Quelle trajectoire. Lors de sa première saison au STB Le Havre, en U18, Fabien Causeur jouait... en cadet département ! A 30 ans, le Breton va désormais s'engager pour deux saisons (et 1,8 million de dollars selon David Pick) au grand Real Madrid a indiqué ce vendredi le site Internet Eurohoops. Une information qui nous a été confirmée par une source proche du dossier.

Depuis cette saison en cadet département, Fabien Causeur en a fait du chemin, passant professionnel au Havre avant de rejoindre le Cholet Basket puis Vitoria où il a joué quatre saisons entre 2012 et 2016, devenant d'ailleurs le capitaine de cette formation mythique qui a atteint le Final Four de l'EuroLeague en 2016.

Finalement, l'arrière gaucher a confirmé dans un autre contexte, celui de Bamberg, une équipe allemande qui pratique un jeu hyper séduisant. S'il était sous contrat jusqu'en juin 2018 avec le club bavarois, il possédait une clause de sortie. Clause qu'il va donc utiliser.

En 2016/17, Fabien Causeur a tourné à 9,9 points, 3,2 rebonds et 2,2 passes décisives de moyenne en EuroLeague. En championnat allemand, l'international français (Mondial 2010 et JO 2012) a cumulé 11,9 points à 53,7% de réussite aux tirs (43,1% à 3-points), 4 rebonds et 2,9 passes décisives en 25 minutes. Il a récemment remporté le titre national en étant élu MVP de la finale des playoffs.

Un Français de plus dans un très grand club européen

Après Léo Westermann au CSKA Moscou (qui rejoint Nando De Colo) et Thomas Heurtel au FC Barcelone, c'est un autre arrière français qui rejoint un grand d'Europe. Et c'est sans oublier Antoine Diot (Valence), Rodrigue Beaubois (Vitoria) et les autres joueurs que sont Kim Tillie (Olympiakos ?), Adrien Moerman, Charles Kahudi (Bamberg ?), Amath M'Baye (Milan), Mathias Lessort (Bamberg ?). Il est loin le temps où Claude Bergeaud, alors sélectionneur national, réclamait plus de joueurs français dans des clubs d'EuroLeague. Il faut reconnaître que les choses ont très bien tournés à ce niveau.

Source : www.bebasket.fr

Pour lire l'article de presse paru dans le Ouest France du samedi 1^er juillet 2017, cliquez-ici.