Gilles JEHANNIN

Originaire de Montfort-sur-Meu, près de Rennes, Gilles Jehannin débute le basket à 6 ans, avant de rejoindre Cholet à 15 ans. Ce meneur-scoreur va gravir les échelons à la vitesse de l'éclair. En 1992-93, il effectue ses débuts en espoirs face à Antibes, avant d'être sacré champion de France cadets en fin de saison, aux cotés de Jérémy Maginot notamment.

Lors de la saison qui va suivre, alors qu'il n'est encore que cadet, il bénéficie de quelques minutes de jeu, en Coupe des Coupes, face à Ovar et au Levski Sofia. Il n'a lors que 17 ans. Tout sauf une surprise aux yeux du staff choletais, qui scrute ses performances en espoirs, où il fait office de 2e meilleur scoreur, derrière Athys Francis (23 points contre Antibes, 19 face à Villeurbanne). Pour couronner le tout, il est l'un des grands hommes de la finale du championnat de France cadets remportée par CB aux dépens de l'Hermine de Nantes (il inscrira 15 points), avant de tomber en finale de Coupe de France face à Evreux, où évolue alors le fantasque Jean-Marc Kraidy.

Sa saison espoir est encore plus éloquente, en 1994-1995. Très régulier (18 points face à Pau, au Mans et face à Strasbourg), très bon passeur de surcroît, il intègre encore une fois le banc en Pro A (2 matches disputés) et en Coupe Korac, même si la concurrence est rude. Il vit finalement sa première saison professionnelle dans un climat peu aidant pour l'essor d'un jeune espoir. En 1995-1996, il assiste en effet à la valse des Américains, et à l'éviction d'Alain Thinet ainsi qu'au come-back de Jean Galle, mais apprend beaucoup de Valéry Demory, alors meneur titulaire de CB.

La suite de sa carrière passera notamment par Brest (Pro B), où il bénéficia d'un temps de jeu conséquent (23 points, 5 interceptions et 7 passes face à Vichy). Mais dans la foulée, il est convoqué au service militaire, tout en ne se fondant pas totalement dans l'atmosphère du professionnalisme. Après un baroud d'honneur à Fougères, il entame sa carrière d'entraîneur dans son club de cœur qu'est Montfort. Il y encadre d'abord l'équipe féminine, avant de prendre en mains l'équipe masculine en Nationale 3. A ce titre, on le verra notamment évoluer du côté de La Séguinière, adversaire des Bretons en championnat.