2929Minutes
12.6712.67points marqués
5.55.5rebonds
1.51.5passes décisives
13.6713.67evaluation
Moyenne sur la saison
en Pro Aen savoir plus
05 février 1983
Artesia, Californie (USA)
Américaine
2m06
111kg
Missouri (NCAA)
- présentation
- carrière
- palmarès
- saisons à CB
- statistiques
- news
- 2012/2013 : Cholet Basket (Pro A). Il est un puis d'expérience, et donc un relais de Jean-Manuel Sousa sur le parquet (l'entraîneur de CB dira d'ailleurs de lui qu'il a l'étoffe d'un excellent coach...). Hélas pour lui, l'Américain va d'abord avoir pour fâcheuse tendance à briller quand CB n'est pas dans le coup. Il en fut ainsi face à Dijon en ouverture de la saison (17 points à 6/9), à Villeurbanne (12 points et 6 rebonds en 18'), ou encore à Chalon (19 points à 7/13 et 8 rebonds pour 24 d'éval' en 29'), et face à l'Asvel, à la Meilleraie (19 points à 3/5 à 3 points, 4 rebonds). Heureusement, il saura aussi suivre le mouvement général, notamment lors du sursaut de CB en fin de saison, à l'approche des playoffs qu'il ne décrochera finalement pas. A titre personnel, la saison fut plus que correcte (8,9 points à 51% à 2 points ; 3,8 rebonds pour 9,5 d'éval'), surtout au regard du temps de jeu étonnamment peu dense que lui offrit Jean-Manuel Sousa (18' en moyenne). En parallèle, il fut le meilleur Choletais en Eurocup (12,7 points à 56% à 2 points ; 5,6 rebonds en 29' en 6 matches), derrière Derrick Obasohan (qui n'aura disputé que 4 rencontres continentales).
- 2011/2012 : Budivelnyk Kiev (Ukraine-Superleague), puis Le Mans (Pro A). Tenté par une expérience en VTB League, il va vite déchanter (3 matches disputés). Coupé, il rejoint Le Mans, où il est d'abord embauché jusqu'à la fin décembre en qualité de pigiste médical d'Alain Koffi. Il est finalement prolongé dans la Sarthe, et ce jusqu'à la fin de la saison. La précision est de taille, car elle va directement influencer la présence du MSB en finale du championnat, en même temps qu'elle précipitera CB vers l'élimination des demi-finales de playoffs. Avant cela, Bryant monta en puissance face à Paris (19 points et 10 rebonds en 25'), avant, donc, de sortir de sa boîte en demi-finales des playoffs, au plus mauvais pour CB. Lors de la belle à Antarès, il enquille 3 paniers à 3 points dans le money-time et renverse à lui seul le cours du match (13 points à 100% derrière l'arc), mais n'empêchera pas Chalon d'être sacré champion de France. Toute la saison, Bryant fut néanmoins précieux dans cette capacité à s'éloigner du cercle (44% à 3 points), même si sa ligne de stats restera modeste (5,5 points à 56% à 2 points ; 3 rebonds pour 7 d'évaluation en 13'). Comme un clin d'œil, l'Américain s'engage en fin de saison avec l'ennemi géographique du MSB.
- 2010/2011 : Pau-Orthez (Pro A). Inconnu en France, il pose ses valises dans l'un des clubs cadres de l'élite hexagonale. Dans le Béarn, il va autant convaincre par sa présence que nourrir les regrets quant à ses absences. Blessé en préparation pendant 5 semaines, car touché à la cuisse, il est à nouveau sur le flanc en janvier, après avoir été touché au ligament du genou face à l'Asvel en Coupe de France. Il fut pourtant admirable avant cette interruption de six semaines (11,8 points à 50% à 3 points ; 6,7 rebonds ; 2,3 fautes provoquées pour 16 d'évaluation en 28'). La suite fut très différente (6,1 points à 43% à 2 points ; 3,6 rebonds pour 6,1 d'évaluation en 23'), à tel point qu'il perdit sa place dans le cinq palois en fin de saison. Bref, un exercice coupé en deux.
- 2009/2010 : Panionios (Grèce-A1). Autre club, autre ambition, mais saison tout aussi sérieuse pour Bryant, qui s'engage en novembre. Très complémentaire du Serbe Erceg dans la peinture, il demeure dans ses standards en attaque (9,9 points), quoiqu'en ayant légèrement perdu en adresse (49%), mais renforce clairement sa présence au rebond (7 prises par match, 5e moyenne de la ligue ; 13 prises face à Marousi, son ex-club). Ainsi, il affiche sa 2e meilleure moyenne à l'évaluation de sa carrière (14,0 en 25'). Cerise sur le gâteau : il renoue avec les playoffs, où ses 12 points face au Panathinaikos ne suffisent pas, lors du match 2 des quarts de finale. Pour Bryant, se tourne également une page faite de 5 saisons disputées dans le championnat grec.
