3131Minutes
11.6711.67points marqués
4.674.67rebonds
1.831.83passes décisives
12.8312.83evaluation
Moyenne sur la saison
en Pro Aen savoir plus
11 octobre 1977
Dallas, Texas (USA)
Américaine
2m01
116kg
Marié, 4 enfants
West Virginia (NCAA)
- présentation
- carrière
- palmarès
- saisons à CB
- statistiques
- news
- 2012/2013 : Cholet Basket (Pro A). Dans les Mauges, Marcus Goree retrouve Jean-Manuel Sousa, avec qui il effectua ses débuts en France (au Havre), alors que le coach de CB achevait sa carrière de joueur. L'Américain débarque à Cholet avec une valise gonflée d'une victoire en Euroligue en 2008, de 119 matches disputés au sein de la première coupe du Vieux Continent, de trois titres de championnats nationaux (Israël, Italie, Russie), de saisons passées avec certains des plus grands coaches d'Europe (Messina, Blatt,...), et avec l'assurance pour CB que la jeunesse sera sous bonne garde. Propulsé co-capitaine de CB avec Luca Vebobe, l'Américain prend effectivement Rudy Gobert sous son aile, le tout en continuant de bien faire son métier sur les parquets. Cholet n'est nullement un tour d'honneur, et il le fait sentir dès le début de saison, étant LE Choletais de l'automne (14,8 points à 48% à 2 points ; 5,5 rebonds ; 2,2 passes ; 3,2 fautes provoquées pour 14,6 d'évaluation en 32' entre la 1re et la 9e journée). Il fut notamment le tombeur à lui seul de Boulazac, au prix d'un double-double (23 points à 8/12, 10 rebonds, 3 passes et 3 fautes provoquées pour 30 d'éval en 36'). Un rendement qui lui vaudra une place méritée pour le All-Star Game de Bercy (2 points en 15'). L'adresse le fuira souvent ensuite (27% à 3 points sur la saison), avant qu'une grosse faute d'étourderie ne vienne déclencher l'ire de Jean-Manuel Sousa, au terme d'une victoire face à Limoges, à la Meilleraie. Ce soir-là, CB vainquit pourtant le CSP de 8 unités... mais dût concéder le goal-average (-9 à l'aller) après un tir inutile manqué par l'Américain, en toute fin de rencontre ! Ne résumer son influence sur et en-dehors des parquets choletais serait faire fausse route. Et si CB manqua les playoffs d'un rien (9e), il ne le dut certainement pas à son vétéran, qui livra globalement un exercice remarqué (12,7 points à 56% à 2 points ; 4,7 rebonds et 2 passes pour 12,3 d'éval' en 30'). Dommage que l'expérience en EurCup tourne si court (11,7 points à 57% à 2 points ; 4,7 rebonds et 1,8 passe en 6 matches).
- 2011/2012 : PAOK Salonique (Grèce-A1), puis Benetton Trévise (Italie-Série A). A 34 ans, il rejoint pour la première fois la Grèce, mais ne parvient pas à qualifier les siens pour l'Euroligue, en débit d'un tour préliminaire très réussi, à titre perso (17 points, 6 rebonds et 2 contres). Non payé, il quitte le pays en décembre et rejoint un moins plus tard le Benetton Trévise, le club avec lequel il a connu certaines de ses plus belles joies. Ironie du sort, ce sera la dernière du Benetton dans l'élite italienne, la famille du même nom ayant fait le choix de se retirer du milieu sportif en fin de saison. Entretemps, Goree y retrouve ses jambes de 20 ans. Se rappelant au bon souvenir de l'Italie, il se fond d'ailleurs dans un costume assez peu inné de joueur de séries. Ainsi fait-il plier Rome à lui tout seul dans le money-time, en inscrivant notamment un 3/3 à 3 points dans les deux dernières minutes. Et Trévise s'imposera lors des prolongations ! Hélas, malgré l'activité de l'Américain, Trévise manquera les playoffs (13,1 points à 48,2% à 3 points ; 5,4 rebonds). En EuroCup, il met à profit toute son expérience au service du club transalpin. Notamment lors d'une victoire face à Cholet, dont il est l'artisan majeur (19 points à seulement 7/21 cependant, 6 rebonds, 2 passes et 1 contre).
- 2010/2011 : Braunschweig (Allemagne-1.Bundesliga). Coéquipier d'un certain Heiko Schaffartzik cette saison-ci, il part plus ou moins à égalité avec Jason Cain au poste d'ailier fort. Mais face à Bayreuth, il met de suite le "la" (24 points et 11 rebonds en 31'), lors de la 1re journée. Il est incontestablement l'homme fort du début de saison, et parvient à nouveau à qualifier les siens pour une nouvelle campagne de playoffs. La dernière de sa carrière... qui ne sera d'ailleurs pas fructueuse. Mais une fois encore, Goree a fait le taf (11,7 points à 55% à 2 points ; 5,2 rebonds).
- 2009/2010 : Braunschweig (Allemagne-1.Bundesliga). Sans club en début de saison, il s'engage finalement avec le club de Basse-Saxe en janvier, après qu'Harding Nana ait été coupé. S'il prend le train en route, dans ce roster très américanisé, il récupère la plénitude de ses moyens et livre une saison au bilan inespéré, puisque son club se hisse jusqu'en demi-finale du championnat. D'autant que celui-ci ne s'était plus hissé en playoffs depuis 9 ans ! Playoffs durant lesquels Goree se montre très régulier, et surtout très adroit de loin (12,3 points à 54% à 3 points !! ; 4,7 rebonds pour 14,1 d'évaluation en 26'). Dans la continuité de 14 matches de saison régulière où il a donc retrouvé son rythme de croisière (12,3 points à 55% à 2 points ; 5,7 rebonds ; 1,1 contre), même s'il aura manqué une comparaison européenne. Conquis néanmoins, il prolonge l'aventure pour la saison suivante.
