Les choletais sont plus solidaires défensivement, à l’image du duo Marquis-Burrell, qui éteint les intentions adverses. Claude Marquis et Justin Burrell sont également en réussite en attaque et enregistrent respectivement 6 et 7 points dans ce quart (13 sur les 21 marqués). Malgré une certaine maladresse aux tirs extérieurs, CB revient dans cette rencontre et fait douter Pau qui ne trouve pas de solutions ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. CB mène d’une longueur à la pause (32-33).

3ème quart-temps : 15-25

CB continue son travail de sape défensivement. Des Choletais beaucoup plus consistants que samedi à l’image de John Cox, qui se joue de la défense adverse, Claude Marquis, rayonnant, et Lamayn Wilson qui retrouve dans ce 3e quart son adresse. CB creuse un premier écart et mène 47-58 face à une équipe de Pau en manque de solutions offensives.

4ème quart-temps : 11-13

Les deux équipes sont fatiguées et maladroites. Mais CB résiste à la pression adverse. Pau change régulièrement de défense mais cela reste insuffisant pour perturber le jeu choletais. Steeve Ho You Fat sort de sa boîte (6 pts dans ce quart) et Rudy Jomby est présent dans de nombreux domaines : passes, rebonds et réalisation avec ce tir primé sur le buzzer. CB l’emporte au final 58-71.

Un CB retrouvé avec une belle prestation collective encourageante après la sévère défaite de samedi. Cholet s’est rassuré avant le match européen de mercredi et rencontrera Roanne en 8ème de finale.

 

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- Laurent Buffard : " On avait besoin de gagner pour que cela nous fasse du bien à la tête. Ce soir, on a montré un peu plus d'agressivité dans notre basket, de rythme et c'est ce qui a fait la différence. Je ne sais pas si Pau a joué jusqu'au bout, si la Coupe intéresse beaucoup d'équipes car c'est compliqué à gérer mais nous on n'a pas trop le choix. Il faut gagner des matches pour prendre de la confiance, progresser et intégrer les nouveaux comme Thomas ou Goods. On a mieux contenu Pau en attaque mais il faut dire que c'est plus facile après avoir joué contre eux il y a deux jours et avoir étudié tout cela en vidéo. Ils ont eu une débauche d'énergie énorme samedi alors que nous étions plutôt sur la réserve. C'est plus intéressant lorsqu'on se livre comme ce soir, sachant quand même que dans deux jours il faut rejouer. Ce n'est pas si évident que cela à gérer. "

 

- Claude Bergeaud : " On a toujours les même symptomes avec des motivations à deux vitesses. Tout le monde ne se met pas au même niveau d'intensité, de volonté, d'envie, on n'a pas que des champions dans les équipes. On est dans un sport collectif et tout le monde doit être à l'unisson. La deuxième chose récurrente est que lorsque l'on nous conteste, qu'on nous touche, qu'on nous coupe, c'est fini. Cela s'est vu au Mans, à Strasbourg déjà. On pleure et on ne joue plus, on ne fait plus les démarquages, on est accroché dessous alors on arrête de batailler et là, cela devient difficile. Le sport de haut niveau est devenu très athlétique, très physique, et quand on n'en a pas, on le paye. La déception de quitter la Coupe est d'autant plus grande que cela va nous priver de match alors que nous aurions besoin de travailler un esprit de compétiteur. "

 

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