Cholet Basket a créé la surprise, mardi soir, en battant le leader de ProA à la Meilleraie. Un succès 81-75 face à Monaco dont Marcus Williams fut l'un des artisans. Retour sur cette victoire avec le meneur américain de CB, qui compare cette fin de saison à une audition en prévision de la suivante…

Marcus Williams, comment expliquez-vous ce Cholet à deux visages, entre celui affiché face à l'Asvel et ce soir (mardi) face à Monaco ?

La semaine dernière, on a baissé les bras rapidement. On a perdu la balle, on a manqué des tirs qu'on rentrait les semaines précédentes. La dernière fois à domicile, on a tout manqué au début du match, et on a vite perdu confiance. Je pense qu'on avait en quelque sorte abandonné. On s'est précipité pour revenir au contact en faisant tout sur une même possession, au lieu de faire les choses petit à petit. On a trop joué dans la précipitation.

Ce soir, on était en confiance car on ressortait de très bons entraînements. On savait quel allait être leur plan de jeu en attaque. On a essayé de leur compliquer la vie en les faisant jouer différemment. En deuxième mi-temps, on a été très bons en défense, présents au rebond, mis à part quelques rebonds offensifs concédés. Et on a terminé avec un dernier quart-temps solide.

Vous n'avez pas eu peur en prenant le 16-0 à cheval entre le 2ème et le 3ème quart-temps ?

Je ne savais même pas. On doit jouer le match sans se soucier de ça ou ce que disent les chiffres. On doit continuer à se battre et faire autant de stops défensifs que possible.

Le maintien assuré, les playoffs hors de portée, d'où provient la motivation de jouer ce genre de matches ?

Certains joueurs auront un boulot la saison prochaine. D'autres non. Donc tu ne veux pas finir la saison en se laissant couler, en se pressant pour rentrer chez soi. C'est comme ça que tu te blesses, que tu ne t'aides pas pour la suite. Il reste une semaine. Si tu peux trouver de la force et de l'énergie… Il nous reste quelques entraînements, quelques matches. C'est en quelque sorte une audition pour la prochaine équipe, la prochaine saison.

Comment vous sentez-vous ? Comment va votre dos ?

C'est encore douloureux. Je fais beaucoup d'étirements pour soulager la douleur. On se sent mieux après une victoire, mais la douleur est toujours là, peu importe le résultat !

(Source : Ouest-France.fr)