- 2008/2009 : AEK Athènes (Grèce-A1). Toujours en Grèce, il change à nouveau de crémerie, et rejoint le club de la capitale en décembre. Rapidement, il y devient le patron du secteur intérieur, en se montrant plus régulier que flamboyant (3 double-doubles sur la saison). Convié au All-Star Game, il est finalement le meilleur scoreur (avec 11,6 points à 52%), rebondeur (6,8) et contreur (0,8) d'une formation sans star, qui ne valide pas son ticket pour les playoffs. Ainsi, le palmarès grec de Bryant ne décolle toujours pas.
- 2007/2008 : Marousi (Grèce-A1). De retour sur les bords de la Méditerranée, il intègre l'un des clubs en vogue de la ligue. Encore une fois, Bryant évolue aux côtés d'un ancien Choletais (l'Américano-Coréen Jarod Steevenson) et doit faire face à la concurrence de Konstantinos Kaimakoglou, aux postes 4 et 5. Du coup, son temps de jeu est en baisse, comparativement aux saisons précédentes (23' en moyenne). Pourtant, son adresse près du cercle reste un modèle du genre (10,3 points à 60% à 2 points) au cours de la saison régulière. Huitième du championnat, avec un Bryant dans les clous (10,3 points et 5,2 rebonds), Marousi prend place en playoffs. Des playoffs où l'Américain fléchit légèrement (malgré un très joli 62% à 3 points), notamment lors des demi-finales (jouées en 5 matches), face à Panionios (6,2 points sur les 5 rencontres). Il est vrai qu'une blessure, en décembre, l'a laissé 4 semaines sans jouer. Le bilan général reste pas ailleurs très correct.
- 2006/2007 : Deutsche Bank Slyliners Francfort (Allemagne-1.Bundesliga). Première expérience dans un championnat majeur du Vieux Continent pour Bryant, qui rejoint un poids lourd de Bundesliga, revanchard après une saison précédente manquée. L'Américain va tout simplement y exceller, au point de livrer sa meilleure saison sur le plan offensif (14,7 points à 54% à 2 points), et de livrer ses plus belles sorties en pro. Et pas des moindres : 33 points à 15/20, 15 rebonds pour 38 d'éval' contre Artland ; 22 points à 6/8, 19 rebonds et 7 passes (!) pour 41 d'éval' (record de carrière) lors de la dernière journée face à Trier. Hélas, son club, où sévit également le futur Choletais Eric Chatfield, vit une fin de saison compliquée (1 seul succès sur les 6 derniers matches) et manque à nouveau les playoffs. Un regret pour Bryant, qui intègre le top 5 de la ligue au rebond (7,8 rebonds).
- 2005/2006 : Kolossos Rodou (Grèce-A1), puis Benetton Trévise (Italie-Série A). Il rejoint dans un premier temps le champion de 2e division grecque, qui lui offre la garantie d'un temps de jeu bonifié. Et de fait, puisqu'aux côtés d'un certain Kevin Braswell, il est le joueur le plus utilisé d'un effectif dans lequel défileront pas moins... de 22 joueurs ! Bryant sera "LA" bouée de sauvetage locale, au cours d'une saison qui se terminera d'ailleurs par une relégation (seulement 6 victoires en 26 matches). L'Américain gagne en régularité (2 matches en-deçà des 10 points inscrits), en adresse (41% à 3 points), et globalement en densité (14,5 points à 51% à 2 points ; 7,4 rebonds ; 1,3 passe pour 16,5 d'évaluation en 31 minutes). En fin de saison, il fait le choix de ne pas s'arrêter en si bon chemin et rejoint Trévise. En Italie, il s'entoure d'une collection de références présentes (Siskauskas) ou à venir (le futur Choletais Marcus Goree) d'Euroligue. Forcément, son rôle est moindre (4,1 points à 50% à 3 points ; 1,9 rebonds en 10'), mais le succès est au bout du chemin : en dominant Bologne en 4 matches lors de la finale, le Benetton est sacré champion d'Italie. Le premier et le seul titre européen de Travon Bryant.
