Alain BAUDRY

Perso
Joueur qui a assuré la transition entre la Jeune-France Cholet, dont il a connu la belle aventure précédente, et Cholet-Basket. Alain Baudry était un grand et solide gaillard d’1m96, un poste-pivot, à l’époque où les double-mètres étaient rares.

Frère cadet de l’international Joël Baudry, Alain aura connu – chose rarissime - deux séries d’accessions, avec la JF puis avec CB, et cumulé une expérience de la compétition sans pareille… d’un match de N2 pour une montée en N1, avec la JF, à un tournoi final de N3 avec CB à St Julien lès Villas (Troyes), en passant par une mémorable finale de la Coupe de l’Anjou à La Pommeraye-s./Loire entre l’équipe I et l’équipe II de CB !

Il fait ensuite carrière comme Technicien bâtiment et sera Conseiller municipal de Trémentines.


Souvenirs
« La finale de la Coupe de l’Anjou, opposait en fait les anciennes gloires du basket choletais, aux jeunes qui montaient. Ce fut un match musclé et sans concession » se souvient Alain Baudry.

Les souvenirs forts des deux saisons de N3 avec Jean-Jacques Kériquel alimentent aussi ses souvenirs, avec un regard particulier sur un quart de finale disputé à Doazit, village du Gers, à peine moins grand que… Nuaillé ! « Trois maison, une vieille église et un hangar, c’est à dire la salle » Cette mini-cité avait dans les rangs de son équipe un maxi-joueur : Duquesnoy, ex-Orthez. Un vrai géant de 2,13 m. pataud à souhait, mais encombrant. Et encore un autre transfuge de l’Elan Béarnais, Perpère second-arrière-ailier. Dans ce hangar (?) à la charpente rouillée, cachée par d’innombrables toiles d’araignées, les oiseaux volaient bruyamment en chassant les insectes. Cela ne couvrait pas l’ambiance. « C’était celle du Sud-Ouest qu’on avait déjà connue avec Orthez à la J.F ; On avait même vu le Président Seillant faire le torrero au foyer de la Jeune-France ».

Tels sont quelques-uns des souvenirs forts d’Alain Baudry qui ne saurait oublier non plus les rencontres très-très chaudes contre Bégrolles ou la Séguinière, derbies sans concession, au couteau ou presque. Sans oublier non plus le « fameux » Tournoi d’Alexandrie (Egypte) et ses aléas.