Last 16 EuroChallenge : CB/Szolnoki Olaj (Hongrie) - 20h mercredi 29/01/14
Après avoir joué samedi en championnat, puis lundi en Coupe de France, Cholet Basket termine cette série intensive de 3 matches en 6 jours en accueillant l’équipe hongroise du Szolnoki Olaj. C’est déjà la fin de la phase aller dans ce Last 16 d’Eurochallenge et le suspens est entier pour l’instant dans le groupe de CB puisque toutes les équipes sont à égalité.
Dans le bas du classement en Adriatic League, le Szolnoki Olaj est une équipe solide en Eurochallenge. 2ème de sa poule à l’issue du 1er tour, les résultats des hongrois dans ce Last 16 surprennent. En effet, après avoir été défait chez elle contre Reggio Emilia (90-68), on pouvait croire que cette équipe serait le maillon faible de la poule. Au contraire, le Szolnoki Olaj a su s’imposer facilement sur le parquet de Novo Mesto (65-48), où CB a chuté (80-63).
Cette victoire des hongrois a totalement relancé le suspens et l’enjeu du groupe car toutes les équipes se retrouvent à égalité avec une victoire et une défaite chacune. La défense, c’est le point fort de Szolnoki Olaj qui ne laisse rien de facile à l’adversaire. En attaque, cette équipe dispose de plusieurs leaders tels que l’arrière Willie Warren (11,4 à 34,4% à 3PT) qui dynamise le jeu offensif. À ses côtés, l’ailier Justin Holiday est très à l’aise à la finition (13 pts à 47,6% à 3PT et 5,6 rbs). Il faudra également surveiller le shooteur David Vojvoda (10,4 pts à 40,6% à 3PT) qui sort d’un bon match en ligue Adriatic ce week-end (18 pts à 4/6 à 3PT) dans la défaite des hongrois face à l’Etoile Rouge de Belgrade emmené par l’ancien choletais Demarcus Nelson (72-77).
À l’intérieur, le Szolnoki Olaj dispose d’une rotation intéressante avec le serbe Strahinja Milosevic qui est arrivé en décembre (11 pts et 3,5 rbs) et l’ailier fort Peter Lorant (9,3 pts et 5,1 rbs). Enfin, le poste de pivot est partagé entre l’athlétique Akos Keller (8,9 pts et 5,4 rbs) et l’expérimenté Marton Bander (4,8 pts et 5,6 rbs). Les hongrois compteront sur une nouvelle recrue qui n’a pas effectué le moindre match encore, il s’agit du meneur américain Obie Trotter vu à Brest en 2009.
Du côté de Cholet Basket, après une contre-performance en championnat (75-58), l’équipe s’est rattrapée en Coupe de France lundi (71-58) et doit maintenant prouver qu’elle est capable d’enchainer plusieurs victoires à la suite. Les coéquipiers de Claude Marquis ont retrouvé leur qualité défensive dans le match de Coupe de France et doivent maintenant retranscrire ces progrès en Eurochallenge dans un match qui s’annonce défensif. Les joueurs de CB vont devoir imposer leur puissance physique et athlétique avec Rudy Jomby entre autre, tout en contrôlant le rythme du match. Avec Anthony Goods, c’est une nouvelle arme offensive pour notre équipe même s’il lui faudra certainement un temps d’adaptation. C’est donc un match à enjeu qui attend Cholet Basket face à une équipe dure et solide dans tous les compartiments.
Les clés du match :
- Le rebond : Les hongrois sont très forts dans ce domaine et il faudra donc les limiter le plus possible, notamment en les privant de rebonds offensifs.
- L’apport du banc : Avec 3 matches en 6 jours, les joueurs risquent d’être légèrement fatigués et en particulier pour ceux qui ont joué le plus longtemps. Le banc doit donc être capable d’apporter ce supplément d’énergie à n’importe quel moment du match.
- Les balles perdues : Lors du premier match à Pau, les choletais n’étaient pas prêts à subir la pression défensive (18 balles perdues), chose qu’ils ont maitrisée dans la victoire lundi (11 balles perdues). Il faudra continuer comme cela mercredi face à une équipe réputée pour sa défense de fer.
Les joueurs à suivre :
- Willie Warren : drafté au second tour en 2010, ce combo-guard est capable de créer pour lui-même, comme pour ses partenaires, et d’alterner avec une belle réussite derrière l’arc.
- John Cox : il a été le meilleur marqueur choletais lors des deux matches contre Pau (16 puis 17 pts). Son apport au scoring est primordial pour notre équipe même si l’arrivée d’Anthony Goods devrait le libérer un peu dans ce domaine.