Matthieu ROBIN

Des débuts à Trémentines, une évolution logique qui l'amène à signer à Cholet Basket à son arrivée dans la catégorie cadet : Matthieu Robin est l'exemple même du produit maison qui rejoint la pépinière locale. Ce meneur-arrière va vite apprendre à mettre la main sur des titres, chaque année. La moisson débute pour un titre de champion de France espoirs en 2009, en compagnie notamment de Rudy Gobert. Bis repétita la saison suivante, avec une cerise toute personnelle pour le jeune Maugeois : en mai, il est convoqué en équipe de France U18, à l'occasion d'un stage puis d'un tournoi en Allemagne.

Hélas, sa dernière saison sous le maillot choletais ne se présente pas sous les meilleurs auspices. Si le Trémentinais y signe une copie personnelle des plus correctes (9,7 points à 41 % ; 5 rebonds ; 2,8 passes), faisant par ailleurs admiré son sens de l'anticipation (2,6 interceptions), la jeune garde de CB n'est pas en mesure de réaliser le triplé.

Dès lors, l'avenir de Robin s'inscrit en-dehors de l'Anjou. A Aix-Maurienne (Pro B), il est davantage abonné à l'effectif réserve en N2 (10,6 points à 49 % ; 6,6 rebonds ; 5,4 passes), bien plus en tout cas qu'aux opportunités de montrer sa valeur chez les professionnels.

Mais l'Anjou n'est jamais très loin. Après une expérience à Metz (N2), il s'engage avec Brissac (N2), en tant que doublure de Johan Rathieuville, autre ancien de la maison choletaise. Vainqueur du Trophée Coupe de France dès sa première saison avec le Bab, il décide de poser ses valises sur la durée. Bien lui en prend, puisqu'il devient l'une des pièces maîtresses de l'effectif de Christophe Henry, et encore davantage de Morgan Belnou. En 2016-2017, c'est l'apothéose. En plus de signer une saison très complète et surtout très régulière (9,9 points), où Robin supplante peu à peu l'Américain Ryan Jackson à la mène, le club de l'Aubance accède à la Nationale 1.