- 2004/2005 : Peristeri Athènes (Grèce-A1), puis Iraklis Thessalonique (Grèce-A1). Il démarre une longue aventure qui va le lier à la Grèce, pays où il retrouve certaines habitudes américaines qui font qu'il ne sera jamais dépaysé. Pourtant, le début du récit tourne mal, puisque le club de Peristeri Athènes est rétrogradé avant même le début du championnat. En cause : des problèmes financiers, qui font que l'Américain s'engage dans la foulée avec l'Iraklis Thessalonique. En gros, il ne perd pas au change et montre dès l'entame que sa renommée universitaire n'est pas usurpée. Lors de la défaite des siens face au Panathinaikos, il surnage (17 points à 2/2 à 3 points, 13 rebonds en seulement 25' !). Fait relativement surprenant pour un "rookie" : il se montre même plus à l'aise en Fiba Europe Cup (11,6 points ; 7,7 rebonds), que son club traverse pourtant comme une âme en peine, qu'en championnat, où sa fin de saison est plus timide. L'Iraklis, demi-finaliste la saison précédente, manque les playoffs, mais pour Bryant, le premier pas européen est très satisfaisant (10,2 points à 48% à 2 points ; 6,3 rebonds pour 11,5 d'évaluation en 24').
- Formation : En 2000, il participe au célèbre tournoi McDonald's. A sa sortie du lycée, il est considéré comme faisant partie des 20 meilleurs intérieurs du pays , au regard de sa génération. Il a alors le choix de rejoindre la Californie ou le Kansas, mais choisit finalement Missouri, l'une des facs les plus prestigieuses de Etats-Unis. Lors de sa première année, il côtoie le NBAer Kareem Rush, et se montre plutôt adroit près du cercle pour un freshman (3 points à 48% ; 3,5 rebonds ; 2,4 fautes provoquées). Il monte naturellement dans la hiérarchie en 2001/2002, tandis que son équipe est dominée en finale régionale du Tournoi NCAA, face à Oklahoma. Bryant, lui, progresse très explicitement près du cercle (6,3 points à 58% ; 5,4 rebonds), en étant en parallèle le 2e rebondeur de son équipe. Après le départ de Kareem Rush, il endosse davantage de responsabilités, en devenant l'ailier fort titulaire. Davantage surveillé par les défenses adverses, il fléchit un peu en termes d'adresse (8,9 points à 51%), mais se montre déjà apte à s'éloigner du cercle, ce qui en fera l'une de ses forces majeurs durant sa carrière. Si son équipe devient un postulant majeur à la victoire (elle fut par ailleurs finaliste du tournoi de la conférence) dans la Big-12, elle le doit en partie à Bryant, toujours aussi dense dans la peinture (5,8 rebonds). Un statut qu'il va confirmer en 2003/2004. Une saison dominée par Oklahoma State (Missouri terminera 6e de la Big-12), mais qui confirme Bryant dans ses qualités de poste d'intérieur fuyant (10,6 points avec un joli 40% à 3 points ; 6,6 rebonds ; 3,2 fautes provoquées en 26'). Le voilà donc fin prêt pour affronter le professionnalisme, même s'il n'est pas drafté, ni retenu après la Summer League de Long Beach, disputée avec les Lakers.
- Biographie : En université, Travon Bryant s'est spécialisé en communication. Il s'est marié le 28 juillet 2012, quelques semaines avant de rejoindre Cholet. Son père était employé de poste près de la salle où s'entraînaient jadis les Los Angeles Lakers. C'est ainsi qu'il eut droit, pour son premier autographe, à une dédicace spéciale de Byron Scott. Il est un ami proche des NBAers que sont Tyson Chandler, Tayshaun Prince ou encore Baron Davis. Mais le joueur qui l'a plus marqué est Ramunas Siskauskas, avec qui il a joué à Trévise.
