Champion de France Cadets
Et roulez jeunesse !
Au cavalier seul chez les Espoirs, l'Académie Gautier va ajouter un autre titre qui n'aura, lui aussi, souffert d'aucune contestation. Avec 4 petites défaites en match officiel sur l'ensemble de la saison, les U18 choletais ont déroulé.
Des révélations, des confirmations, et si peu d'interrogations… Les U18 de l'Académie Gautier Cholet Basket ne furent pas complètement des empêcheurs de tourner en rond. Ce relatif cavalier seul qu'il aura signé, à l'image de celui des Espoirs, CB se le doit à lui-même et à lui seul. Son titre est aussi un nouveau clin d'œil à l'histoire : en venant cueillir les lauriers pour la 3e fois en 3 ans (2015, 2017 et 2018), Cholet verse tout simplement dans le jamais vu : jamais une formation de l'Hexagone ne s'était en effet fendue d'un tel monopole, dans l'histoire du basket français. Le tout en ayant pu s'appuyer sur une génération 2000 très porteuse en fruits locaux, et qui est venue largement compenser les « départs » programmés (Quentin RUEL et Killian HAYES ont été promus en Espoirs).
DIMANCHE, retour gagnant !
Pour la jeune garde choletaise, la saison démarre pourtant… par une défaite ! Face à Nantes (revers 76-61), CB eut pourtant quelques circonstances atténuantes, car privé de Léopold DELAUNAY et surtout de Karlton DIMANCHE (touché au ménisque), amené à marcher dans des pas similaires de Killian HAYES. En réalité, c'était reculer pour mieux sauter. Car l'Académie Gautier va très rapidement se présenter sous les traits du rouleau compresseur.
Avec des bourreaux tout désignés : le local Hugo ROBINEAU (originaire de Jallais, où il a fait ses premières classes), tout simplement épatant à la mène, et amené à devenir l'un des cadors du championnat tout court (11e scoreur avec 18,2 points de moyenne) ; son compère Jallaisien, Léopold DELAUNAY, fan de Sammy MEJIA et arrière très tanké ; la révélation Yoan MAKOUNDOU, dont les débuts tardifs dans le basket accouchent finalement d'un potentiel sans doute insoupçonné (14 points de moyenne) ; le vaillant Florian LÉOPOLD (35 points face à Nantes), à ce point méritant qu'il s'envola pour Salt Lake City, afin de profiter des conseils avisés de Rudy GOBERT, voyage offert par l'entreprise Gautier.
Après avoir aligné une série de neuf succès consécutifs entre novembre et mars, Cholet ne connaîtra finalement qu'un seul faux-pas : une élimination en 16e de finale de Coupe de France, à Limoges. Une Coupe dont CB était le tenant du titre, et qu'il ne laisse filer que pour mieux capitaliser sur le championnat. Le retour de Karlton DIMANCHE va l'y aider. De retour de son opération du ménisque, la pépite choletaise va venir densifier le secteur extérieur choletais, pour finalement le rendre irrésistible ? Et quand le Final Four de Lons-le-Saunier (Jura) se pointe à l'horizon, il ne fait plus guère de doutes que CB s'est déjà paré du costume de favori désigné à sa propre succession. Dans l'est, la jeune garde choletaise bénéficie d'un renfort de choix : Killian HAYES vient en effet se greffer au noyau préexistant.
Il fallait au moins cela pour passer sans encombre l'obstacle chalonnais, en demi-finale. Quasi à domicile, les Bourguignons fomentaient un guet-apens écrit d'avance, que CB sût esquiver sans livrer un très grand match (victoire 67-56). Mais les grands sacres savent aussi naître dans la difficulté. Le lendemain, l'Asvel de Théo MALEDON et Malcolm CAZALON va mordre la poussière (victoire 90-60). Un succès made in CB, bâti par un coach… made in CB. François FIÉVET est le dernier cité, mais également le premier servi !