Rebond : Tu es arrivé à Cholet en minimes, comment as-tu intégré l’effectif pro ?

Aymeric Jeanneau : Je suis arrivé à Cholet en minimes pour la saison 93/94 où nous avons été champion de France. Ensuite, je suis passé cadet, nous avons gagné le titre. Suite à une bonne saison cadet, j’ai poursuivi le cycle normal en devenant espoir. Après une première année en espoir, la deuxième me fut une année de transition car j’ai commencé à intégrer le groupe pro avant de devenir professionnel cette année.

Rebond : Comment se passe ta complémentarité avec Eric Micoud ?

A.J. : Ca se passe plutôt bien puisque nous avons des styles de jeux différents. Eric est plus shooter mais et  me comporte mieux dans les pénétrations. Surtout, il est plus scoreur tandis que moi je suis plus organisateur.

Rebond : Comment envisages-tu ton avenir à court et à long terme ?

A.J. : En  ce qui concerne mon avenir immédiat, c’est de finir la saison positivement en améliorant mon rendement au sein de l’équipe pour essayer de regagner la coupe de France et de bien figurer en championnat. A long terme je veux progresser pour pouvoir plus m’investir dans l’équipe.

Rebond : Quelles différences trouves-tu entre, être le deuxième meneur derrière Eric Micoud ou d’un américain comme Blackwell ?

A.J. : Au départ on peut penser que l’expérience d’un meneur américain tel que Blackwell est plus importante que celle d’un meneur français, mais cette année la différence a été minime car Eric est un très bon meneur français.

Rebond : Lorsque vous partez en déplacement durant plusieurs jours, comment occupes-tu ton temps libre avec les autres joueurs ?

A.J. : La coupe d’Europe entraîne de nombreux déplacements, et donc beaucoup de fatigue. Nous nous reposons énormément. Certains joueurs ressentent le besoin de dormir, d’autres lisent, mais souvent nous nous retrouvons afin de disputer des parties de cartes avec quelques enjeux. 

Rebond : Comment envisages-tu de passer l’été, la saison finissant très tôt cette année ?

A.J. : Depuis cinq étés, je pars régulièrement en équipe de France en ne pouvant pas profiter que de deux semaines de vacances. Donc cette année, je vais profiter de l’été pour travailler mes points faibles en commençant par énormément de séances shooting pour perfectionner mon shoot, mon dribble et en suivant un programme de musculation afin de gagner du physique. Ensuite, au mois de juillet je profiterai de deux ou trois semaines de repos afin d’être prêt et plus frais pour reprendre pour une nouvelle saison.