Melvyn GOVINDY

Biographie/Formation : L'un de ses modèles se nomme Rudy Gobert. D'abord parce qu'il fait partie de la caste de ceux qui, physiquement, peuvent à niveau lui regarder dans les yeux, mais pas seulement... Melvyn Govindy, 2,12 m sous la toise, voit haut, jusqu'en NBA, ce qui le rapproche a priori de l'ancien Choletais, en plus de se fendre d'une pointure extravagante (il chausse du 54 !).

Autre point commun avec le parrain de l'Académie Gautier : génétiquement, Melvyn Govindy a de qui tenir. Fils de l'ex-internationale que fut Sandra Dijon (133 sélections en équipe de France), c'est tout naturellement qu'il débute à Montpellier, avant de suivre sa mère sur toutes les mers du globe (Espagne, Lettonie, Lituanie, Estonie, Corée,...) avant de tenter une première expérience très contrastée à Cholet-Basket en 2012-2013. Il n'est hélas pas conservé, mais rebondit illico à Nancy dès la saison suivante. S'il connaît ses premières minutes en espoirs en 2013-2014, c'est lors de l'exercice qui suit qu'il fait admirer sa densité physique et ses mains plutôt pas maladroites (2,8 points ; 5,3 rebonds en 13' en 4 matches disputés). Il connaîtra une saison pleine en 2015-2016 (7,3 rebonds à 60 % à deux points ; 5,9 rebonds en 34'), aux cœur d'un vivier nancéien surdéveloppé (Goudou-Sinha, Chery, Delarboulas, Narace). Devenu l'un des cadres du Sluc, en pleine progression quant à son adresse près du cercle, il intègre l'effectif professionnel en 2016-2017, et dispute ses 2 premières minutes en Pro A face à... Cholet ! Hélas pour lui, il se fracture la cheville dans la foulée, et ne disputera que 7 rencontres en espoirs (12,9 points ; 8 rebonds ; 1,2 contre en 25'), d'autant que le Sluc est relégué en Pro B en fin de saison en dépit d'un sacre national chez les espoirs (également vainqueurs du Trophée du Futur).

Un mal pour un bien pour Cholet et Melvyn ? Il y a matière à poser la question, puisque CB parie sur le gain de maturité du joueur (qui, à Nancy, travailla avec un psychologue pour contenir ses sautes d'humeur) pour le rapatrier à l'Académie Gautier, et en faire un atout de premier choix dans la peinture. Ainsi, fin novembre 2017, l'intéressé signe son premier contrat pro avec CB. Très dominant en espoirs (4e rebondeur, 5e à l'évaluation, élu dans le cinq majeur), et artisan du titre choletais, il sait que l'évolution logique doit l'amener à faire valoir ses épaules en Jeep Elite. Ce n'est pas finalement que lors de la dernière journée, face au Mans (après avoir présente une sortie à 45 d'éval' lors du match espoirs, avec 31 points et 16 rebonds), qu'il goûte à ses premières minutes dans l'élite sous le chandail choletais. Quelques semaines plus tard, CB signe un doublé retentissant en remportant le Trophée du Futur. Pour Melvyn, intégré à la draft, c'est la croisée des chemins. Il retire finalement son nom à la candidature de la ligué américaine, et se laisse logiquement convaincre de réaliser une saison pleine en Jeep Elite. Dans le même temps, il se rend aux Etats-Unis pour se densifier davantage encore en vue de la saison 2018-2019.

En parallèle de sa carrière de basketteur, Melvin s'investit dans le milieu des jeux vidéos, dont il est également un joueur de haut niveau en ligne.