JP PRINCE

- 2015/2016 : Cholet Basket (Pro A), puis Trabzonspor (Turquie-BSL). Sans club depuis le début de saison, il s'engage avec CB en novembre, même si les attentats laissèrent un temps planer le doute sur son arrivée dans les Mauges. Cholet est alors à la peine, après 5 défaites en 7 rencontres. Dans un premier temps, l'Américain ne va rien révolutionner, mais montera finalement en puissance à compter de la réception d'Antibes (18 points à 7/12 en 28') qui coïncide également avec son entrée dans le cinq majeur de Laurent Buffard. Il enchaînera avec un récital à Nancy (17 points à 3/6 à 3 points, 7 rebonds, 3 fautes provoquées pour 25 d'évaluation en 38'). Il sera beaucoup plus inconstant par la suite, puis acceptera la proposition de Trabzonspor en mars. Il quittera donc Cholet sans avoir totalement convaincu, malgré sa qualité de percussion (8,8 points à 51% à 2 points ; 2,7 rebonds ; 2,1 passes pour 8,9 d'évaluation en 24').

- 2014/2015 : Ostende (Belgique-Scooore League). Sa renommée le conduit dans un club qui dispute le tour préliminaire d'Euroligue, en vain. Au sein d'un effectif pléthorique, son temps de jeu fluctue, même s'il parvient à s'exprimer pleinement en Eurocup (17,1 points - 2,3 rebonds - 2,9 passes - 1,3 interception en 16 matches). Son équipe décroche le titre national, de même que la Supercoupe et la Coupe de Belgique.

- 2013/2014 : PGE Turow Zgorzelec (Pologne-TBL). Il rejoint l'une des formation phares de Pologne, vainqueur de la précédente saison régulière. Là-bas, il y fait du Prince, à travers une grande capacité à attaquer le cercle (65,3% à deux points en VTB League), même s'il peine à améliorer son shoot à distance (29,7 % à trois points en VTB League). Logiquement, il est encore plus à aise dans le championnat polonais, où il parvient à amener son équipe jusqu'au titre, non sans avoir flamber en playoffs (30 points à 14/17 aux lancers, 8 rebonds et 5 passes pour 39 d'eval' lors de la première manche de la finale des playoffs). Il terme par ailleurs 2e meilleur scoreur de la ligue (16,4 points - 5,3 rebonds - 3,1 passes) et 3e meilleur intercepteur (1,9 interception). Suffisant pour endosser le costume de MVP.

- 2012/2013 : Mersin Buyuksehir Belediyesi (Turquie-TBL), puis Guaynabo Mets (Puerto Rico-BSN). De retour en Turquie, il confirme son attrait pour l'Europe, en signant une saison marquée du sceau de la régularité (22 matches sur 29 au-delà de la barre des 10 points). Il finit même la saison en trombe (21 points, 10 rebonds et 4 interceptions contre Turk Telekom), et achève celle-ci en qualité de meilleur intercepteur du championnat. Hélas, sa formation ne parvient pas à faire mieux qu'une modeste 12e place au classement

- 2011/2012 : Cleveland Cavaliers (prè-saison NBA), puis Dongguan NewCentury Leopards (Chine-CBA) et Guaiqueries de Margarita (Venezuela-LPB). Non retenu par la franchise NBA des Cavaliers, il s'éclate en Chine, avant de signer, en mars, au Vénézuela, où il se dispute que deux matches (5 points en 18 minutes).

- 2010/2011 : Antalya Buyuksehir Belediyesi (Turquie-TBL). Pour sa première expérience professionnelle en 2010/2011, il vient en Europe pour rejoindre la Turquie et la formation d’Antalya, où, aux côtés d'un certain Patrick Christopher, il démontre toutes ses capacités (15.8 points, 5.4 rebonds, 3 passes et 1.9 interceptions en 24 matches), et rassure par son adaptation très rapide au jeu du Vieux Continent. Mieux encore : il signe quelques cartons offensifs d'envergure (33 points contre en novembre 2010).

Formation : JP Prince (son nom entier est John Edward Prince) a d'abord été formé au sein de l’université d’Arizona (2005-2007). En 2006, il vit une saison compliquée, car tronquée par une maladie qui lui fait perdre 15 kg. Il craint alors pour la poursuite de sa carrière, puis décide, en 2007, de poursuivre celle-ci au sein de la très prisée fac du Tennessee. Jusqu’à 2010, il y réalise deux dernières saisons très complètes et particulièrement homogènes : 9.9 points, 4.2 rebonds, 3.1 passes et 1.5 interceptions en 31 matches et 9.9 points, 3.7 rebonds, 3.1 passes et 1.5 interceptions en 37 matches. Jeune, en 2005, il intègra même la sélection américaine U18 et participe même au très révélateur Hoop Summit (une rencontre entre les meilleurs prospects américains et les meilleurs étrangers). Dès ses débuts, il séduit également par son sérieux et son éthique de travail.

Biographie : JP Prince est le cousin de Tayshaun, l'ex-ailier emblématique des Pistons de Detroit (de 2002 à 2013), et aujourd'hui à Minnesota.