- 2011/2012 : Budivelnyk Kiev (Ukraine-Superleague), puis Le Mans (Pro A). Tenté par une expérience en VTB League, il va vite déchanter (3 matches disputés). Coupé, il rejoint Le Mans, où il est d'abord embauché jusqu'à la fin décembre en qualité de pigiste médical d'Alain Koffi. Il est finalement prolongé dans la Sarthe, et ce jusqu'à la fin de la saison. La précision est de taille, car elle va directement influencer la présence du MSB en finale du championnat, en même temps qu'elle précipitera CB vers l'élimination des demi-finales de playoffs. Avant cela, Bryant monta en puissance face à Paris (19 points et 10 rebonds en 25'), avant, donc, de sortir de sa boîte en demi-finales des playoffs, au plus mauvais pour CB. Lors de la belle à Antarès, il enquille 3 paniers à 3 points dans le money-time et renverse à lui seul le cours du match (13 points à 100% derrière l'arc), mais n'empêchera pas Chalon d'être sacré champion de France. Toute la saison, Bryant fut néanmoins précieux dans cette capacité à s'éloigner du cercle (44% à 3 points), même si sa ligne de stats restera modeste (5,5 points à 56% à 2 points ; 3 rebonds pour 7 d'évaluation en 13'). Comme un clin d'œil, l'Américain s'engage en fin de saison avec l'ennemi géographique du MSB.
- 2010/2011 : Pau-Orthez (Pro A). Inconnu en France, il pose ses valises dans l'un des clubs cadres de l'élite hexagonale. Dans le Béarn, il va autant convaincre par sa présence que nourrir les regrets quant à ses absences. Blessé en préparation pendant 5 semaines, car touché à la cuisse, il est à nouveau sur le flanc en janvier, après avoir été touché au ligament du genou face à l'Asvel en Coupe de France. Il fut pourtant admirable avant cette interruption de six semaines (11,8 points à 50% à 3 points ; 6,7 rebonds ; 2,3 fautes provoquées pour 16 d'évaluation en 28'). La suite fut très différente (6,1 points à 43% à 2 points ; 3,6 rebonds pour 6,1 d'évaluation en 23'), à tel point qu'il perdit sa place dans le cinq palois en fin de saison. Bref, un exercice coupé en deux.
- 2009/2010 : Panionios (Grèce-A1). Autre club, autre ambition, mais saison tout aussi sérieuse pour Bryant, qui s'engage en novembre. Très complémentaire du Serbe Erceg dans la peinture, il demeure dans ses standards en attaque (9,9 points), quoiqu'en ayant légèrement perdu en adresse (49%), mais renforce clairement sa présence au rebond (7 prises par match, 5e moyenne de la ligue ; 13 prises face à Marousi, son ex-club). Ainsi, il affiche sa 2e meilleure moyenne à l'évaluation de sa carrière (14,0 en 25'). Cerise sur le gâteau : il renoue avec les playoffs, où ses 12 points face au Panathinaikos ne suffisent pas, lors du match 2 des quarts de finale. Pour Bryant, se tourne également une page faite de 5 saisons disputées dans le championnat grec.
- 2008/2009 : AEK Athènes (Grèce-A1). Toujours en Grèce, il change à nouveau de crémerie, et rejoint le club de la capitale en décembre. Rapidement, il y devient le patron du secteur intérieur, en se montrant plus régulier que flamboyant (3 double-doubles sur la saison). Convié au All-Star Game, il est finalement le meilleur scoreur (avec 11,6 points à 52%), rebondeur (6,8) et contreur (0,8) d'une formation sans star, qui ne valide pas son ticket pour les playoffs. Ainsi, le palmarès grec de Bryant ne décolle toujours pas.
- 2007/2008 : Marousi (Grèce-A1). De retour sur les bords de la Méditerranée, il intègre l'un des clubs en vogue de la ligue. Encore une fois, Bryant évolue aux côtés d'un ancien Choletais (l'Américano-Coréen Jarod Steevenson) et doit faire face à la concurrence de Konstantinos Kaimakoglou, aux postes 4 et 5. Du coup, son temps de jeu est en baisse, comparativement aux saisons précédentes (23' en moyenne). Pourtant, son adresse près du cercle reste un modèle du genre (10,3 points à 60% à 2 points) au cours de la saison régulière. Huitième du championnat, avec un Bryant dans les clous (10,3 points et 5,2 rebonds), Marousi prend place en playoffs. Des playoffs où l'Américain fléchit légèrement (malgré un très joli 62% à 3 points), notamment lors des demi-finales (jouées en 5 matches), face à Panionios (6,2 points sur les 5 rencontres). Il est vrai qu'une blessure, en décembre, l'a laissé 4 semaines sans jouer. Le bilan général reste pas ailleurs très correct.