- 2008/2009 : Saint-Petersbourg (Russie-Superleague). Il rejoint un club bien moins huppé du championnat de Russie, par ailleurs éliminé du tour préliminaire d'EuroCup. Voilà pour le tableau, guère reluisant sur le papier, surtout après les succès de la saison précédente. Moins performant en attaque, l'Américain monte en puissance au fil du championnat, au point d'établir son record de points à l'aube des playoffs (33 points à 12/18, assortis de 12 rebonds, le tout en 35'). Mais Kazan a raison de son club dès le premier tour de playoffs. Globalement, Goree est loin de ses standards passés (9,6 points à 52% à 2 points ; 5,9 rebonds - 5e moyenne de la ligue - en 23'), surtout derrière l'arc (seulement 28%). Il faillit pourtant bien se consoler en fin de saison, en disputant le Final Four de l'Eurochallenge à Bologne. Mais il est sorti en demi-finale... par CB, au terme d'une belle aventure (8,7 points à 51% à 2 points ; 5,9 rebonds ; 1,6 faute provoquée en 25').
- 2007/2008 : CSKA Moscou (Russie-Superleague). Voilà la saison la plus garnie collectivement de sa carrière professionnelle, et de loin. Au sein du club moscovite, il retrouve son premier coach à Trévise, Ettore Messina, mais aussi Zizis et Siskauskas, et ne compte que des gros CV autour de lui (David Andersen, le vétéran Pashutin, Papaloukas, etc...). Il part en qualité de doublure de Matjaz Smodis, mais sait parfaitement sortir du bois dès lors qu'on fait appel à lui, en sortie de banc (14 points à 2/3 à 3 points, 14 rebonds et 3 contres pour 29 d'éval' face au Dynamo Moscou). Au final, la copie est honorable, dans un roster où le droit à l'erreur est presque banni (9,3 points à 59% à 2 points ; 4,6 rebonds ; 1,4 passe). Meilleur contreur de la Superleague (1,2 contre par match), dont son club sort vainqueur, il écrit la plus belle ligne de son palmarès en remportant l'Euroligue, compétition dont le CSKA était le favori (et le finaliste sortant), en dominant aisément le Maccabi Tel-Aviv en finale. Moins précieux à compter des quarts de finale, Goree est cité par ses coéquipiers pour son exemplarité, en plus d'une bonne saison de back-up (7,1 points à 46% à 2 points ; 4,9 rebonds en 24'). S'il a pourtant signé un contrat de trois ans, il quitte le CSKA.
- 2006/2007 : Benetton Trévise (Italie-Série A). Utilisé sensiblement de la même manière dans les deux compétitions, Goree se montre étonnement supérieur en Euroligue, comparativement au championnat national, où il reste d'ailleurs très compétitif (11,9 points à 52% à 2 points et 41% à 3 points ; 6,2 rebonds). En réalité, c'est le symbole même de la saison du club italien, qui manque totalement sa saison à l'échelle nationale (11e et privé de playoffs, une première depuis 17 ans !). En Coupe d'Europe termineront 3e de leur poule du Top 16, avec un grand Goree en guise de moteur (24 points à 4/6 à 3 points pour 35 d'éval' contre Malaga), en se montrant décisif lors d'une victoire face au Barça (8/11 au tir). Bref, un modèle de prestation générale, pour sa 5e campagne d'Euroligue (12,7 points à 52% à 2 points ; 6,4 rebonds en 30' ; 18 matches joués). En prime, il se paiera cette année le luxe de contrer très sévèrement la légende Dejan Bodiroga, venue terminer sa carrière à Rome.
- 2005/2006 : Benetton Trévise (Italie-Série A). Ravitaillé par Nikos Zizis, il prend une nouvelle dimension dans le championnat italien, au sein duquel il retrouve son coach du Maccabi, David Blatt. Il intègre le top 5 des meilleurs rebondeurs (4e avec 8,2 rebonds), et améliore sensiblement son adresse près du cercle (54%). En prime, un tir derrière l'arc qui s'aiguise (36%). Les résultats suivent : le Benetton est sacré champion d'Italie après un match 4 d'anthologie en finale, face à Bologne (17 points et 6 rebonds). En Euroligue, ses stats sont sensiblement identiques à celles de l'année passée (11,3 points à 47% à 2 points ; 6,6 rebonds).
- 2004/2005 : Benetton Trévise (Italie-Série A). Engagé par le champion d'Italie, qui connaît alors certaines de ses meilleures heures (avant son dépôt de bilan en 2012), il est le protégé du grand Ettore Messina et le coéquipier de quelques-unes des gloires du moment, dont Ramunas Siskauskas ou encore Denis Marconato. Goree lui-même se fait une place au soleil (13,5 points à 48% à 2 points ; 7 rebonds) en étant le meilleur élément à l'évaluation (15,3) de sa formation. Il montre surtout une régularité de métronome (26 points à 9/12 et 13 rebonds contre Rome), mais marque quelque peu le pas en playoffs, dont lui et le Benetton sont sortis dès les demi-finales, après une première place en saison régulière. Entretemps, l'Américain prend une Coupe d'Italie et s'invite au All-Star Game. En Euroligue, si sa rentabilité offensive est un peu moindre, le club italien manque de peu de se hisser jusqu'en huitièmes de finale (11,8 points ; 5,9 rebonds ; 2,1 passes).
- 2003/2004 : Gran Canaria (Espagne-Liga ACB). Pour ses débuts dans la première ligue d'Europe, il forme une paire de feu avec Fran Vazquez à l'intérieur. C'est le cas notamment en championnat, où il tourne quasiment à un double-double de moyenne (17,3 points à 47% à 2 points ; 8,6 rebonds en 32'). Un record à 27 points et 13 rebonds contre Estudiantes, avant de pousser Barcelone à un match 4 en quarts de finale de playoffs. En Uleb, il signe 6 double-doubles en 12 matches (12,8 points ; 8 rebonds), dont deux en huitièmes de finale devant le Real de Madrid (22 points et 11 rebonds à l'aller ; 10 points et 11 rebonds au retour), mais sa formation doit plier. Bref, il fait oublier l'excellent Larry Lewis au même poste, lequel avait marqué les esprits la saison précédente. Jusqu'au terme de sa carrière, il pensa revenir un jour à Las Palmas, dans ce soin d'Espagne qu'il apprit à apprécier. Même si son retour ne s'est jamais concrétisé.
- 2002/2003 : Maccabi Tel-Aviv (Israël-Premier League). Au même titre que la saison précédente, les 8 mois passés en Israël sont affectivement les plus respectables pour l'Américain, au sein d'un club qui compte 42 titres de champion national. Une tradition que Goree n'efface pas : sous la direction de David Blatt, il est même plus que dominant en championnat (13,8 points ; 6,2 rebonds et 1,2 passe). En Euroligue, le Maccabi de Nikola Vujcic se sort de la phase de poules, mais se heurte au Benetton de Trévise lors du top 16. Goree, lui se fait la main dans la plus grande compétition du continent (10 points et 5,7 rebonds en 20 matches). Par ailleurs vainqueur de la Coupe d'Israël, il échoue en finale de la Ligue Adriatique (13 points et 5,1 rebonds en 33 matches). Seule ombre au tableau : il aura, tout au long de la saison, subit les affres d'une pubalgie persistante.
