Marc-Antoine BOURGAULT

MVP du prestigieux tournoi benjamins de Pacé (en 2003), qui a révélé les plus grands (Batum, Beaubois, etc...), Marc-Antoine Bourgault est un quasi-local. Le Mayennais débarque donc logiquement à CB, en 2005, et devient rapidement champion de France de division B, en 2007-2008. Saison au cours de laquelle il convainc également en espoirs, en faisant valoir son shoot très fiable (16 points face à Paris et Hyères-Toulon), et son sens du jeu.

C'est le jackpot dès la saison suivante : avec la jeune garde choletaise, très bien nantie cette année-là (Séraphin, Leonard, Ho You Fat, Mbida), il devient champion de France espoirs, en constituant l'un des atouts offensifs majeurs de l'équipe (25 points à 7/13 à trois points devant l'Asvel ; 12 points à 44 % en 29 minutes en moyenne), qui aligne 14 succès d'affilée au printemps.

Désireux de s'aguerrir aux Etats-Unis, il traverse ainsi l'Atlantique à l'été 2009, et intègre la prep' school de Notre Dame. Il est alors jugé inéligible par la NCAA, et s'engage alors avec le JuCo de Monroe, dans le célèbre quartier du Bronx de New York. S'il doit subir une rupture des ligaments croisés en 2010-2011, lui et son équipe terminent cinquièmes du tournoi national NJCAA à Hutchinson dès la saison suivante. Steeve Lovin, le coach de l'illustre université de Saint-John's, le repère alors. Il y disputera deux saisons contrastées, marquées par un temps de jeu famélique (1,5 point, à 58% à trois points ; 3 rebonds en 3 minutes en 2013-2014). Mais l'expérience s'avère néanmoins concluante, d'autant qu'il décroche son diplôme en publicité et communication.

Il est alors temps de rentrer en France. Et c'est Lille (Pro B) qui jette son dévolu sur l'ex-Choletais. Hélas, l'expérience sera courte : après 16 matches, Bourgault (3,2 points à 39 % ; 1 rebond ; 0.4 passe ; 2,4 d'évaluation en 9 minutes) quitte en effet le Nord, mécontent de son temps de jeu. Il tente alors l'aventure dans un pays qui constitue une nouveauté pour un joueur français : le Mexique. Dans un championnat certes mineur, il s'éclate offensivement (15,5 points ; 4,7 rebonds ; 2.3 passes), mais doit finalement rentrer dans l'Hexagone plus tôt qu'imaginé, pour un problème de visa. Après une saison sans jouer en 2015-2016, il s'engage en faveur de Fougères, un promu en Nationale 2 particulièrement ambitieux, tout en suivant des études de marketing à Rennes. Il y dispute une première saison de qualité (13,5 points de moyenne).