Le coach de Cholet Philippe Hervé, son capitaine Bejamin Dewar et son intérieur Jerry boutsiele, ainsi que le coach de Le Portel Éric Girard, reviennent sur la rencontre du 2 décembre 2016 opposant CB à l'ESSM.

Philippe Hervé : « On a fait le match qu'on voulait pour répondre au défi de Le Portel. En terme d'effort, les gars ont donné le maximum. mais dans ce contexte, il faut savoir garder l'avantage quand on l'a. mes regrets sont là, en fin de première mi-temps. À +8 (19-27), on perd trois ballons et, en deux minutes, on redonne confiance et l'énergie à l'adversaire. Sachant qu'au préalable, on avait déjà raté des shoots ouverts... Ce soir, on shoote 31 fois à 3pts et sur l'ensemble du match, il est facile de trouver tous nos shoots ouverts ratés. Après, en seconde période, on savait que l'intensité allait encore augmenter. On y a encore répondu. Mais à -2 (57-55), on peut basculer devant et là, encore quelques erreurs nous sont fatales. On a perdu notre lucidité dans ces moments-là. »

Jerry Boutsiele : « On s'attendait à se faire rentrer dedans. En première mi-temps, nous n'étions pas mal, mais ensuite, on a clairement manqué d'agressivité, d'engagement sur les rebonds offensifs. À la fin, on s'est même fait marcher dessus. Cela s'est joué au mental et ils avaient plus la hargne que nous. »

Benjamin Dewar : « Nous avons vraiment manqué d'adresse, notamment à 3 points. Sur l'ensemble du match, on a plutôt bien joué offensivement, on s'est créé les tirs qu'on voulait, mais on ne les a pas mis. Nous avons aussi manqué un peu d'agressivité pour creuser l'écart avant la pause. On aurait dû être plus méchants, mais on a fait l'inverse, notamment en perdant bêtement des ballons. »

Éric Girard : « Je tiens à tirer un grand coup de chapeau à mon co-capitaine Jakim Donaldson. Avec un doigt cassé et un deuxième très mal en point, il a été irreprochable (ndlr : 12pts, 7rbs, 20 d'évaluation en 35'). Dans son état, je ne sais pas si beaucoup de joueurs auraient accepté de souffrir et de donner leur corps pour l'équipe. J'ai un respect exceptionnel pour lui. Il le mérite. Il a conduit l'équipe vers un succès collectif qui me fait chaud au coeur. Avant de penser à la suite, savourons aujourd'hui avec fierté et humilité ce succès. »