- 2001/2002 : Francfort Opel Skyliners (Allemagne-1.Bundesliga). Après un premier galop d'essai réussi dans le Vieux Continent, il part se frotter à la Bundesliga. A titre personnel, l'exercice comptera parmi les meilleurs, selon les propres dires du joueur. Sur le terrain, les Skyliners terminent en tête de la saison régulière, et sont défaits en finale de Coupe d'Allemagne. Pour Goree, qui prend part au All-Star Game, c'est un nouvel essai transformé (19,5 points ; 9,3 rebonds ; 1,3 rebonds). En juillet, il dispute la Summer League d'Orlando avec les Bucks de Milwaukee, et est repéré par David Blatt, qui lui propose illico un gros contrat au Maccabi Tel-Aviv.
- 2000/2001 : Le Havre (Pro B). C'est sous les ordres de Michel Gomez qu'il démarre sa carrière professionnelle, et a fortiori sa carrière européenne. Il est alors le coéquipier de l'ex-Choletais Franck Tchiloemba... et de Jean-Manuel Sousa, qui sera son coach à CB 12 ans plus tard. Pour Goree, c'est une totale réussite (18,6 points à 57,7% à 2 points ; 9,1 rebonds - 3e moyenne de Pro A - et 2,1 passes en 38' ; 30 matches joués) qui aurait pourtant pu tourner court, car Michel Gomez a un temps hésité à conserver le jeune joueur US, qu'il ne pensait pas apte à évoluer sur les postes 3 et 4. Pour la Saint-Thomas, le bâptême du feu se termine en beauté. C'est lors de la dernière journée, avec une victoire face à Evreux (70-61), son concurrent direct, que le club normand valide son ticket pour une 2e saison dans l'élite.
Formation : En mars 2018, Marcus Goree était encore classé 20e meilleur joueur de l'histoire de sa fac, par laquelle fut formé Jerry West et où passa également Kevin Jones, qui fut choletais lors de la saison 2014/2015. En effet, Goree sera la porte-drapeau et le leader naturel de son université, qui connut il est vrai un moment creux à la fin des années 1990. En quatre années passées sous la bannière de West Viriginia, ce poste 4 très physique n'aura participé qu'à une seule reprise au tournoi NCAA, en 1997/1998, qui fut par ailleurs l'année de l'émancipation de l'Américain (8 points à 54% à 2 points ; 5,2 rebonds et 1,1 contre en 33 matches). En 1998/1999, il évoluera avec Chris Moss, un temps passé par la Pro B (Golbey-Epinal). Lors de ses deux dernières années en NCAA, Marcus Goree intégrera largement les "tops" de la conférence Big East, notamment à la marque (6e en 1998/1999 avec 16,6 points de moyenne), au rebond (5e en 1998/1999 avec 7,9 rebonds ; 4e en 1999/2000 avec 8,3 prises), et au contre (3e en 1999/2000 avec 2,5 blocks par match). Après une invitation au tournoi de Portsmouth, réservé aux joueurs qui terminent leur année senior en NCAA, il sera drafté dans 3 ligues mineures américaines : l'ABA (au 4e tour par Tampa Bay), la CBA (6e choix du premier tour, par Connecticut Pride), et l'IBL (4e tour, par Mexico Slam Bandits). En dépit d'une Summer League disputée avec les New Jersey Nets en 2000, il ne sera en revanche pas drafté en NBA.
Biographie : Mars Goree est né à Dallas. Ce n'est que vers l'âge de 15 ans qu'il commence à s'intéresser au basket. Il devient alors un suiveur assidu de la NBA, et en particulier de Shawn Kemp, Penny Hardaway et Shaquille O’Neal. Aime le paintball, la pêche sportive, ainsi que les films de Halle Berry et Will Smith. Il lit quotidiennement USA Today. A Trèvise, il était surnommé "le Tigre". Il est marié à Iesha, qui lui donne un premier enfant en 2007. Il a aujourd'hui trois garçons et une fille et occupe un poste de directeur des opérations d'une compagnie de transports. Il envisage par ailleurs d'ouvrir un restaurant dont il a déjà le nom ("Hoop Restaurant"), qui fait référence à sa carrière de joueur.
- 2011/2012 : PAOK Salonique (Grèce-A1), puis Benetton Trévise (Italie-Série A). A 34 ans, il rejoint pour la première fois la Grèce, mais ne parvient pas à qualifier les siens pour l'Euroligue, en débit d'un tour préliminaire très réussi, à titre perso (17 points, 6 rebonds et 2 contres). Non payé, il quitte le pays en décembre et rejoint un moins plus tard le Benetton Trévise, le club avec lequel il a connu certaines de ses plus belles joies. Ironie du sort, ce sera la dernière du Benetton dans l'élite italienne, la famille du même nom ayant fait le choix de se retirer du milieu sportif en fin de saison. Entretemps, Goree y retrouve ses jambes de 20 ans. Se rappelant au bon souvenir de l'Italie, il se fond d'ailleurs dans un costume assez peu inné de joueur de séries. Ainsi fait-il plier Rome à lui tout seul dans le money-time, en inscrivant notamment un 3/3 à 3 points dans les deux dernières minutes. Et Trévise s'imposera lors des prolongations ! Hélas, malgré l'activité de l'Américain, Trévise manquera les playoffs (13,1 points à 48,2% à 3 points ; 5,4 rebonds). En EuroCup, il met à profit toute son expérience au service du club transalpin. Notamment lors d'une victoire face à Cholet, dont il est l'artisan majeur (19 points à seulement 7/21 cependant, 6 rebonds, 2 passes et 1 contre).
- 2010/2011 : Braunschweig (Allemagne-1.Bundesliga). Coéquipier d'un certain Heiko Schaffartzik cette saison-ci, il part plus ou moins à égalité avec Jason Cain au poste d'ailier fort. Mais face à Bayreuth, il met de suite le "la" (24 points et 11 rebonds en 31'), lors de la 1re journée. Il est incontestablement l'homme fort du début de saison, et parvient à nouveau à qualifier les siens pour une nouvelle campagne de playoffs. La dernière de sa carrière... qui ne sera d'ailleurs pas fructueuse. Mais une fois encore, Goree a fait le taf (11,7 points à 55% à 2 points ; 5,2 rebonds).
