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02 mars 1963
Quincy (Illinois, USA)
Américaine
2m08
Iowa
- présentation
- carrière
- palmarès
- saisons à CB
- news
Intérieur très athlétique et réputé très complet avant sa venue à Cholet, Michael Payne ne décevra jamais les espoirs placés en lui, au cours de la saison passée sur les bords de Moine (en 1985/86). CB, alors en Nationale II, a les yeux résolument rivés sur l'élite. Soucieux de densifier son secteur intérieur, il jette son dévolu sur un Américain qui n'est plus un inconnu depuis quelques saisons.
Car Michael Payne, quelques mois auparavant, était venu disputer un match d'exhibition à Genève, en compagnie d'une sélection américaine au sein de laquelle figurait... un certain Michael Jordan ! Plus modestement, le néo-Choletais, originaire de Quincy (Illinois), vient fraîchement d'être couronné meilleur joueur de la très prestigieuse université d'Iowa (qui compte parmis le Big Ten), pas plus tard que la saison précédente (en 1984/85). C'est grâce au recruteur Ron Maurau que Cholet parvient à faire signer celui dont la non-sélection pour les Jeux Olympiques de Los Angeles, en 1984, fut vivement critiquée.
Comme pour beaucoup de joueurs US déracinés, ses débuts avec CB sont en dents de scie. Lors de la première journée de championnat, il essuie même une panne offensive qui font légèrement douter les dirigeants choletais (2 points, 9 rebonds). Des doutes bien vite dissipés. Dès la 3e journée, Tom Becker, le coach choletais, dresse l'éloge de celui qu'il considère déjà comme "l'un des meilleurs joueurs étrangers évoluant en France. Avec son talent, il n'est pas pour autant égoïste. Il sait faire jouer les autres."
D'entrée, donc, Payne endosse le costume du joueur qui est un peu à l'antithèse du stéréotype US de l'époque : ultraoffensif et un poil égocentrique, comme le fut Rudy Jackson en son temps... " On n'a pas besoin d'un nouveau Jackson à Cholet ", dira même Becker, répondant aux interrogations des journalistes sur les copies offensives intéressantes, mais sans plus, de l'Américain. Car l'homme sait aussi défendre. Et de fait, CB est parfaitement bien doté en armes offensives de premier choix (White, Chevrier, Hairston)
Hélas pour CB, sa saison est également nantie de quelques blessures, consécutives par exemple à cet accident de la route qu'il essuya, de retour du Mans, après avoir été chercher sa fiancée à l'aéroport. En février 1986, boitillant, il sauve néanmoins Cholet, au cours d'une fin de match tendue, à Graffenstaden, et lui offre un succès très précieux en vue de l'accession en N1B. Accession que Cholet décrochera lors des deux confrontations d'anthologie à Du Bellay, devant Berck et Gravelines. Comme un symbole, c'est lors de la double confrontation face à Nice, qui offre à CB le titre de champion de France de Nationale II, qu'il se lâche totalement balle en main (37 points lors de la finale aller).
Il quitte finalement Cholet en fin de saison, même si longtemps, les Choletais espérèrent le fait qu'il demeure dans les Mauges, ce qu'il n'a jamais vraiment exclu, d'ailleurs. Il tentera en effet sa chance du côté des Houston Rockets (où il avait été drafté à l'intersaison précédente), mais ne remplit pas son pari, comme le lui avait malheureusement prédit Tom Becker, qui voit en lui un joueur trop altruiste et trop "européen" pour réussir en NBA. En réalité, CB aura encore l'espoir de le faire revenir, à l'aube de la saison 1986/87, car John Shasky (à qui Payne avait lui-même conseillé de s'engager avec Cholet), qui vient de signer à CB, est blessé à la cheville et suscite quelques inquiétudes. En définitive, Payne filera à Rieti, en Italie, où il remplace un certain Rudi Wood, qui dans la foulée fait un essai...à Cholet. Par la suite, Payne évoluera à Monaco (en 1989/90), puis en Australie, avant de mettre un terme à sa carrière à l'orée des années 1990, car gêné par des soucis récurrents au genou. Aujourd'hui encore, son souvenir reste fortement gravé dans les esprits choletais.
