Lamine KANTÉ

2013-2014 : Cholet. Censé densifier la rotation choletaise, il peine à endosser son nouveau rôle, avec un temps de jeu forcément moindre (15 minutes en moyenne). Très dépendant de son tir extérieur, qui essuie lui aussi une régression significative (35 %), il signe des prestations en dents de scie (seulement trois matches au-dessus des 10 points), tout en montrant ses limites défensives. Début avril, il est finalement libéré par CB d'un commun accord, et rebondit... à Poitiers, où il retrouve un certain confort de jeu. Hélas, le PB86 échoue en finale des playoffs de Pro B devant Boulazac.

2012-2013 : Poitiers. Après deux bonnes saisons en Pro B, il revient plus mature à Poitiers, à l'échelon supérieur. Il y réalise sa meilleure saison en Pro A (11,3 pts - 2,3 rbs - 7,8 d'évaluation). Il rend entre autre dix prestations avec une évaluation de 10 ou plus, et score trois fois au moins 20 pts, notamment face à Limoges, contre lequel il fait l'étalage de son adresse longue distance (6/10 à 3 pts, 26 pts, 21 d'évaluation). Pas suffisant toutefois pour maintenir le PB86 en Pro A.

2011-2012 : Denain (Pro B). Très responsabilisé dans une équipe promue en Pro B (29'/match), il franchit un cap en terminant second meilleur marqueur de la division (14,8 pts). Il affiche une grande régularité, puisqu'il ne descend sous la barre des 10 unités scorées qu'à huit reprises en 34 matches, et inscrit 15 points ou plus à dix-huit reprises. Contre Bourg-en-Bresse, il rend sa meilleure évaluation en carrière (33, avec 28 pts à 10/16 aux tirs - 9 rbs - 3 interceptions - 3 contres). Il participe ainsi activement au maintien en Pro B de Denain.

2010-2011 : Boulogne-sur-Mer (Pro B). Il obtient au sein du surprenant promu boulonnais le rôle de cadre qu'il recherchait. Malgré une fin de saison régulière en demi-teinte (3,5 pts sur les quatre derniers matches), il répond présent au scoring, avec notamment dix-neuf prestations à 10 points ou plus (10,6 pts - 2,8 rbs - 9,4 d’évaluation en 24'/match). Il réalise ensuite une très belle série de play-offs en 1/4 de finale contre Rouen (17 pts/match), avant de connaître des difficultés face à la grosse défense de Dijon en 1/2 finale (8,3 pts, 5 pts et 2 d'évaluation lors du match d'appui perdu).

2009-2010 : Poitiers. Novice en Pro A, il retrouve un rôle similaire à celui qu'il occupait lors de sa première saison pro (5,8 pts - 2 rebs - 4,7 d’évaluation en 14'/match). Il montre néanmoins lors de certaines rencontres de belles dispositions (16 pts - 4 rbs à Rouen, 14 d'évaluation à Paris-Levallois, 13 pts à Orléans). Mais, blessé, il ne peut participer au 1er tour des play-offs face à Cholet Basket.

2008-2009 : Poitiers (Pro B). Avec un temps de jeu en nette augmentation (23'/match), il double ses stats en saison régulière, à l'issue de laquelle son équipe termine 2e (9,3 pts - 3,3 rbs). A Nanterre, il prend même feu (24 pts à 5/7 à 3 pts). Moins adroit en play-offs (8,6 pts à 27% à 3 pts - 2,4 rbs), il participe toutefois activement au retour à Bercy de Poitiers qui, cette fois, décroche le titre Pro B et la montée en Pro A en battant Limoges.

2007-2008 : Poitiers (Pro B). Pour ses débuts professionnels dans l'une des meilleures équipes de Pro B, il utilise à bon escient son temps de jeu (4,5 pts à 53 % à 2 pts - 1,6 rbs en seulement 11'/match). Plus responsabilisé par son coach Ruddy Nelhomme dans le derniers tiers de la saison régulière, il ne déçoit pas, à l'image de sa prestation à Bourg-en-Bresse (22 pts). Puis, confirmant son potentiel, il se montre très rentable en play-offs, notamment à l'aide de son shoot soyeux (11 pts/match à 60 % aux tirs en 19'/match, 21 unités à Nanterre). Il finit cependant sa saison sur un échec, à Bercy, lors de la finale perdue face à Besançon (4 pts - 2 balles perdues en 9').

Formation : Adepte des playgrounds parisiens, il est repéré par le formateur du Mans Philippe Desnos en 2003 lors d'un rassemblement de jeunes joueurs franciliens. "Il m'est vite apparu au-dessus des autres, que ce soit par sa vivacité, sa vitesse gestuelle ou son adresse naturelle. Tout ça alors qu'il n'avait quasi aucun vécu de basket organisé", explique Desnos, qui dans la foulée le fait venir au Mans. Avec le MSB, il remporte en 2005 la coupe de France cadets et le Trophée du Futur. Très athlétique, adroit de loin et plutôt bon dribbleur, il s'affirme comme l'un des meilleurs ailiers du championnat Espoirs (12,4 pts - 3,7 rbs en 2004-2005, 13 pts - 5 rbs - 2,1 pds en 2005-2006). Et il complète parfois l'effectif pro. En 2006, il s'exile à Chalon-sur-Saône. Ses stats sont en hausse en Espoirs (14,6 pts - 5,4 rbs) mais, blessé au genou, il ne dispute que quatorze matches et n'apparaît pas chez les pros.

Carrière internationale : Dispute en 2005 l'Euro U18, où la France, décevante, termine 6e (3,9 pts - 3,6 rbs en 14'/match sur la compétition, 15 pts contre la Lettonie).

Biographie : A découvert et appris le basket sur les playgrounds parisiens, par l'intermédiaire de ses grands frères. Son hobby préféré est de jouer à la Playstation. Aime les nuggets de poulet. A été surnommé "le doux rêveur" par le journal La Nouvelle République.