Léo MAGINOT

Son patronyme suffit à évoquer plusieurs époques plus ou moins riches de l'histoire de Cholet-Basket. Léo Maginot est en effet le fils d'Alain Maginot, véritable légende de La Séguinière (il était surnommé "l'Américain de la Seg'"), passé brièvement par CB en 1983-1984, et le frère de Jérémie, ancien espoir du club. Ailier longiligne, Léo connaît des poussées de croissance tardives qui le font éclore sur le tard. Après un titre en cadets région en 2011-2012, il intègre pleinement le centre de formation de CB, et devient en parallèle champion de France UNSS avec le lycée Europe, en compagnie des principaux représentants de cette brillante génération (Antoine Chevrier, Lionel Ebreuil, Kadri Moendadze,...). Après une première année espoir discrète en 2013-14 (7,9 points, 3 rebonds), il se révèle l’année suivante en étant un des joueurs les plus utilisés par le coach Régis Boissié (10,3 points et 5,7 rebonds), sans pour autant décrocher un titre. Mais son statut a changé, et le jeune homme se sent prêt à quitter son cocon choletais, qu'il a toujours connu, pour le monde professionnel.

C'est à Gries-Oberhoffen (N1), récent champion de France de Nationale 2, qu'il lance sa carrière à plein temps, tout en suivant en parallèle une formation par correspondance en soins animaliers. Mais sa première et unique saison sous le maillot alsacien (alors qu'il avait signé deux ans) n'a pas la réussite escomptée (1,7 point ; 1,8 rebond en 9 minutes), au point qu'il fasse le choix de redescendre d'un étage, pour mieux rebondir. Il est alors enrôlé par Calais, une formation ambitieuse de l'échelon.