Interview de Jim Bilba dans "Cholet Basket: 25 ans au sommet (1975-2000)
18.06.2000
Inconnu du basket à son arrivée à Cholet, l’actuel capitaine de l’équipe de France est aujourd’hui un des meilleurs joueurs européen. Jim Bilba nous livre ses souvenirs sur sa découverte de l’Europe du basket : -Weert :
« Quand nous sommes arrivés, ce qui m'a le plus marqué c'est que tout le monde était en vélo (du plus jeune au plus vieux).
Deuxième surprise, concernant la salle qui était une salle omnisports. Il y avait tellement de lignes de toutes les couleurs. Nous n'avions aucun repère pour savoir si nous étions sur ou hors du terrain. Nous avons perdu d'une vingtaine de points : on pouvait les battre mais on a manqué de repères et on était inexpérimenté, nous sommes arrivés la "fleur au fusil" ».
-Tes 17 points contre Caserte :
« Ce soir là, j'ai eu pas mal d'opportunités. Comme personne ne me connaissait, ils allaient "traper" sur les autres et me laissaient du champ libre. La salle était impressionnante : c'était un chaudron du basket. Le public était chaud, on nous lançait des rouleaux de papiers toilettes, ils crachaient... Nous n'avions pas l'habitude, on était déstabilisé. A Caserte, il y avait Gloukov qui avait une expérience NBA, c'est moi qui défendais sur lui, j'étais comme sur un nuage de pouvoir jouer contre des gars comme ça. Je me souviens d'autres grands joueurs comme Gentile, Esposito, Oscar Schmitt. J'étais content de ma prestation mais aussi déçu car on s'est fait éliminer, mais je pense honorablement par une grosse équipe italienne qui, d'après moi, a remporté le championnat cette année là.
A cette époque, tout ce qui nous arrivait, c'était du bonus. C'était notre deuxième année de Pro A donc déjà un parcours comme ça, c'était extraordinaire.
-Le Real de Madrid : « Très impressionnant de recevoir une telle équipe avec un tel palmarès (avec Pétrovic). Nous avec notre modeste équipe, on les a bousculé. Je me rappelle des frictions pendant le match, interventions de Maguette, N'Doye et Kenny Austin (en civils !). C'est quelque chose à mettre dans les annales du club. Ce fut un grand tournant du match, il a bousculé. Les images resteront toujours gravées. Pétrovic nous a montré toute l'étendue de son talent. Ca s'est terminé par une grosse fête dans la salle et dans les vestiaires ».
-Quelques souvenirs :
« Voyage à Pesaro épique. Les conditions climatiques étaient déplorables. Il n'y avait pas beaucoup de turbulences (pendant 2h30). Tout le monde était bouleversé. On s'en souvient encore, j'en ai encore reparlé récemment avec Stéphane Lauvergne.
Autre voyage mouvementé : Je ne me souviens plus si c'était Nantes Nice ou Montpellier. Au départ, des mouettes se sont infiltrées dans le réacteur. Résultat en plein envol, l'avion s'est brutalement stoppé, plus personne ne parlait dans l'avion !!! On a pris un autre avion mais ce ne fut pas de gaieté de cœur, autant dire que le soir, nous n'étions pas dans notre assiette. -Les Derbys Cholet / Nantes
« On s'en rappellera toujours, avec les Billy, Reid, Andy Fields, G.Montgomery, S.Lauvergne, O.Ruiz. L’accident de Bruno Ruiz, ça nous a refroidi. On ne savait pas ce qu'il aurait comme séquelles. Je l'ai revu depuis, il va bien, il fait du scouting.
A CB j'ai vu passer plusieurs générations : de Nicky White jusqu'à Yan Lockhart et G.Warner. J'ai pu voir l'équipe de Cholet gravir les échelons de la Pro B à la Pro A, devenir ainsi un ténor du basket français. C'est grâce à un grand président Michel Léger, ainsi que tous les bénévoles et le public. Toutes ces personnes m'ont accueillis à bras ouverts et je profite de l'occasion qui m'est donné pour les en remercier ».
