Journée 12 : Cholet Basket se déplace à Strasbourg le samedi 9 décembre 2017, match à 20h.

En cette période de fin d'année, le très réputé Marché de Noël de Strasbourg attire un grand nombre de curieux et touristes dans la capitale européenne. Mais attention, ne croyez pas pour autant que le club de Strasbourg IG, emporté par la féérie de Noël, ait envie de faire un cadeau à Cholet Basket. Cela paraît même impensable, tant les Alsaciens auront à cœur de faire bonne figure à domicile, après leur défaite à Boulazac (109-102) le week-end dernier.

Les coéquipiers du néo All Star Jonathan Rousselle vont devoir produire un match complet pour venir s'imposer au Rhénus Sport, face à la 3^ème équipe la plus offensive du championnat (83,6 points de moyenne). David Michineau et consorts auront fort à faire en défense pour limiter la doublette américano-géorgienne Paul Logan (17,27pts) et Michael Dixon (13,9pts).

Il sera également intéressant de suivre le duel des intérieurs français Louis Labeyrie / Jerry Boutsiele. Le Strasbourgeois est le 2^ème meilleur rebondeur du championnat avec 8,73 prises par match, contre 6,91 pour le Choletais, actuel 5^ème de ce classement. Un duel auquel s'inviteront l'international croate Miro BILAN, dernière recrue de la SIG et le pivot choletais Yancy GATES, plus en jambe sur les dernières rencontres.

Les choletais sont prévenus, la victoire leur sera promise s'ils arrivent à limiter l'apport offensif des extérieurs alsaciens et s'ils contrôlent le rebond. Ilian Evtimov devrait faire son retour dans le groupe et sera une menace offensive supplémentaire pour les hommes de Philippe Hervé, qui comptent bien continuer leur marche en avant et se rapprocher un peu plus de la 8^ème place, qualificative pour la Leaders Cup.

Allez CB !

Pour lire les articles de presse sur la présentation du match, cliquez-ici.

Pour découvrir l'équipe de Strasbourg, nous vous proposons une présentation réalisée par www.lnb.fr :

Ce qu'ils ont fait en 2016-17…

4^e (23v-11d), finaliste (2-3 contre Chalon)

(+) Ce qui excite…

La propulsion arrière de la SIG tient plus du dragster que du Solex. Zack Wright a toujours autant des cannes de feu, alors que Michael Dixon et David Logan sont deux valeurs sûres du basket continental. Et il semble que Strasbourg se soit gardé un budget conséquent pour dénicher une alternative US d'impact sur le poste de 2-3. Idem à l'intérieur, où le duo Darion Atkins – Chris Otule, boosté par l'énergie de Louis Labeyrie, pourrait bien avoir un apport nettement supérieur aux Jaiteh, Howard, Travis et Murphy présents l'an dernier. Olivier Cortale pourrait être jugé encore un peu jeune à ce niveau, mais Jeremy Leloup donnera sans doute aussi un coup de main en 4. En préparation en tous cas, Cortale – en l'absence d'Otule pas encore arrivé du championnat chinois - a assuré (9,4 pts à 63% et 6,0 rbds de moyenne en 22 minutes). De quoi viser une 6^e finale de suite – gage d'une incroyable permanence à haut-niveau -, voire mieux…

(-) Les bémols…

Sans présager du profil de la dernière recrue, qui pourrait présenter un profil de swingman pouvant évoluer à l'arrière comme à l'aile, le poste 3 est sans doute le (léger) maillon faible de la SIG. Mais c'est plus pour chercher la petite bête qu'autre chose, parce que le duo Pape Sy – Jérémy Leloup cumulait quand même 15 points et près de 6 rebonds de moyenne la saison dernière…

Le joueur à suivre

En un an, Louis Labeyrie a réellement pris une nouvelle dimension. L'encore jeune intérieur aussi attachant qu'atypique est en effet passé d'une situation d'ancien drafté – puis oublié - par les Knicks, celle d'un joueur à potentiel mais sans vrai poste défini (trop léger pour un 5, pas assez technique pour un 4), à celle d'un membre à part entière des Bleus dont l'immense activité et énergie dépasse le débat autour de sa « spécialisation ». Excellent avec le PL l'an passé (9,9 pts à 59%, 8,6 rebonds et 16,2 d'évaluation), il a été l'une des rares satisfactions des Bleus lors de l'Euro : 8,7 d'évaluation en 17 minutes seulement et le meilleur ratio +/- (score des matches pendant sa présence sur le terrain) de l'équipe avec +9,2 (le 2^e étant à 6,5…). Drivé – voire dompté si cela est possible – par Vincent Collet, Louis a encore une énorme marge de progression devant lui. Assez pour rejoindre Frank Ntilikina à NY ?

Le chiffre : 6^e (et la bonne !)

Ne parlez pas de la 5^e finale perdue de suite à Vincent Collet, le dernier échec en date de la SIG lors des Finales LNB n'ayant rien à voir avec les précédents. Pas faux, quand on songe à où en était Strasbourg à l'automne, quand le sélectionneur national a repris l'équipe, ou bien si l'on considère qu'il a dû faire avec un roster qu'il n'avait pas choisi. Cette saison en tous cas, le recrutement alsacien permet d'envisager de retourner disputer ces « LNB Finals » pour la 6^e fois consécutive. Et comme l'on sait bien que chaque nouvel épisode ne fait que nous rapprocher de la fin d'une série, bonne ou mauvaise…

Source : lnb.fr