11ème journée de Pro A, CHORALE DE ROANNE - CHOLET BASKET

Vendredi 16 décembre 2011,  21h45 sur Sport +

Le match :

Cette année encore, la Chorale est fidèle à ses principes et laisse les clés du camion à une délégation américaine de talent (Holland, Barrett, Page, Jackson...). La mélodie sonne juste, le maestro Barett (15,1 d'évaluation) donne le tempo et ses acolytes "US" sont au diapason (Holland 14,9, Page 15,9, Jackson 12,6 d'évaluation). Le baryton Nsonwu-Amadi est également bien en rythme dans un registre tout en puissance (14,1 d'évaluation). Ajoutez quelques solistes label France bien dans le ton (Larrouquis, Diabaté, Braud...) et vous obtenez un bilan de 5 victoires/5 défaites, et une 7ème place au classement.

Pourtant, tout n'est pas rose du côté de Roanne. L'emblématique chef d'orchestre Jean-Denys Choulet a récemment plié bagage pour laisser place à Luka Pavicevic. Capables de belles prestations, les roannais ont tendance à souffler le froid à l'extérieur et contre les grosses cylindrées. Les fausses notes à Gravelines (-32), et à Orléans (-32) résonnent sûrement encore dans l'esprit des supporters de la Halle Vacheresse. Si la chorale est une nouvelle fois restée muette à l'extérieur, face au Mans lors de la dernière journée de championnat, elle n'a pour l'heure jamais défaillit devant son public. Pour preuve, les 5 victoires que totalise le club ont toutes été obtenues à domicile. A coup sûr, les choletais vont devoir élever le ton pour faire déchanter la chorale.

Côté CB, la mélodie se veut plus sombre. Après s'être essayé au chant en canon, les choletais commencent à chanter à l'unisson... avec une certaine réussite d'ailleurs ! Problème, si la partition est parfaitement récitée pendant les trois quart de la représentation, Cholet bute inlassablement sur le grand final. La dernière confrontation perdue face au Khimki Moscou laisse une nouvelle fois un arrière goût d'inachevé. Néanmoins, avec une "des plus belles voix du basket français" dans son effectif en la personne de Fabien Causeur, et quelques remarquables solistes "US" (Nelson, Nichols, Hite), le maestro Kunter à de quoi composer. Petite nouveauté également avec l'arrivée dans le groupe de Patrick Christopher, qui aura pour mission d'apporter ce soupçon de fraicheur qui fait toute la différence lors du grand final.

Les clés du match :

Réussir l'intro

- 21, -11, soit le retard accumulé par Roanne face à Gravelines et Orléans à la fin du premier quart temps. Quand la chorale est prise à la gorge d'entrée, elle a plus de mal à s'exprimer par la suite. Charge aux choletais de donner de la voix dès les premières minutes.

Gérer les entractes

Si les deux premières pauses sont plutôt bien gérées par Cholet, la dernière est plus problématique. En encaissant un 10-0 contre Orléans et un 9-0 contre Paris en début de quatrième quart, les hommes d'Erman Kunter se privent d'une avance qu'ils se sont épuisés à créer. Pour gagner, les choletais doivent tuer le match en gérant mieux les premières minutes du dernier acte.

Dicter le tempo

Roanne est une équipe très talentueuse et bien équilibrée. Puissance, vitesse, adresse extérieure ne manquent pas, et l'ensemble de l'effectif a été construit suivant une approche plutôt offensive. Quand cette équipe joue à son rythme et met des paniers, elle est très dure à prendre. C'est donc principalement en défense que les choletais vont devoir insister "pour casser le moral" des roannais, et pouvoir dérouler de l'autre côté du terrain.

Facteurs X :

Philippe Braud

Shooteur par excellence, le numéro 9 de Roanne fait trembler toutes les défenses du championnat quand il a la main chaude. Son point faible reste son caractère uni-dimensionnel qui ne l'amène que très rarement à fréquenter la raquette (70% de ses tentatives le sont derrière la ligne à trois points) ! Cependant, dans un bon jour, il reste capable à lui seul de faire sauter n'importe quel verrou défensif.

Robert Hite

Tranchant depuis deux matchs avec 6 points à 100% contre Paris puis 15 contre Moscou, le numéro 11 choletais monte en régime. Encore timide défensivement, l'arrière américain peut s'avérer très productif grâce à ses qualités offensives sur certaines séquences.

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