- 2009/2010 : Braunschweig (Allemagne-1.Bundesliga). Sans club en début de saison, il s'engage finalement avec le club de Basse-Saxe en janvier, après qu'Harding Nana ait été coupé. S'il prend le train en route, dans ce roster très américanisé, il récupère la plénitude de ses moyens et livre une saison au bilan inespéré, puisque son club se hisse jusqu'en demi-finale du championnat. D'autant que celui-ci ne s'était plus hissé en playoffs depuis 9 ans ! Playoffs durant lesquels Goree se montre très régulier, et surtout très adroit de loin (12,3 points à 54% à 3 points !! ; 4,7 rebonds pour 14,1 d'évaluation en 26'). Dans la continuité de 14 matches de saison régulière où il a donc retrouvé son rythme de croisière (12,3 points à 55% à 2 points ; 5,7 rebonds ; 1,1 contre), même s'il aura manqué une comparaison européenne. Conquis néanmoins, il prolonge l'aventure pour la saison suivante.
- 2008/2009 : Saint-Petersbourg (Russie-Superleague). Il rejoint un club bien moins huppé du championnat de Russie, par ailleurs éliminé du tour préliminaire d'EuroCup. Voilà pour le tableau, guère reluisant sur le papier, surtout après les succès de la saison précédente. Moins performant en attaque, l'Américain monte en puissance au fil du championnat, au point d'établir son record de points à l'aube des playoffs (33 points à 12/18, assortis de 12 rebonds, le tout en 35'). Mais Kazan a raison de son club dès le premier tour de playoffs. Globalement, Goree est loin de ses standards passés (9,6 points à 52% à 2 points ; 5,9 rebonds - 5e moyenne de la ligue - en 23'), surtout derrière l'arc (seulement 28%). Il faillit pourtant bien se consoler en fin de saison, en disputant le Final Four de l'Eurochallenge à Bologne. Mais il est sorti en demi-finale... par CB, au terme d'une belle aventure (8,7 points à 51% à 2 points ; 5,9 rebonds ; 1,6 faute provoquée en 25').
- 2007/2008 : CSKA Moscou (Russie-Superleague). Voilà la saison la plus garnie collectivement de sa carrière professionnelle, et de loin. Au sein du club moscovite, il retrouve son premier coach à Trévise, Ettore Messina, mais aussi Zizis et Siskauskas, et ne compte que des gros CV autour de lui (David Andersen, le vétéran Pashutin, Papaloukas, etc...). Il part en qualité de doublure de Matjaz Smodis, mais sait parfaitement sortir du bois dès lors qu'on fait appel à lui, en sortie de banc (14 points à 2/3 à 3 points, 14 rebonds et 3 contres pour 29 d'éval' face au Dynamo Moscou). Au final, la copie est honorable, dans un roster où le droit à l'erreur est presque banni (9,3 points à 59% à 2 points ; 4,6 rebonds ; 1,4 passe). Meilleur contreur de la Superleague (1,2 contre par match), dont son club sort vainqueur, il écrit la plus belle ligne de son palmarès en remportant l'Euroligue, compétition dont le CSKA était le favori (et le finaliste sortant), en dominant aisément le Maccabi Tel-Aviv en finale. Moins précieux à compter des quarts de finale, Goree est cité par ses coéquipiers pour son exemplarité, en plus d'une bonne saison de back-up (7,1 points à 46% à 2 points ; 4,9 rebonds en 24'). S'il a pourtant signé un contrat de trois ans, il quitte le CSKA.
- 2006/2007 : Benetton Trévise (Italie-Série A). Utilisé sensiblement de la même manière dans les deux compétitions, Goree se montre étonnement supérieur en Euroligue, comparativement au championnat national, où il reste d'ailleurs très compétitif (11,9 points à 52% à 2 points et 41% à 3 points ; 6,2 rebonds). En réalité, c'est le symbole même de la saison du club italien, qui manque totalement sa saison à l'échelle nationale (11e et privé de playoffs, une première depuis 17 ans !). En Coupe d'Europe termineront 3e de leur poule du Top 16, avec un grand Goree en guise de moteur (24 points à 4/6 à 3 points pour 35 d'éval' contre Malaga), en se montrant décisif lors d'une victoire face au Barça (8/11 au tir). Bref, un modèle de prestation générale, pour sa 5e campagne d'Euroligue (12,7 points à 52% à 2 points ; 6,4 rebonds en 30' ; 18 matches joués). En prime, il se paiera cette année le luxe de contrer très sévèrement la légende Dejan Bodiroga, venue terminer sa carrière à Rome.
- 2005/2006 : Benetton Trévise (Italie-Série A). Ravitaillé par Nikos Zizis, il prend une nouvelle dimension dans le championnat italien, au sein duquel il retrouve son coach du Maccabi, David Blatt. Il intègre le top 5 des meilleurs rebondeurs (4e avec 8,2 rebonds), et améliore sensiblement son adresse près du cercle (54%). En prime, un tir derrière l'arc qui s'aiguise (36%). Les résultats suivent : le Benetton est sacré champion d'Italie après un match 4 d'anthologie en finale, face à Bologne (17 points et 6 rebonds). En Euroligue, ses stats sont sensiblement identiques à celles de l'année passée (11,3 points à 47% à 2 points ; 6,6 rebonds).
- 2004/2005 : Benetton Trévise (Italie-Série A). Engagé par le champion d'Italie, qui connaît alors certaines de ses meilleures heures (avant son dépôt de bilan en 2012), il est le protégé du grand Ettore Messina et le coéquipier de quelques-unes des gloires du moment, dont Ramunas Siskauskas ou encore Denis Marconato. Goree lui-même se fait une place au soleil (13,5 points à 48% à 2 points ; 7 rebonds) en étant le meilleur élément à l'évaluation (15,3) de sa formation. Il montre surtout une régularité de métronome (26 points à 9/12 et 13 rebonds contre Rome), mais marque quelque peu le pas en playoffs, dont lui et le Benetton sont sortis dès les demi-finales, après une première place en saison régulière. Entretemps, l'Américain prend une Coupe d'Italie et s'invite au All-Star Game. En Euroligue, si sa rentabilité offensive est un peu moindre, le club italien manque de peu de se hisser jusqu'en huitièmes de finale (11,8 points ; 5,9 rebonds ; 2,1 passes).
