Carl ONA EMBO

- 2012/2013 : Cholet. Plus responsabilisé que la saison précédente, il saisit sa chance en milieu de saison, alors que CB est à la peine. Mieux encore : durant trois matches, il est hissé dans le cinq majeur par Jean-Manuel Sousa, soucieux d'exploiter sa fraîcheur (15 points à 2/4 à trois points contre Paris). Hélas, les bons coups sont trop rares, même si son rendement à distance est le meilleur qu'il ait pu afficher depuis ses débuts pros (44 %). Très discret en fin de saison, alors qu' AJ Slaughter retrouve pleinement ses moyens, il signe finalement un exercice timoré. Sa progression, attendue, n'aura pas été celle escomptée en terres choletaises (4,1 points à 41 % ; 1,6 rebond ; 1,2 passe en 17 minutes). Idem en Eurocoupe, compétition dont Cholet est sortie dès la phase de poules (4,5 points en 16 minutes)

- 2011/2012 : Cholet. Derrière une sacrée concurrence (nantie de Fabien Causeur), Carl parvient à picorer quelques minutes de jeu, tout en se montrant inconstant. Sa campagne européenne n'est, hélas, guère plus probante, même s'il parvient à tirer son épingle du jeu devant Riga, alors que CB est largement dominé (10 points, 4 rebonds et 1 passe en 29 minutes). Davantage utilisé en milieu de saison, il fait temporairement admirer son adresse à distance (3/5 à 3 points devant l'Asvel, 36 % sur la saison), à l'image de ce panier du milieu du terrain, au buzzer, lors du succès choletais contre Le Mans. Une saison mi-figue, mi-raisin (3,1 points ; 1,2 passe ; 1,1 rebond), ponctuée par la chute de CB en demi-finale de playoffs.

- 2010/2011 : Poitiers (Pro A). De retour en France, il signe une saison convaincante, sous les ordres de Ruddy Nelhomme. Du mieux à la passe (3 en moyenne sur la saison) et dans le scoring (8,5 points) : le futur choletais prend conscience de ses capacités à évoluer en Pro A. Excellent lors de la dernière journée devant Hyères-Toulon (19 points à 5/8 à trois points), il contribue solidement au maintien du PB 86 dans l'élite, tout en se montrant encore une fois perfectible derrière l'arc (30,1 %).

- 2009/2010 : Biella (Italie-Serie A). De retour en Italie, il paraît cette fois nettement plus délié. En back-up à la mène, il améliore ses stats (4,0 points ; 1,1 passe), tout en s'exprimant d'autant plus en Eurocup (6,2 points ; 1,5 passe ; 2,3 rebonds). La dernière sortie du club italien dans cette compétition est aussi un match référence, en pro, par Carl (15 points à 5/5 à deux points, 6 rebonds, 3 passes en 32 minutes contre Brose).

- 2008/2009 : Beirasar Rosalia (Espagne-LEB). Animé de soucis extra-sportifs et d'une place de lanterne rouge, le club espagnol, engagé en 2e division, connaît une saison cauchemardesque. En Carl avec, puisqu'il joue peu (9 matches) pour un rendement forcément contrasté (5,4 points ; 1,8 passe). Son retour à Biella est vu comme une délivrance. Entre temps, Carl emmène l'équipe de France espoirs jusqu'en finale du championnat d'Europe. Battus par la Grèce en finale, les Bleuets apprécient néanmoins l'apport du meneur parisien, très convaincant devant l'Espagne, notamment (14 points et 6 passes en 25 minutes).

- 2007/2008 : Biella (Italie-Serie A). Initialement, c'est aux côtés d'un certain Sasha Djordjevic et sous la bannière de Milan qu'il doit démarrer sa carrière pro. Hélas, Djordjevic est licencié et Carl trouve un point de chute du côté de Trévise, qui le prête immédiatement à Biella. Le club italien, qui connaît une saison difficile (11e au final), ne permet pas au Francilien de prendre une nouvelle dimension (0,9 points en 19 matches joués). Pour la bonne raison que celui-ci se blesse d'emblée, et ce pendant trois mois, et que la concurrence (incarnée par Troy Bell notamment) est dense.

Formation : C'est en région parisienne, non loin de Mickey, qu'il prend conscience de son potentiel. De poussins jusqu'à minimes, il surnage dans les catégories au sein desquelles il évolue. Sa dernière saison à Marne-la-Vallée, en minimes France, lui fait croiser la route de CB, club au sein duquel il évolue dès la saison suivante.

Éloigné des siens, il peine tout d'abord à s'acclimater aux Mauges, tout en étant à même de progresser aux côtés des De Colo, Kahudi, Mipoka ou Florimont. Soucieux de se rapprocher de sa famille, il termine finalement son cursus du côté de l'INSEP, qu'on lui avait pourtant déconseillé, où il signe une excellente saison (11,4 points à 50 % à deux points ; 3,2 passes), tout en permettant à son équipe de battre le record de succès de du célèbre institut au cours d'une saison en Nationale 1 (l'INSEP termine 12e). Il est vrai que le roster parisien est de plus prometteurs (Edwin Jackson, Antoine Diot, Christophe Léonard). En parallèle, il obtient son baccalauréat littéraire.

Biographie : Carl est le frère aîné de Renathan Ona-Embo, considéré comme l'un des meilleurs prospects de sa génération.