Guibril BADJI

Originaire de la région parisienne, c'est au Stade Lavallois que Guibril Badji débute le basket, en benjamins région. Intégré au Pôle espoirs de Nantes pendant deux ans, il rejoint le centre de formation de Cholet en 2000, et remporte la Coupe de France cadets dès sa première saison. Il développe alors une amitié particulière avec Jean-Michel Mipoka, avec lequel il partage d'ailleurs la classe de seconde au lycée Renaudeau.

En 2002-2003 et 2003-2004, il signe deux saisons espoirs très abouties, où il se montre d'une remarquable efficacité en pénétration. Et c'est tout naturellement que Ruddy Nelhomme le propulse dans l'effectif professionnel en 2004-2005, avant de le prêter à Poitiers (Nationale 1), afin qu'il puisse densifier son jeu. De retour dans les Mauges après une saison correcte (8,5 points à 56 % à deux points ; 2,3 rebonds ; 2 passes), il est d'abord la doublure de Steeve Essart à la mène (2,3 points en 7 minutes ; 5 matches disputés). Mais il paye le très mauvais début de saison 2005-2006 de CB, et surtout le retour de Jimmal Ball. Il bénéficie alors d'un nouveau prêt à Nanterre, où il doit hélas essuyer une grave blessure au genou, qu'il traînera comme un boulet pendant le reste de sa carrière.

Sans club fin 2007, il participe au camp du Syndicat National des Basketteurs, et parvient à décrocher un contrat du côté de Boulogne-sur-Mer (N1). Malgré un temps de jeu correct, et le rendement qui va avec (8,8 points à 61 % à deux points ; 2,4 rebonds ; 1,9 passe), il souffre toujours du genou, qu'il voit fréquemment gonfler après les séances et les matches.

Dès lors, il se met à songer sérieusement à sa reconversion. D'abord tenté par les concours d'entrée pour l'école de police, il s'engage dans le projet d'une reprise d'un bar, dans le centre de Boulogne-sur-Mer. Le "Guib's bar" est né, et le lieu voit défiler tout le milieu du basket nordiste, en particulier les joueurs de Boulogne et du Portel. En parallèle, son club d'origine, le Stade Lavallois, organise un tournoi à son nom. A l'été 2017, Guibril Badji vend son bar et se concentre sur la gestion d'un bar-tabac, toujours à Boulogne.