- 2003/2004 : Gran Canaria (Espagne-Liga ACB). Pour ses débuts dans la première ligue d'Europe, il forme une paire de feu avec Fran Vazquez à l'intérieur. C'est le cas notamment en championnat, où il tourne quasiment à un double-double de moyenne (17,3 points à 47% à 2 points ; 8,6 rebonds en 32'). Un record à 27 points et 13 rebonds contre Estudiantes, avant de pousser Barcelone à un match 4 en quarts de finale de playoffs. En Uleb, il signe 6 double-doubles en 12 matches (12,8 points ; 8 rebonds), dont deux en huitièmes de finale devant le Real de Madrid (22 points et 11 rebonds à l'aller ; 10 points et 11 rebonds au retour), mais sa formation doit plier. Bref, il fait oublier l'excellent Larry Lewis au même poste, lequel avait marqué les esprits la saison précédente. Jusqu'au terme de sa carrière, il pensa revenir un jour à Las Palmas, dans ce soin d'Espagne qu'il apprit à apprécier. Même si son retour ne s'est jamais concrétisé.
- 2002/2003 : Maccabi Tel-Aviv (Israël-Premier League). Au même titre que la saison précédente, les 8 mois passés en Israël sont affectivement les plus respectables pour l'Américain, au sein d'un club qui compte 42 titres de champion national. Une tradition que Goree n'efface pas : sous la direction de David Blatt, il est même plus que dominant en championnat (13,8 points ; 6,2 rebonds et 1,2 passe). En Euroligue, le Maccabi de Nikola Vujcic se sort de la phase de poules, mais se heurte au Benetton de Trévise lors du top 16. Goree, lui se fait la main dans la plus grande compétition du continent (10 points et 5,7 rebonds en 20 matches). Par ailleurs vainqueur de la Coupe d'Israël, il échoue en finale de la Ligue Adriatique (13 points et 5,1 rebonds en 33 matches). Seule ombre au tableau : il aura, tout au long de la saison, subit les affres d'une pubalgie persistante.
- 2001/2002 : Francfort Opel Skyliners (Allemagne-1.Bundesliga). Après un premier galop d'essai réussi dans le Vieux Continent, il part se frotter à la Bundesliga. A titre personnel, l'exercice comptera parmi les meilleurs, selon les propres dires du joueur. Sur le terrain, les Skyliners terminent en tête de la saison régulière, et sont défaits en finale de Coupe d'Allemagne. Pour Goree, qui prend part au All-Star Game, c'est un nouvel essai transformé (19,5 points ; 9,3 rebonds ; 1,3 rebonds). En juillet, il dispute la Summer League d'Orlando avec les Bucks de Milwaukee, et est repéré par David Blatt, qui lui propose illico un gros contrat au Maccabi Tel-Aviv.
- 2000/2001 : Le Havre (Pro B). C'est sous les ordres de Michel Gomez qu'il démarre sa carrière professionnelle, et a fortiori sa carrière européenne. Il est alors le coéquipier de l'ex-Choletais Franck Tchiloemba... et de Jean-Manuel Sousa, qui sera son coach à CB 12 ans plus tard. Pour Goree, c'est une totale réussite (18,6 points à 57,7% à 2 points ; 9,1 rebonds - 3e moyenne de Pro A - et 2,1 passes en 38' ; 30 matches joués) qui aurait pourtant pu tourner court, car Michel Gomez a un temps hésité à conserver le jeune joueur US, qu'il ne pensait pas apte à évoluer sur les postes 3 et 4. Pour la Saint-Thomas, le bâptême du feu se termine en beauté. C'est lors de la dernière journée, avec une victoire face à Evreux (70-61), son concurrent direct, que le club normand valide son ticket pour une 2e saison dans l'élite.
Formation : En mars 2018, Marcus Goree était encore classé 20e meilleur joueur de l'histoire de sa fac, par laquelle fut formé Jerry West et où passa également Kevin Jones, qui fut choletais lors de la saison 2014/2015. En effet, Goree sera la porte-drapeau et le leader naturel de son université, qui connut il est vrai un moment creux à la fin des années 1990. En quatre années passées sous la bannière de West Viriginia, ce poste 4 très physique n'aura participé qu'à une seule reprise au tournoi NCAA, en 1997/1998, qui fut par ailleurs l'année de l'émancipation de l'Américain (8 points à 54% à 2 points ; 5,2 rebonds et 1,1 contre en 33 matches). En 1998/1999, il évoluera avec Chris Moss, un temps passé par la Pro B (Golbey-Epinal). Lors de ses deux dernières années en NCAA, Marcus Goree intégrera largement les "tops" de la conférence Big East, notamment à la marque (6e en 1998/1999 avec 16,6 points de moyenne), au rebond (5e en 1998/1999 avec 7,9 rebonds ; 4e en 1999/2000 avec 8,3 prises), et au contre (3e en 1999/2000 avec 2,5 blocks par match). Après une invitation au tournoi de Portsmouth, réservé aux joueurs qui terminent leur année senior en NCAA, il sera drafté dans 3 ligues mineures américaines : l'ABA (au 4e tour par Tampa Bay), la CBA (6e choix du premier tour, par Connecticut Pride), et l'IBL (4e tour, par Mexico Slam Bandits). En dépit d'une Summer League disputée avec les New Jersey Nets en 2000, il ne sera en revanche pas drafté en NBA.
Biographie : Mars Goree est né à Dallas. Ce n'est que vers l'âge de 15 ans qu'il commence à s'intéresser au basket. Il devient alors un suiveur assidu de la NBA, et en particulier de Shawn Kemp, Penny Hardaway et Shaquille O’Neal. Aime le paintball, la pêche sportive, ainsi que les films de Halle Berry et Will Smith. Il lit quotidiennement USA Today. A Trèvise, il était surnommé "le Tigre". Il est marié à Iesha, qui lui donne un premier enfant en 2007. Il a aujourd'hui trois garçons et une fille et occupe un poste de directeur des opérations d'une compagnie de transports. Il envisage par ailleurs d'ouvrir un restaurant dont il a déjà le nom ("Hoop Restaurant"), qui fait référence à sa carrière de joueur.