- 2006/2007 : Deutsche Bank Slyliners Francfort (Allemagne-1.Bundesliga). Première expérience dans un championnat majeur du Vieux Continent pour Bryant, qui rejoint un poids lourd de Bundesliga, revanchard après une saison précédente manquée. L'Américain va tout simplement y exceller, au point de livrer sa meilleure saison sur le plan offensif (14,7 points à 54% à 2 points), et de livrer ses plus belles sorties en pro. Et pas des moindres : 33 points à 15/20, 15 rebonds pour 38 d'éval' contre Artland ; 22 points à 6/8, 19 rebonds et 7 passes (!) pour 41 d'éval' (record de carrière) lors de la dernière journée face à Trier. Hélas, son club, où sévit également le futur Choletais Eric Chatfield, vit une fin de saison compliquée (1 seul succès sur les 6 derniers matches) et manque à nouveau les playoffs. Un regret pour Bryant, qui intègre le top 5 de la ligue au rebond (7,8 rebonds).
- 2005/2006 : Kolossos Rodou (Grèce-A1), puis Benetton Trévise (Italie-Série A). Il rejoint dans un premier temps le champion de 2e division grecque, qui lui offre la garantie d'un temps de jeu bonifié. Et de fait, puisqu'aux côtés d'un certain Kevin Braswell, il est le joueur le plus utilisé d'un effectif dans lequel défileront pas moins... de 22 joueurs ! Bryant sera "LA" bouée de sauvetage locale, au cours d'une saison qui se terminera d'ailleurs par une relégation (seulement 6 victoires en 26 matches). L'Américain gagne en régularité (2 matches en-deçà des 10 points inscrits), en adresse (41% à 3 points), et globalement en densité (14,5 points à 51% à 2 points ; 7,4 rebonds ; 1,3 passe pour 16,5 d'évaluation en 31 minutes). En fin de saison, il fait le choix de ne pas s'arrêter en si bon chemin et rejoint Trévise. En Italie, il s'entoure d'une collection de références présentes (Siskauskas) ou à venir (le futur Choletais Marcus Goree) d'Euroligue. Forcément, son rôle est moindre (4,1 points à 50% à 3 points ; 1,9 rebonds en 10'), mais le succès est au bout du chemin : en dominant Bologne en 4 matches lors de la finale, le Benetton est sacré champion d'Italie. Le premier et le seul titre européen de Travon Bryant.
- 2004/2005 : Peristeri Athènes (Grèce-A1), puis Iraklis Thessalonique (Grèce-A1). Il démarre une longue aventure qui va le lier à la Grèce, pays où il retrouve certaines habitudes américaines qui font qu'il ne sera jamais dépaysé. Pourtant, le début du récit tourne mal, puisque le club de Peristeri Athènes est rétrogradé avant même le début du championnat. En cause : des problèmes financiers, qui font que l'Américain s'engage dans la foulée avec l'Iraklis Thessalonique. En gros, il ne perd pas au change et montre dès l'entame que sa renommée universitaire n'est pas usurpée. Lors de la défaite des siens face au Panathinaikos, il surnage (17 points à 2/2 à 3 points, 13 rebonds en seulement 25' !). Fait relativement surprenant pour un "rookie" : il se montre même plus à l'aise en Fiba Europe Cup (11,6 points ; 7,7 rebonds), que son club traverse pourtant comme une âme en peine, qu'en championnat, où sa fin de saison est plus timide. L'Iraklis, demi-finaliste la saison précédente, manque les playoffs, mais pour Bryant, le premier pas européen est très satisfaisant (10,2 points à 48% à 2 points ; 6,3 rebonds pour 11,5 d'évaluation en 24').
- Formation : En 2000, il participe au célèbre tournoi McDonald's. A sa sortie du lycée, il est considéré comme faisant partie des 20 meilleurs intérieurs du pays , au regard de sa génération. Il a alors le choix de rejoindre la Californie ou le Kansas, mais choisit finalement Missouri, l'une des facs les plus prestigieuses de Etats-Unis. Lors de sa première année, il côtoie le NBAer Kareem Rush, et se montre plutôt adroit près du cercle pour un freshman (3 points à 48% ; 3,5 rebonds ; 2,4 fautes provoquées). Il monte naturellement dans la hiérarchie en 2001/2002, tandis que son équipe est dominée en finale régionale du Tournoi NCAA, face à Oklahoma. Bryant, lui, progresse très explicitement près du cercle (6,3 points à 58% ; 5,4 rebonds), en étant en parallèle le 2e rebondeur de son équipe. Après le départ de Kareem Rush, il endosse davantage de responsabilités, en devenant l'ailier fort titulaire. Davantage surveillé par les défenses adverses, il fléchit un peu en termes d'adresse (8,9 points à 51%), mais se montre déjà apte à s'éloigner du cercle, ce qui en fera l'une de ses forces majeurs durant sa carrière. Si son équipe devient un postulant majeur à la victoire (elle fut par ailleurs finaliste du tournoi de la conférence) dans la Big-12, elle le doit en partie à Bryant, toujours aussi dense dans la peinture (5,8 rebonds). Un statut qu'il va confirmer en 2003/2004. Une saison dominée par Oklahoma State (Missouri terminera 6e de la Big-12), mais qui confirme Bryant dans ses qualités de poste d'intérieur fuyant (10,6 points avec un joli 40% à 3 points ; 6,6 rebonds ; 3,2 fautes provoquées en 26'). Le voilà donc fin prêt pour affronter le professionnalisme, même s'il n'est pas drafté, ni retenu après la Summer League de Long Beach, disputée avec les Lakers.
