ITW Jean-Manuel Sousa (Saint-Quentin) : « Si j’ai envie de rester ? On verra plus tard »
C’était un peu Le Havre avant l’heure jeudi après-midi pour Jean-Manuel Sousa, assis à la terrasse d’un café du centre-ville de Saint-Quentin, sous un beau ciel bleu. Le soir même, l’entraîneur du SQBB prenait la direction de la ville normande, où vit toujours son épouse, pour trois jours de décompression. Cet amateur de pétanque, présélectionné en Équipe de France Cadets de la discipline durant son enfance à Laguenne (Creuse), a accepté de répondre à nos nombreuses questions. Le bouliste a essayé de viser juste dans ses propos.
Jean-Manuel, comment allez-vous ? Avez-vous digéré la défaite de mardi ?
Portez-vous une part de responsabilité dans cette non-qualification pour les playoffs ?
Le départ catastrophique (0 victoire, 5 défaites) n’a pas aidé l’équipe…
Le recrutement tardif (Odiakosa arrivé mi-octobre, ndlr) et le cas Thomas Larrouquis ont eu un impact aussi…
Le timing des blessures ou des absences (Charles, Lebrun, Williams) est mal tombé…
Comment expliquer ces non-matches à domicile cette saison ?
Le public a parfois exprimé son mécontentement…
Avez-vous eu le sentiment d’avoir eu les clefs du camion cette saison ?
Le SQBB est un club vraiment particulier, avec quatre coaches et trois présidents en six ans…
Il vous reste un an de contrat au SQBB ? Serez-vous l’entraîneur la saison prochaine ?
Le Havre, fraîchement relégué en Pro B et que vous connaissez très bien, serait intéressé par vos services ?
Le président souhaite en tout cas que vous restiez…
Quel va être le programme des entraînements à venir ?
Parmi les joueurs en fin de contrat, vous souhaiteriez conserver qui ?
Le formateur que vous êtes n’a pas intégré plus de jeunes dans l’effectif cette saison…
Lesquels (rires) ? Ceux qui ne se sont pas maintenus en N3 ? J’ai dit quand je suis arrivé que je n’étais pas le Père Noël. Si on a des jeunes qui ont le niveau, on les fait jouer. S’ils n’ont pas le niveau, on n’est pas là pour leur faire plaisir. Ils ont évolué mais pas assez pour jouer à ce niveau-là.
Un mot pour finir sur votre relation avec Thomas Giorguitti, votre assistant…
Pas terribles (sur un ton ironique). Non, excellentes ! On est sur la même longueur d’ondes, on a le même humour cassant. C’est un très bon assistant, très professionnel, très compétent. C’est une très bonne personne.
(Source : L'Aisne Nouvelle)