- 2014/15 : Atletico Aguada (Uruguay-LUB)
- 2013/14 : Uniceub/BRB/Brasilia (Brésil-NBB)
- 2012/13 : Cholet Basket (Pro A)
- 2011/12 : PAOK Salonique (Grèce-A1) puis Benetton Trévise (Italie-SerieA)
- 2009/11 : New Yorker Phantoms Braunschweig (Allemagne-BBL)
- 2008/09 : Triumph Moscou (Russie-Superleague)
- 2007/08 : CSKA Moscou (Russie-Superleague)
- 2004/07 : Benetton Trévise (Italie-SerieA)
- 2003/04 : Auna Gran Canaria (Espagne-ACB)
- 2002/03 : Maccabi Tel-Aviv (Israel-PremierLeague)
- Eté 2002 : Summer League d'Orlando avec les Milwaukee Bucks (NBA)
- 2001/02 : Frankfort Opel Skyliners (Allemagne-BBL)
- Eté 2001 : Summer League de Los Angeles avec les Memphis Grizzlies (NBA)
- 2000/01 : Le Havre (Pro A)
- Eté 2000 : Summer League d'Orlando avec Les New Jersey Nets (NBA)
- 1998/00 : West Virginia (NCAA)
- 2013/14 : Uniceub/BRB/Brasilia (Brésil-NBB)
- 2012/13 : Cholet Basket (Pro A)
- 2011/12 : PAOK Salonique (Grèce-A1) puis Benetton Trévise (Italie-SerieA)
- 2009/11 : New Yorker Phantoms Braunschweig (Allemagne-BBL)
- 2008/09 : Triumph Moscou (Russie-Superleague)
- 2007/08 : CSKA Moscou (Russie-Superleague)
- 2004/07 : Benetton Trévise (Italie-SerieA)
- 2003/04 : Auna Gran Canaria (Espagne-ACB)
- 2002/03 : Maccabi Tel-Aviv (Israel-PremierLeague)
- Eté 2002 : Summer League d'Orlando avec les Milwaukee Bucks (NBA)
- 2001/02 : Frankfort Opel Skyliners (Allemagne-BBL)
- Eté 2001 : Summer League de Los Angeles avec les Memphis Grizzlies (NBA)
- 2000/01 : Le Havre (Pro A)
- Eté 2000 : Summer League d'Orlando avec Les New Jersey Nets (NBA)
- 1998/00 : West Virginia (NCAA)
- 2014/15 : Participation au All Star Game Brésilien
- 2014/15 : Champion de la Liga Sudamericana
- 2012/13 : Participation au All Star Game LNB
- 2010/11 : Finaliste de la Coupe d'Allemagne
- 2010/11 : Participation au All Star Game Allemand
- 2007/08 : Champion de Russie
- 2007/08 : Elu Défenseur de l'Année en Russie
- 2007/08 : Meilleur Contreur de Russie
- 2007/08 : Premier de la Saison Régulière de Russie
- 2007/08 : Vainqueur de l'Euroleague
- 2006/07 : Vainqueur de la Coupe d'Italie
- 2005/06 : Champion d'Italie
- 2005/06 : Premier de la Saison Régulière d'Italie
- 2005/06 : Vainqueur de la SuperCoupe d'Italie
- 2004/05 : Premier de la Saison Régulière d'Italie
- 2004/05 : Vainqueur de la Coupe d'Italie
- 2004/05 : Participation au All Star Game Italien
- 2004/05 : Finaliste de la SuperCoupe d'Italie
- 2003/04 : Vainqueur de la SuperCoupe d'Italie
- 2002/03 : Champion d'Israel
- 2002/03 : Finaliste de l'Adriatic League
- 2002/03 : Vainqueur de la Coupe d'Israel
- 2001/02 : Finaliste de la Coupe d'Allemagne
- 2001/02 : Participation au All Star Game Allemand
- 2000 : Drafté au Quatrième Tour en 30ème Position par les New Mexico Bandits (IBL)
- 2000 : Drafté au Premier Tour en 6ème Position par les Connecticut Pride (CBA)
- 2000 : Drafté au Quatrième Tour en 33ème Position par les Tampa Bay ThunderDawgs (ABA)
- 1999/00 : Elu dans la Troisième Equipe All Big East
- 1998/99 : Elu dans la Seconde Equipe All Big East
- 2014/15 : Champion de la Liga Sudamericana
- 2012/13 : Participation au All Star Game LNB
- 2010/11 : Finaliste de la Coupe d'Allemagne
- 2010/11 : Participation au All Star Game Allemand
- 2007/08 : Champion de Russie
- 2007/08 : Elu Défenseur de l'Année en Russie
- 2007/08 : Meilleur Contreur de Russie
- 2007/08 : Premier de la Saison Régulière de Russie
- 2007/08 : Vainqueur de l'Euroleague
- 2006/07 : Vainqueur de la Coupe d'Italie
- 2005/06 : Champion d'Italie
- 2005/06 : Premier de la Saison Régulière d'Italie
- 2005/06 : Vainqueur de la SuperCoupe d'Italie
- 2004/05 : Premier de la Saison Régulière d'Italie
- 2004/05 : Vainqueur de la Coupe d'Italie
- 2004/05 : Participation au All Star Game Italien
- 2004/05 : Finaliste de la SuperCoupe d'Italie
- 2003/04 : Vainqueur de la SuperCoupe d'Italie
- 2002/03 : Champion d'Israel
- 2002/03 : Finaliste de l'Adriatic League
- 2002/03 : Vainqueur de la Coupe d'Israel
- 2001/02 : Finaliste de la Coupe d'Allemagne
- 2001/02 : Participation au All Star Game Allemand
- 2000 : Drafté au Quatrième Tour en 30ème Position par les New Mexico Bandits (IBL)