- Biographie : En université, Travon Bryant s'est spécialisé en communication. Il s'est marié le 28 juillet 2012, quelques semaines avant de rejoindre Cholet. Son père était employé de poste près de la salle où s'entraînaient jadis les Los Angeles Lakers. C'est ainsi qu'il eut droit, pour son premier autographe, à une dédicace spéciale de Byron Scott. Il est un ami proche des NBAers que sont Tyson Chandler, Tayshaun Prince ou encore Baron Davis. Mais le joueur qui l'a plus marqué est Ramunas Siskauskas, avec qui il a joué à Trévise.
Entraîneur :
- 2017/20 : Entraîneur Assistant Brooklin Nets (NBA)
- 2016/17 : Entraîneur Assistant Oklahoma City Blue (D-League)
Joueur :
- 2014/15 : Estudiantes Concordia (Argentine-LigaA) puis Akita Northern Happinets (Japon-BJ League)
- Février à Mai 2014 : Oldenburg (Allemagne-BBL)
- 2012/13 : Cholet Basket (Pro A)
- 2011/12 : Budivelnyk Kyiv (Ukraine-Superleague) puis Le Mans Sarthe Basket (Pro A)
- 2010/11 : Elan Béarnais Pau-Lacq Orthez (Pro B)
- 2009/10 : Panionios On Telecoms Athènes (GrèceA1)
- 2008/09 : AEK Athènes (GrèceA1)
- 2007/08 : Costa Café Marousi (GrèceA1)
- 2006/07 : Deutsche Bank Skyliners Frankfurt (AllemagneBBL)
- 2005/06 : AO Kolossos Rodou (GrèceA1) puis Benetton Tévise (ItalieSerieA)
- 2004/05 : Peristeri Athènes (GrèceA1) puis Iraklis Thessaloniki (GrèceA1)
- Eté 2004 : Summer League de Long Beach avec les Los Angeles Lakers (NBA)
- 2000/04 : Missouri (NCAA)
Equipe Nationale des Etats-Unis:
- 2000 : Sélection en Equipe Nationale U21 des Etats-Unis et Participation au Tournoi des Global Games
- 2017/20 : Entraîneur Assistant Brooklin Nets (NBA)
- 2016/17 : Entraîneur Assistant Oklahoma City Blue (D-League)
Joueur :
- 2014/15 : Estudiantes Concordia (Argentine-LigaA) puis Akita Northern Happinets (Japon-BJ League)
- Février à Mai 2014 : Oldenburg (Allemagne-BBL)
- 2012/13 : Cholet Basket (Pro A)
- 2011/12 : Budivelnyk Kyiv (Ukraine-Superleague) puis Le Mans Sarthe Basket (Pro A)
- 2010/11 : Elan Béarnais Pau-Lacq Orthez (Pro B)
- 2009/10 : Panionios On Telecoms Athènes (GrèceA1)
- 2008/09 : AEK Athènes (GrèceA1)
- 2007/08 : Costa Café Marousi (GrèceA1)
- 2006/07 : Deutsche Bank Skyliners Frankfurt (AllemagneBBL)
- 2005/06 : AO Kolossos Rodou (GrèceA1) puis Benetton Tévise (ItalieSerieA)
- 2004/05 : Peristeri Athènes (GrèceA1) puis Iraklis Thessaloniki (GrèceA1)
- Eté 2004 : Summer League de Long Beach avec les Los Angeles Lakers (NBA)
- 2000/04 : Missouri (NCAA)
Equipe Nationale des Etats-Unis:
- 2000 : Sélection en Equipe Nationale U21 des Etats-Unis et Participation au Tournoi des Global Games
Entraîneur :
- 2016/17 : Champion de la Division Southwest de D-League