« Quand nous sommes arrivés, ce qui m'a le plus marqué c'est que tout le monde était en vélo (du plus jeune au plus vieux).
Deuxième surprise, concernant la salle qui était une salle omnisports. Il y avait tellement de lignes de toutes les couleurs. Nous n'avions aucun repère pour savoir si nous étions sur ou hors du terrain. Nous avons perdu d'une vingtaine de points : on pouvait les battre mais on a manqué de repères et on était inexpérimenté, nous sommes arrivés la "fleur au fusil" ».
-Tes 17 points contre Caserte :
« Ce soir là, j'ai eu pas mal d'opportunités. Comme personne ne me connaissait, ils allaient "traper" sur les autres et me laissaient du champ libre. La salle était impressionnante : c'était un chaudron du basket. Le public était chaud, on nous lançait des rouleaux de papiers toilettes, ils crachaient... Nous n'avions pas l'habitude, on était déstabilisé. A Caserte, il y avait Gloukov qui avait une expérience NBA, c'est moi qui défendais sur lui, j'étais comme sur un nuage de pouvoir jouer contre des gars comme ça. Je me souviens d'autres grands joueurs comme Gentile, Esposito, Oscar Schmitt. J'étais content de ma prestation mais aussi déçu car on s'est fait éliminer, mais je pense honorablement par une grosse équipe italienne qui, d'après moi, a remporté le championnat cette année là.
A cette époque, tout ce qui nous arrivait, c'était du bonus. C'était notre deuxième année de Pro A donc déjà un parcours comme ça, c'était extraordinaire.
-Le Real de Madrid : « Très impressionnant de recevoir une telle équipe avec un tel palmarès (avec Pétrovic). Nous avec notre modeste équipe, on les a bousculé. Je me rappelle des frictions pendant le match, interventions de Maguette, N'Doye et Kenny Austin (en civils !). C'est quelque chose à mettre dans les annales du club. Ce fut un grand tournant du match, il a bousculé. Les images resteront toujours gravées. Pétrovic nous a montré toute l'étendue de son talent. Ca s'est terminé par une grosse fête dans la salle et dans les vestiaires ».
-Quelques souvenirs :
« Voyage à Pesaro épique. Les conditions climatiques étaient déplorables. Il n'y avait pas beaucoup de turbulences (pendant 2h30). Tout le monde était bouleversé. On s'en souvient encore, j'en ai encore reparlé récemment avec Stéphane Lauvergne.
Autre voyage mouvementé : Je ne me souviens plus si c'était Nantes Nice ou Montpellier. Au départ, des mouettes se sont infiltrées dans le réacteur. Résultat en plein envol, l'avion s'est brutalement stoppé, plus personne ne parlait dans l'avion !!! On a pris un autre avion mais ce ne fut pas de gaieté de cœur, autant dire que le soir, nous n'étions pas dans notre assiette. -Les Derbys Cholet / Nantes
« On s'en rappellera toujours, avec les Billy, Reid, Andy Fields, G.Montgomery, S.Lauvergne, O.Ruiz. L’accident de Bruno Ruiz, ça nous a refroidi. On ne savait pas ce qu'il aurait comme séquelles. Je l'ai revu depuis, il va bien, il fait du scouting.
A CB j'ai vu passer plusieurs générations : de Nicky White jusqu'à Yan Lockhart et G.Warner. J'ai pu voir l'équipe de Cholet gravir les échelons de la Pro B à la Pro A, devenir ainsi un ténor du basket français. C'est grâce à un grand président Michel Léger, ainsi que tous les bénévoles et le public. Toutes ces personnes m'ont accueillis à bras ouverts et je profite de l'occasion qui m'est donné pour les en remercier ».
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