Thomas LARROUQUIS

L'enfance de Thomas est rythmée par le parcours de son père, joueur emblématique d'Orthez et sélectionné à 73 reprises en équipe de France entre 1973 et 1983. Il est ainsi né à Villeurbanne, club du paternel entre 1984 et 1986. Puis, à l'âge de 4 ans, après des détours par Antibes et Avignon, où le papa met un terme à sa carrière pro, Thomas découvre Pau. Alain y débute en effet une carrière d'agent sportif qui d'ailleurs le verra plus tard représenter son fils.

Baigné, donc, dans l'atmosphère de la balle orange et passionné par ce sport, Thomas signe sa première licence dans le club de Pau Nord-Est, " filiale " du club pro de l'Elan Béarnais Pau-Orthez. Il y restera jusqu'à l'âge de 17 ans, après avoir notamment disputé deux finales de championnat de France Cadets et une demi-finale du Cholet Mondial Cadets.

En 2002, Thomas migre vers le Centre de Formation du Paris Basket Racing. Arrière-ailier athlétique performant en Espoirs, il complète l'effectif pro en 2003-2004 (1 match joué en Pro A). Afin de s'aguerrir, il revient la saison suivante dans le Sud-Ouest pour évoluer sous les couleurs bayonnaises de Denek Bat Urcuit, club de N1 avec lequel il signe, donc, son premier contrat " pro ". Et à 20 ans, il se montre compétitif au troisième niveau français (8,2 pts - 2,8 rbs en 23'/match).

Thomas revient en Pro A dès l'été suivant. Retenu pour disputer l'Euro U20 après sa bonne saison en N1, il va en effet séduire durant la compétition Jean-Aymé Toupane, assistant-coach des Bleuets et entraîneur de Clermont-Ferrand en Pro A. Il faut dire aussi que Thomas termine meilleur des Bleuets, dans une équipe qui comprend le futur NBAer Ian Mahinmi ou encore Yannick Bokolo (13 pts/match à 47 % aux tirs).

En Auvergne, Thomas tente de saisir sa chance en Pro A (3,3 pts en 11'/match) et montre surtout qu'il n'a plus rien à faire en Espoirs (21,8 pts - 7,8 rbs). En 2006-2007, il affiche des progrès (5,9 pts - 2,4 rbs en 18'/match). Cependant, en recherche d'un temps de jeu plus conséquent, le fils de la légende orthézienne signe à Limoges, en Pro B. Son passage en Limousin, où il livre son plus mauvais pourcentage aux tirs en carrière (35 %), se solde par un semi-échec (13'/match en playoffs, 5 pts - 3,5 rbs).

Désirant étoffer sa rotation, Cholet Basket recrute Thomas pour deux ans à l'été 2008. A l'image de ses prestations contre Rouen (20 pts) ou Den Bosh en EuroChallenge (18 pts), l'ailier remplit son rôle en sortie de banc. Sa saison suivante dans les Mauges se poursuit sur les mêmes bases jusqu'au 28 novembre. Ce jour-là, face à Poitiers, une grosse entorse de la cheville le contraint à plus de deux mois d'arrêt. Et lorsqu'il revient, la concurrence sur son poste s'est étoffée avec l'arrivée de Mickaël Gelabale. Thomas doit alors se résoudre à un temps de jeu mineur jusqu'à la fin de la saison.

A l'intersaison 2010, l'ailier-shooteur s'exile à Vichy pour relancer sa carrière. La JAV est reléguée en Pro B quelques mois plus tard. Mais son choix est le bon d'un point de vue individuel car le Villeurbannais d'origine réalise sa meilleure saison (10,9 pts à 45 % aux tirs - 3,9 rbs en 28'/match). De plus, ses prestations dans l'Allier retiennent l'attention de Roanne, un cador de Pro A. Si bien que Thomas, tout juste vainqueur avec l'équipe de « La Relève »du célèbre tournoi de Streetball du Quai 54, s'engage avec la Chorale pour deux saisons à l'été 2011. Sa première année est assez chaotique, en sortie de banc, il parvient à faire quelques gros matches (notamment 17 points contre le PL) mais manque de constance et se voit fréquemment handicapé par les blessures.

JD