Justin BURRELL

- 2013/2014 : Cholet Basket. Recruté par combler le départ de Ryvon Coville, blessé au genou dès la préparation, il doit se contenter d'être un back-up honorable de Claude Marquis. Et ses débuts sont très difficiles. Après 3 matches, il est même menacé et s'entretient avec Jean-Manuel Sousa. CB embourbé dans la crise, il affiche d'abord quelques progrès au rebond, tout en se montrant encore perfectible au scoring (9 point et 8 prises à Roanne). Avec l'arrivée aux manettes de Laurent Buffard, il voit son temps de jeu fluctuer, mais pointe le nez à la fenêtre... lorsque CB s'incline (ainsi devant Limoges et à Pau). Tantôt discret, voire distrait (n'a-t-il pas failli inscrire un panier contre son camp à Nancy ?), tantôt précieux, il se montre également très timide en Eurochallenge (4,8 points - 3,0 rebonds), alors que CB échoue finalement au cours du Last 16. À Dijon, il explose enfin, même si là encore, CB ne parvient pas à hisser son niveau de jeu (17 points et 7 rebonds en 21 minutes). Un cap est franchi ! Et c'est finalement de la meilleure des façons qu'il signe ses adieux à la Meilleraie, à l'occasion d'un dernier succès de CB devant Nancy, au cours duquel il sort un dunk de mammouth, dont il a le secret (17 points, 8 rebonds, 5 fautes provoquées). Un exercice mi-figure, mi-raisin (7,4 rebonds - 4 rebonds - 8,8 d'eval' en 18 minutes). D'autant que CB est absent des playoffs.

- 2012/2013 : Chalons-Reims (Pro B). Là encore, il se fond rapidement dans un championnat pourtant fort différent. Convaincant dès l'entame, il marque davantage encore les esprits contre Bordeaux (18 points à 8/12, 9 rebonds, 27 d'eval'), début d'une période faste pour le pivot américain. Et alors que le CCRB s'affirme en tant qu'outsider de la Pro B, il en constitue le fer de lance dans la peinture, tout en franchissant un nouveau palier athlétiquement. La preuve ? Sa capacité à accumuler les double-doubles au cours de la phase retour (8 sur les 21 derniers matches de la saison). Et c'est finalement lors d'un court succès à Saint-Vallier qu'il matérialise la confiance placée en lui par Nikola Antic (26 points à 10/14, 14 rebonds, 8 fautes provoquées, 32 d'eval'). Hélas, il ne peut éviter la défaite des siens en finale des playoffs, devant Antibes. Mais pour lui, le ticket pour la Pro A est validé.

- 2011/2012 : Yokohama B-Corsairs (Japon-BJLeague). C'est au pays du Soleil Levant qu'il entame donc sa carrière pro. Avec un certain brio, puisqu'il enquille les double-doubles (19 en tout, sur 55 matches joués). Plus étonnant, il se révèle habile au poste 4, pour dépanner. Et c'est ainsi... qu'il termine la saison en qualité de meilleur shooteur à trois points du championnat (avec 52,0 % de réussite, sur 25 tentatives) ! Surtout, il emmène sa formation jusqu'aux demi-finales du championnat, après avoir terminé à la deuxième place de la conférence est, au cours de la saison régulière. En playoffs, il ne baisse pas de pied (21 points et 17 rebonds devant Akita NH), mais ne peut éviter le revers des siens sur l'avant-dernière marche. Mais c'est bien en Extrême-Orient qu'il prend réellement conscience de ses capacités (18,8 points à 51,0 % - 10,1 rebonds - 3,9 fautes provoquées - 16,7 d'eval'). Logiquement, il tente sa chance en Summer League dans la foulée. Non sans se montrer intéressant avec les Warriors (6,2 points - 4,4 rebonds). Mais la marche avec la NBA s'avère bien trop haute.

- 2010/2011 : St John's University (NCAA). Excellent coéquipier, aux dires de son coach, il signe une saison dans la continuité de la précédente. C'est-à-dire honorable, sans plus ( 6,3 points - 4,9 rebonds), tout en affichant une certaine carence aux lancers (61 %). À titre collectif, en revanche, il permet à son université de connaître un bond significatif au classement de la Big East Conférence (Saint John's se classe 3e). Il est désormais temps de basculer vers le professionnalisme.

- 2009/2010 : St John's University (NCAA). Blessé à la main en début de saison, il revient fort, mais peine cette fois à gagner sa place en tant que poste 5 titulaire. Alors qu'il sort la tête de l'eau, une nouvelle blessure, à la cheville cette fois, lui mine le moral. À son retour, il est testé au poste 4, sans réel succès. S'il améliore son rendement au tir (45,8 %), son temps de jeu régresse considérablement (19 minutes).

- 2008/2009 : St John's University (NCAA). Au sein d'un effectif sacrément plus étoffé, notamment à l'intérieur, il joue à merveille son rôle de sixième homme, en se montrant souvent décisif en fin de rencontre. Blessé en décembre, il revient bien par la suite, même s'il doit se contenter d'un apport statistique moindre par rapport à l'an passé (9,0 points - 4,5 rebonds). Suffisant néanmoins pour être élu meilleur sixième homme de la Conférence Big East.

- 2007/2008 : St John's University (NCAA). C'est en compagnie d'Anthony Mason Junior (qui sera très brièvement choletais au début de la saison 2012-2013) qu'il effectue ses grands débuts en NCAA. Très vite, il montre sa capacité d'adaptation et signe un premier exercice des plus prometteurs, se hissant par la même occasion dans la meilleure freshman de la Conférence Big-East (10,8 points - 5,9 rebonds).

Biographie: Né dans le Bronx, il étudie les arts et la communication à l'Université. Lors de sa première année en France, à Chalons-Reims, il tombe littéralement amoureux de la France, dont il adore la gastronomie. Il envisage d'ailleurs de devenir chef cuisinier à la fin de sa carrière. Surnommé "Megatron" aux Etats-Unis, il est papa d'une petite fille, dont le parrain est Paris Horne, son coéquipier à l'université.