Joueur :
- 2014/15 : Finaliste du Japon
- 2014/15 : Champion de la Division Est du Japon
- 2014/15 : Premier de la Saison Régulière de la Division Est du Japon
- 2011/12 : Finaliste Pro A
- 2008/09 : Participation au All Star Game Grèc
- 2005/06 : Champion d'Italie
- 2005/06 : Premier de la Saison Régulière d'Italie
- 2004 : Drafté au Troisième Tour en 32è Position par les Cedar Rapids River Raiders (USBL)
- 2003/04 : All Big 12 Honorable Mention
- 2002/03 : Finaliste du Tournoi de la Conférence Big 12
- 1999/00 : Participation au McDonalds All-America
- 2016/17 : Champion de la Division Southwest de D-League
Joueur :
- 2014/15 : Finaliste du Japon
- 2014/15 : Champion de la Division Est du Japon
- 2014/15 : Premier de la Saison Régulière de la Division Est du Japon
- 2011/12 : Finaliste Pro A
- 2008/09 : Participation au All Star Game Grèc
- 2005/06 : Champion d'Italie
- 2005/06 : Premier de la Saison Régulière d'Italie
- 2004 : Drafté au Troisième Tour en 32è Position par les Cedar Rapids River Raiders (USBL)
- 2003/04 : All Big 12 Honorable Mention
- 2002/03 : Finaliste du Tournoi de la Conférence Big 12
- 1999/00 : Participation au McDonalds All-America
SAISON
Afficher plus..saison Saison | club Nom du club | compétition Nom de la compétition | matches Nombre de matches | min Temps de jeu | pts Nombre de points | %tirs Pourcentage aux tirs | %2pts Pourcentage aux tirs à deux points | %3pts Pourcentage aux tirs à trois points | %lf POURCENTAGE aux LANCERS-FRANCS | ro NOMBRE DE REBONDS OFFENSIFS | rd NOMBRE DE REBONDS DÉFENSIFS | rt NOMBRE TOTAL DE REBONDS | ct Nombre de contres | pd Nombre de passes décisives | int Nombre d'interceptions | bp Nombre de balles perdues | fte NOMBRE DE FAUTES INDIVIDUELLES | eval évaluation | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2014-2015 | Estudiantes Concordia | Argentina - Liga A | 11 | 24.6 | 9.2 | 49.2% | 46.9% | 0% | 61% | 1.8 | 6.2 | 8 | 0.8 | 1.1 | 0.5 | 1.4 | 3.7 | 12.3 | |
2013-2014 | EWE Baskets Oldenburg | Germany - easyCredit BB | 8 | 12 | 4.6 | 48% | 30.4% | 50% | 66.7% | 0.5 | 0.9 | 1.4 | 0 | 0.9 | 0.5 | 0.8 | 3 | 3.4 | |
2013-2014 | EWE Baskets Oldenburg | Germany - BBL | 8 | 12 | 4.6 | 48% | 30.4% | 50% | 66.7% | 0.5 | 0.9 | 1.4 | 0 | 0.9 | 0.5 | 0.8 | 3 | 3.4 | |
2012-2013 | Cholet | Pro A | 30 | 18.4 | 8.9 | 57.8% | 57.3% | 34% | 78% | 1.1 | 2.7 | 3.8 | 0.3 | 1 | 1 | 1.8 | 3.4 | 9.5 | |
2012-2013 | Cholet | Eurocup | 6 | 29.2 | 12.7 | 61.1% | 56% | 28.6% | 93.3% | 2 | 3.5 | 5.5 | 0.2 | 1.5 | 1.5 | 3 | 3.7 | 13.7 | |
2011-2012 | Le Mans | Eurocup | 5 | 13.2 | 5.8 | 61.5% | 64.7% | 20% | 100% | 0.8 | 2.2 | 3 | 0.4 | 0 | 0.2 | 0.4 | 3 | 7 | |
