Calvin DUNCAN

Réputé excellent shooteur, Calvin Duncan est repéré par Tom Becker, lors d'un camp aux USA, à l'intersaison 1986. L'entraîneur choletais est confirmé dans ses impressions par les dires de Michel Léger, qui avait vu l'Américain évoluer lors du tournoi de Paris, deux années plus tôt. Il est vrai que l'intéressé dispose d'un certain CV. Drafté au 2e tour par Cleveland en 1985, il sera ensuite cédé à Chicago, sans pour autant faire son trou en NBA. Quelques années plus tôt, il avait défrayé la chronique en inscrivant 61 points lors d'un match de junior College. Orphelin, élevé par sa tante, il fut formé à l'université de Virginia (où il obtint un diplôme en justice pénale), il ne met pas totalement les pieds dans l'inconnue à Cholet, puisqu'il a déjà évolué avec Mickael Payne, à l'occasion de camps aux Etats-Unis. Dès la préparation de la saison 1986/1987 (sa seule disputée avec CB), il fait forte impression, notamment lors d'une rencontre face au Mans. Mais l'homme fonctionne surtout pas coup d'éclat.

Après la défaite contre Vichy, Tom Becker décide de le repositionner en tant qu'ailier, et non plus en qualité de meneur (rôle dévolu à Ruiz et Chevrier). Mais il ne convainc pas totalement (malgré 30 points inscrits à Antibes) et est rapidement placé sur la scelette. Finalement, il est coupé après la défaite à Tours (et après " l'affaire Becker "), payant ainsi le recrutement douteux de Becker. CB non qualifié par la Nationale IA lors de la seconde partie de saison, il en paye également les pots cassés. Même coupé, il continuera de s'entraîner avec Cholet pendant quelques semaines.

Devenu pasteur à Richmond, aux Etats-Unis, Calvin Duncan a aujourd'hui quatre enfants.