- 2000 : Drafté au Premier Tour en 6ème Position par les Connecticut Pride (CBA)
- 2000 : Drafté au Quatrième Tour en 33ème Position par les Tampa Bay ThunderDawgs (ABA)
- 1999/00 : Elu dans la Troisième Equipe All Big East
- 1998/99 : Elu dans la Seconde Equipe All Big East
SAISON
Afficher plus..saison Saison | club Nom du club | compétition Nom de la compétition | matches Nombre de matches | min Temps de jeu | pts Nombre de points | %tirs Pourcentage aux tirs | %2pts Pourcentage aux tirs à deux points | %3pts Pourcentage aux tirs à trois points | %lf POURCENTAGE aux LANCERS-FRANCS | ro NOMBRE DE REBONDS OFFENSIFS | rd NOMBRE DE REBONDS DÉFENSIFS | rt NOMBRE TOTAL DE REBONDS | ct Nombre de contres | pd Nombre de passes décisives | int Nombre d'interceptions | bp Nombre de balles perdues | fte NOMBRE DE FAUTES INDIVIDUELLES | eval évaluation | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2012-2013 | Cholet | Eurocup | 6 | 31.7 | 11.7 | 55.8% | 56.8% | 21.4% | 73.1% | 1.3 | 3.3 | 4.6 | 0.3 | 1.8 | 0.7 | 0.7 | 1.7 | 12.8 | |
2012-2013 | Cholet | Pro A | 28 | 30.6 | 12.7 | 52.5% | 56.7% | 29% | 72.7% | 1.3 | 3.4 | 4.7 | 0.7 | 2 | 0.6 | 1.9 | 1.5 | 12.7 | |
2011-2012 | PAOK | Eurocup | 5 | 33.2 | 14.2 | 44.2% | 43.8% | 33.3% | 55% | 0.8 | 3.8 | 4.6 | 0.2 | 0.8 | 2 | 1.2 | 1.8 | 11 | |
2011-2012 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A | 18 | 32.1 | 13.1 | 52.2% | 47.3% | 48.2% | 73.2% | 1.8 | 3.6 | 5.4 | 0.3 | 1.5 | 1.1 | 1.6 | 1.7 | 13.7 | |
2011-2012 | PAOK | Greece - Heba A1 | 10 | 36.1 | 12.1 | 49.6% | 45.9% | 30.4% | 75.9% | 2.3 | 4.8 | 7.1 | 0.4 | 1.1 | 0.8 | 1.4 | 1.9 | 13.2 | |
2011-2012 | PAOK | Euroleague - Qualifying Rounds | 1 | 33 | 17 | 62.5% | 50% | 50% | 100% | 3 | 3 | 6 | 2 | 0 | 0 | 1 | 2 | 18 | |
2011-2012 | Benetton Treviso | Eurocup | 6 | 30 | 9.3 | 42.6% | 45.2% | 23.5% | 66.7% | 1.3 | 3.3 | 4.6 | 0.7 | 0.5 | 0.8 | 0.8 | 1.7 | 8.7 | |
2010-2011 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - BBL Play-Offs | 5 | 26.6 | 12.4 | 47% | 46.9% | 36.4% | 66.7% | 1 | 2.2 | 3.2 | 0.4 | 1.2 | 0.8 | 1 | 2.2 | 10 | |
2010-2011 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - easyCredit BB | 32 | 27.5 | 11.6 | 56.1% | 56% | 26.9% | 75.6% | 1.8 | 3.7 | 5.5 | 1.1 | 1.2 | 0.7 | 1.3 | 1.2 | 13.6 | |
2010-2011 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - easyCredit BB Play-Offs | 5 | 26.6 | 12.4 | 47% | 46.9% | 36.4% | 66.7% | 1 | 2.2 | 3.2 | 0.4 | 1.2 | 0.8 | 1 | 2.2 | 10 | |
2010-2011 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - BBL | 32 | 27.5 | 11.6 | 56.1% | 56% | 26.9% | 75.6% | 1.8 | 3.7 | 5.5 | 1.1 | 1.2 | 0.7 | 1.3 | 1.2 | 13.6 | |
2009-2010 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - BBL | 14 | 25.8 | 12.2 | 61.2% | 57.8% | 39.1% | 76.9% | 1.9 | 4.1 | 6 | 1 | 1.1 | 1.2 | 1.6 | 1.6 | 15.3 | |
2009-2010 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - BBL Play-Offs | 7 | 26.4 | 12.3 | 53.1% | 47.2% | 54.2% | 61.9% | 1.3 | 3.4 | 4.7 | 1.3 | 0.9 | 1.6 | 1.1 | 2 | 14.1 | |
2009-2010 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - easyCredit BB | 14 | 25.8 | 12.2 | 61.2% | 57.8% | 39.1% | 76.9% | 1.9 | 4.1 | 6 | 1 | 1.1 | 1.2 | 1.6 | 1.6 | 15.3 | |
2009-2010 | Basketball Lowen Braunschweig | Germany - easyCredit BB Play-Offs | 7 | 26.4 | 12.3 | 53.1% | 47.2% | 54.2% | 61.9% | 1.3 | 3.4 | 4.7 | 1.3 | 0.9 | 1.6 | 1.1 | 2 | 14.1 | |
2008-2009 | Zenit St. Petersburg | FIBA Europe Cup | 15 | 25.7 | 8.9 | 50.3% | 52% | 0% | 54.2% | 2 | 3.9 | 5.9 | 0.7 | 1.3 | 0.5 | 1.1 | 1.6 | 10.7 | |
2007-2008 | CSKA Moscow | Russia - PBL | 18 | 21.2 | 9.3 | 57.5% | 58.9% | 44% | 62.2% | 3.4 | 1.1 | 4.5 | 1.2 | 1.4 | 1.1 | 0.3 | 1.5 | 13.4 | |
2007-2008 | CSKA Moscow | Euroleague | 25 | 24 | 7.1 | 47.9% | 46.7% | 34.5% | 56.3% | 1.8 | 3.1 | 4.9 | 1 | 0.8 | 0.7 | 0.7 | 1.8 | 9.4 | |
2006-2007 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A | 34 | 30.6 | 11.9 | 51.7% | 53% | 27.5% | 66.1% | 2.1 | 4.3 | 6.4 | 0.8 | 1 | 1.4 | 1.4 | 2 | 13.8 | |
2006-2007 | Benetton Treviso | Euroleague | 18 | 30.4 | 12.7 | 56% | 56.8% | 40.8% | 69.4% | 1.5 | 4.9 | 6.4 | 0.8 | 1.4 | 1.3 | 1.4 | 2.3 | 15.9 | |