2011-2012 | Le Mans | Pro A | 25 | 14.7 | 5.2 | 62.9% | 59.8% | 0% | 78.8% | 0.9 | 2.5 | 3.4 | 0.3 | 0.8 | 0.6 | 0.8 | 3.2 | 7.5 | |
2011-2012 | Le Mans | Pro A - Play-Offs | 7 | 11.4 | 6.3 | 60% | 52.2% | 80% | 66.7% | 0.7 | 1.3 | 2 | 0.1 | 0.7 | 0.3 | 1.3 | 3.1 | 5.9 | |
2011-2012 | Budivelnyk Kyiv | Ukraine - Superleague | 2 | 15 | 5.5 | 43.8% | 40% | 0% | 75% | 0 | 2 | 2 | 0.5 | 1.5 | 0.5 | 2 | 2 | 3.5 | |
2011-2012 | Budivelnyk Kyiv | VTB United League | 1 | 10 | 2 | 16.7% | 25% | 0% | 0% | 1 | 4 | 5 | 0 | 1 | 0 | 0 | 3 | 3 | |
2010-2011 | Pau-Lacq-Orthez | Pro A | 21 | 26 | 9.5 | 52.2% | 54.1% | 22.2% | 60.7% | 1 | 4.4 | 5.4 | 0.3 | 2 | 0.9 | 1.6 | 3.2 | 11.8 | |
2010-2011 | Pau-L-Orthez | Pro A | 21 | 26 | 9.5 | 52.2% | 54.1% | 22.2% | 60.7% | 1 | 4.4 | 5.4 | 0.3 | 2 | 0.9 | 1.6 | 3.2 | 11.8 | |
2009-2010 | Panionios | Greece - Heba A1 Play-Offs | 2 | 23 | 8 | 57.1% | 60% | 50% | 50% | 1 | 4.5 | 5.5 | 0 | 1 | 0.5 | 2 | 5 | 10 | |
2009-2010 | Panionios | Greece - Heba A1 | 21 | 25.7 | 9.9 | 57.5% | 55.9% | 42.3% | 66.7% | 2.3 | 4.7 | 7 | 0.5 | 1.1 | 1.1 | 1.4 | 3.4 | 14 | |
2008-2009 | AEK Athens | Greece - Heba A1 | 23 | 27.3 | 11.6 | 52.2% | 52.4% | 24.5% | 71.1% | 2.7 | 4.1 | 6.8 | 0.8 | 1.2 | 0.8 | 1.7 | 3.5 | 13.4 | |
2007-2008 | Maroussi | Greece - Heba A1 Play-Offs | 13 | 21.7 | 7.2 | 61.4% | 60.4% | 62.5% | 62.5% | 1.4 | 3.5 | 4.9 | 0.6 | 1.2 | 0.8 | 1.4 | 3.3 | 10.7 | |
2007-2008 | Maroussi | Greece - Heba A1 | 22 | 23.7 | 10.3 | 56% | 62.1% | 34.6% | 52.2% | 1.5 | 3.7 | 5.2 | 0.4 | 1 | 0.9 | 2.2 | 3.5 | 11 | |
2007-2008 | Maroussi | FIBA Europe Cup - Qualifying Rounds | 2 | 27.5 | 15 | 52.9% | 55.6% | 33.3% | 53.8% | 1.5 | 4.5 | 6 | 1 | 1 | 1.5 | 4 | 0 | 12.5 | |
2006-2007 | Fraport Skyliners | Germany - BBL | 28 | 28.6 | 14.7 | 54.3% | 54.6% | 28.6% | 61.7% | 2.2 | 5.5 | 7.7 | 0.8 | 1.8 | 1.1 | 3.1 | 3.2 | 15.7 | |
2006-2007 | Fraport Skyliners | Germany - easyCredit BB | 28 | 28.6 | 14.7 | 54.3% | 54.6% | 28.6% | 61.7% | 2.2 | 5.5 | 7.7 | 0.8 | 1.8 | 1.1 | 3.1 | 3.2 | 15.7 | |
2005-2006 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A Play-Offs | 13 | 10.7 | 4.1 | 51.6% | 46.7% | 50% | 57.1% | 0.5 | 1.4 | 1.9 | 0.2 | 0.4 | 0.5 | 1 | 1.8 | 3.7 | |
2005-2006 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A | 3 | 11.7 | 6.7 | 47.8% | 35.7% | 66.7% | 66.7% | 2 | 3.3 | 5.3 | 0.3 | 1.3 | 0.3 | 1.7 | 2.7 | 8.3 | |
2005-2006 | Kolossos H Hotels | Greece - Heba A1 | 24 | 31.4 | 14.5 | 56.6% | 52.2% | 41.9% | 66.4% | 3.2 | 4.2 | 7.4 | 1.1 | 1.3 | 1.1 | 2.2 | 3.1 | 16.5 | |
2004-2005 | Iraklis | Greece - Heba A1 | 25 | 24.8 | 10.2 | 49.5% | 49.5% | 28.6% | 56% | 2.2 | 4.2 | 6.4 | 0.6 | 1.1 | 0.7 | 1.4 | 3.3 | 11.5 |
SAISON