | 59.6% | 56.7% | 44.5% | 80.5% | 2.9 | 4.3 | 7.2 | 1 | 2.6 | 1.5 | 1.8 | 0 | 28.4 | |
1987-1988 | Cholet | N1A | 30 | 36.4 | 25.4 | 58.7% | 56.6% | 36.7% | 80.6% | 2.7 | 3.7 | 6.4 | 0.9 | 2.6 | 0 | 1.8 | 0 | 23.7 |