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01 janvier 1955
Américaine
2m09
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Son arrivée sur les bords de Moine, à l'été 1983, est un petit événement. Car Rudy Jackson est loin d'être un illustre inconnu. N'a-t-il pas garni les rangs de la NBA (drafté au 3e tour par les New York Knicks en 1974) ? N'a-t-il pas également évolué avec Indiana ? N'a-t-il pas, même brièvement, fait les beaux jours de Bagnolet en Nationale I ? En région parisienne, pourtant, il perdra pied. Et le premier volet de l'aventure française, faite également d'un passage à Perpignan (Nationale II), aux côtés d'un certain Thierry Liaud, tournera court. " Abandonné à moi-même, à 23 ans, dans la capitale, fraîchement débarqué des Etats-Unis, j'eus de gros problèmes d'adaptation ", expliquera-t-il une fois les valises posées à Cholet.
Le road-trip de l'Américain passa également par Delft (Pays-Bas) où il rencontra Carole, sa future épouse. Le couple, qui a la bougeotte, mettra également le cap sur Caracas (Venezuela), où Rudy évoluera aux côtés d'un certain Larry McNeil, l'une des ex-gloires des Golden State Warriors. Mais alors que Carole (qui intervenait parfois directement auprès de Jean-Jacques Keriquel pour faire entrer son mari en jeu...) attend un premier enfant, c'est en France que le couple décide de se " stabiliser ". Et c'est là que CB, qui a flairé le bon coup, l'enrôle sans coup férir.
Michel Léger ne va bientôt plus cacher sa jouissance, car Jackson cartonne dès le premier match officiel de CB, à Saint-Brieuc. L'Américain y inscrit la bagatelle de 44 points. Un carton qui fera de nombreux petits, jusqu'à cette victoire d'anthologie de CB devant Denain, dans une salle Du-Bellay chauffée à blanc. Jackson, indéboulonnable, compilera 55 points (ce qui demeure aujourd'hui le plus gros carton offensif d'un joueur de CB). Quelques semaines plus tôt, à Evreux, au terme d'un match où les arbitres firent des leurs, Rudy sort un incroyable tir en corner, au buzzer, qui permit à Cholet d'aller chercher là le seul et unique match nul de l'histoire du club.
Hélas, le talent avait ses limites. Ou plutôt ses perversions. Attaquant hors-paire (32,9 points de moyenne en championnat ; 34,6 points de moyenne en Coupe de France), Jackson exécrait l'acte défensif, ce qui jouera bien des tours à CB lors de cette saison 1983-1984, compliquée à bien des égards. Après un succès face à Berck, Jean-Jacques Keriquel monte d'un ton : " il ne faut pas se faire d'illusion, un match se gagne en défense. Se concentrer uniquement sur l'offensive ainsi que le fait Rudy nuit au rendement de l'équipe ", fustigera le coach choletais.
Jackson quittera CB dès la fin du championnat et fera son come-back aux Etats-Unis, en compagnie de sa femme. Gros caractère, au talent indéniable, il laissera une impression très partagée au club. Il retournera au Venezuela après son passage à Cholet.
Le road-trip de l'Américain passa également par Delft (Pays-Bas) où il rencontra Carole, sa future épouse. Le couple, qui a la bougeotte, mettra également le cap sur Caracas (Venezuela), où Rudy évoluera aux côtés d'un certain Larry McNeil, l'une des ex-gloires des Golden State Warriors. Mais alors que Carole (qui intervenait parfois directement auprès de Jean-Jacques Keriquel pour faire entrer son mari en jeu...) attend un premier enfant, c'est en France que le couple décide de se " stabiliser ". Et c'est là que CB, qui a flairé le bon coup, l'enrôle sans coup férir.
Michel Léger ne va bientôt plus cacher sa jouissance, car Jackson cartonne dès le premier match officiel de CB, à Saint-Brieuc. L'Américain y inscrit la bagatelle de 44 points. Un carton qui fera de nombreux petits, jusqu'à cette victoire d'anthologie de CB devant Denain, dans une salle Du-Bellay chauffée à blanc. Jackson, indéboulonnable, compilera 55 points (ce qui demeure aujourd'hui le plus gros carton offensif d'un joueur de CB). Quelques semaines plus tôt, à Evreux, au terme d'un match où les arbitres firent des leurs, Rudy sort un incroyable tir en corner, au buzzer, qui permit à Cholet d'aller chercher là le seul et unique match nul de l'histoire du club.
Hélas, le talent avait ses limites. Ou plutôt ses perversions. Attaquant hors-paire (32,9 points de moyenne en championnat ; 34,6 points de moyenne en Coupe de France), Jackson exécrait l'acte défensif, ce qui jouera bien des tours à CB lors de cette saison 1983-1984, compliquée à bien des égards. Après un succès face à Berck, Jean-Jacques Keriquel monte d'un ton : " il ne faut pas se faire d'illusion, un match se gagne en défense. Se concentrer uniquement sur l'offensive ainsi que le fait Rudy nuit au rendement de l'équipe ", fustigera le coach choletais.
Jackson quittera CB dès la fin du championnat et fera son come-back aux Etats-Unis, en compagnie de sa femme. Gros caractère, au talent indéniable, il laissera une impression très partagée au club. Il retournera au Venezuela après son passage à Cholet.
- Après 1984 : États-Unis, et Venezuela
- 1983/84 : Cholet Basket (N2)
- Delft (Pays Bas-D1)
- Vénézuela (D1)
- Bagnolet (N1)
- New York Knicks (NBA)
- 1983/84 : Cholet Basket (N2)
- Delft (Pays Bas-D1)
- Vénézuela (D1)
- Bagnolet (N1)
- New York Knicks (NBA)
SAISON
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