2005-2006 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A Play-Offs | 13 | 32.3 | 11.7 | 56.6% | 53.5% | 33.3% | 73.5% | 2.2 | 4.5 | 6.7 | 1 | 1 | 1.3 | 1.2 | 3.1 | 15.1 | |
2005-2006 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A | 33 | 30 | 12.7 | 55% | 54% | 38.3% | 64.8% | 2.9 | 5.9 | 8.8 | 1.2 | 1.3 | 1.5 | 1.8 | 2.2 | 17.8 | |
2005-2006 | Benetton Treviso | Euroleague | 20 | 31.3 | 11.4 | 49.6% | 47.2% | 34.4% | 62% | 2.1 | 4.6 | 6.7 | 1.4 | 1.6 | 1.1 | 1.8 | 1.6 | 13.7 | |
2004-2005 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A Play-Offs | 8 | 27.9 | 10.8 | 44.4% | 45.3% | 20% | 52.2% | 2.4 | 4.9 | 7.3 | 1.4 | 1 | 1.9 | 1.6 | 2 | 13.1 | |
2004-2005 | Benetton Treviso | Italy - LBA Serie A | 32 | 30.1 | 14.2 | 53.6% | 48.8% | 39.1% | 74.8% | 2.5 | 4.4 | 6.9 | 0.6 | 1.4 | 1.4 | 2.3 | 1.8 | 15.3 | |
2004-2005 | Benetton Treviso | Euroleague | 22 | 31.5 | 11.8 | 48.9% | 43.4% | 44.7% | 70.9% | 1.7 | 4.2 | 5.9 | 0.7 | 2.2 | 1.4 | 1.3 | 1.6 | 14.1 | |
2003-2004 | Gran Canaria | Eurocup | 12 | 26.6 | 12.8 | 54.2% | 50% | 20% | 76.3% | 2.5 | 5.5 | 8 | 0.9 | 0.8 | 1.2 | 1.6 | 1.7 | 15.8 | |
2003-2004 | Gran Canaria | Spain - Liga Endesa | 34 | 32.1 | 17.7 | 53.6% | 49.9% | 23.1% | 73.2% | 3.1 | 5.6 | 8.7 | 1.2 | 1.3 | 1.1 | 1.5 | 2.2 | 19.6 | |
2003-2004 | Gran Canaria | Spain - Liga Endesa Play-Offs | 4 | 33.8 | 14.3 | 48.3% | 45% | 55.6% | 54.5% | 2.5 | 5.3 | 7.8 | 0.8 | 1.3 | 1.8 | 2 | 1.8 | 16 | |
2003-2004 | Gran Canaria | Spain - Liga Endesa Playoffs | 4 | 33.8 | 14.3 | 48.3% | 45% | 55.6% | 54.5% | 2.5 | 5.3 | 7.8 | 0.8 | 1.3 | 1.8 | 2 | 1.8 | 16 | |
2002-2003 | Maccabi FOX Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA | 21 | 23 | 12.6 | 70.8% | 73.5% | 20% | 79.7% | 2.4 | 2.9 | 5.3 | 0.3 | 0.9 | 0.8 | 0.8 | 1.8 | 16 | |
2002-2003 | Maccabi Playtika Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA | 21 | 23 | 12.6 | 70.8% | 73.5% | 20% | 79.7% | 2.4 | 2.9 | 5.3 | 0.3 | 0.9 | 0.8 | 0.8 | 1.8 | 16 | |
2002-2003 | Maccabi Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA | 21 | 23 | 12.6 | 70.8% | 73.5% | 20% | 79.7% | 2.4 | 2.9 | 5.3 | 0.3 | 0.9 | 0.8 | 0.8 | 1.8 | 16 | |
2002-2003 | Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA | 21 | 23 | 12.6 | 70.8% | 73.5% | 20% | 79.7% | 2.4 | 2.9 | 5.3 | 0.3 | 0.9 | 0.8 | 0.8 | 1.8 | 16 | |
2002-2003 | Maccabi Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA Play-Offs | 2 | 29 | 16.5 | 76% | 83.3% | 40% | 87.5% | 0.5 | 2 | 2.5 | 0.5 | 0 | 0.5 | 0 | 2.5 | 17 | |
2002-2003 | Maccabi FOX Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA Playoffs | 2 | 29 | 16.5 | 76% | 83.3% | 40% | 87.5% | 0.5 | 2 | 2.5 | 0.5 | 0 | 0.5 | 0 | 2.5 | 17 | |
2002-2003 | Maccabi Playtika Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA Playoffs | 2 | 29 | 16.5 | 76% | 83.3% | 40% | 87.5% | 0.5 | 2 | 2.5 | 0.5 | 0 | 0.5 | 0 | 2.5 | 17 | |
2002-2003 | Maccabi Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA Playoffs | 2 | 29 | 16.5 | 76% | 83.3% | 40% | 87.5% | 0.5 | 2 | 2.5 | 0.5 | 0 | 0.5 | 0 | 2.5 | 17 | |
2002-2003 | Tel Aviv | Adriatic - Liga ABA Playoffs | 2 | 29 | 16.5 | 76% | 83.3% | 40% | 87.5% | 0.5 | 2 | 2.5 | 0.5 | 0 | 0.5 | 0 | 2.5 | 17 | |
2002-2003 | Maccabi FOX Tel Aviv | Euroleague | 20 | 27.5 | 10 | 49.5% | 54% | 28.6% | 49% | 2.7 | 3.1 | 5.8 | 0.8 | 0.4 | 0.7 | 1.2 | 2.2 | 10.8 | |
2002-2003 | Maccabi Playtika Tel Aviv | Euroleague | 20 | 27.5 | 10 | 49.5% | 54% | 28.6% | 49% | 2.7 | 3.1 | 5.8 | 0.8 | 0.4 | 0.7 | 1.2 | 2.2 | 10.8 | |
2002-2003 | Maccabi Tel Aviv | Euroleague | 20 | 27.5 | 10 | 49.5% | 54% | 28.6% | 49% | 2.7 | 3.1 | 5.8 | 0.8 | 0.4 | 0.7 | 1.2 | 2.2 | 10.8 | |
2002-2003 | Tel Aviv | Euroleague | 20 | 27.5 | 10 | 49.5% | 54% | 28.6% | 49% | 2.7 | 3.1 | 5.8 | 0.8 | 0.4 | 0.7 | 1.2 | 2.2 | 10.8 | |
2001-2002 | Fraport Skyliners | Euroleague | 14 | 35.3 | 18.1 | 51.4% | 50.6% | 31.9% | 65.8% | 2.9 | 5.2 | 8.1 | 1.5 | 1.4 | 1.4 | 2.1 | 2.3 | 18.7 | |
2000-2001 | Le Havre | Pro A | 30 | 38.3 | 18.6 | 51.5% | 57.7% | 21.4% | 57.5% | 3.5 | 5.6 | 9.1 | 0.9 | 2.1 | 1.6 | 2.8 | 2.4 | 19.6 |
SAISON