Car Michael Payne, quelques mois auparavant, était venu disputer un match d'exhibition à Genève, en compagnie d'une sélection américaine au sein de laquelle figurait... un certain Michael Jordan ! Plus modestement, le néo-Choletais, originaire de Quincy (Illinois), vient fraîchement d'être couronné meilleur joueur de la très prestigieuse université d'Iowa (qui compte parmis le Big Ten), pas plus tard que la saison précédente (en 1984/85). C'est grâce au recruteur Ron Maurau que Cholet parvient à faire signer celui dont la non-sélection pour les Jeux Olympiques de Los Angeles, en 1984, fut vivement critiquée.
Comme pour beaucoup de joueurs US déracinés, ses débuts avec CB sont en dents de scie. Lors de la première journée de championnat, il essuie même une panne offensive qui font légèrement douter les dirigeants choletais (2 points, 9 rebonds). Des doutes bien vite dissipés. Dès la 3e journée, Tom Becker, le coach choletais, dresse l'éloge de celui qu'il considère déjà comme "l'un des meilleurs joueurs étrangers évoluant en France. Avec son talent, il n'est pas pour autant égoïste. Il sait faire jouer les autres."
D'entrée, donc, Payne endosse le costume du joueur qui est un peu à l'antithèse du stéréotype US de l'époque : ultraoffensif et un poil égocentrique, comme le fut Rudy Jackson en son temps... " On n'a pas besoin d'un nouveau Jackson à Cholet ", dira même Becker, répondant aux interrogations des journalistes sur les copies offensives intéressantes, mais sans plus, de l'Américain. Car l'homme sait aussi défendre. Et de fait, CB est parfaitement bien doté en armes offensives de premier choix (White, Chevrier, Hairston)
Hélas pour CB, sa saison est également nantie de quelques blessures, consécutives par exemple à cet accident de la route qu'il essuya, de retour du Mans, après avoir été chercher sa fiancée à l'aéroport. En février 1986, boitillant, il sauve néanmoins Cholet, au cours d'une fin de match tendue, à Graffenstaden, et lui offre un succès très précieux en vue de l'accession en N1B. Accession que Cholet décrochera lors des deux confrontations d'anthologie à Du Bellay, devant Berck et Gravelines. Comme un symbole, c'est lors de la double confrontation face à Nice, qui offre à CB le titre de champion de France de Nationale II, qu'il se lâche totalement balle en main (37 points lors de la finale aller).
Il quitte finalement Cholet en fin de saison, même si longtemps, les Choletais espérèrent le fait qu'il demeure dans les Mauges, ce qu'il n'a jamais vraiment exclu, d'ailleurs. Il tentera en effet sa chance du côté des Houston Rockets (où il avait été drafté à l'intersaison précédente), mais ne remplit pas son pari, comme le lui avait malheureusement prédit Tom Becker, qui voit en lui un joueur trop altruiste et trop "européen" pour réussir en NBA. En réalité, CB aura encore l'espoir de le faire revenir, à l'aube de la saison 1986/87, car John Shasky (à qui Payne avait lui-même conseillé de s'engager avec Cholet), qui vient de signer à CB, est blessé à la cheville et suscite quelques inquiétudes. En définitive, Payne filera à Rieti, en Italie, où il remplace un certain Rudi Wood, qui dans la foulée fait un essai...à Cholet. Par la suite, Payne évoluera à Monaco (en 1989/90), puis en Australie, avant de mettre un terme à sa carrière à l'orée des années 1990, car gêné par des soucis récurrents au genou. Aujourd'hui encore, son souvenir reste fortement gravé dans les esprits choletais.
- 1989/90 : Monaco (N1)
- 1986/87 : Rieti (Italie)
- 1985/86 : Cholet Basket (N2)
- 1981/85 : Université d'Iowa (NCAA)
- 1986/87 : Rieti (Italie)
- 1985/86 : Cholet Basket (N2)
- 1981/85 : Université d'Iowa (NCAA)
- 1985/86 : Champion de France N2
- 1985/86 : Premier de la Saison Régulière N2 Poule B
- 1985 : Drafté par les Houston Rockets (NBA)
- 1985/86 : Premier de la Saison Régulière N2 Poule B
- 1985 : Drafté par les Houston Rockets (NBA)
SAISON
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