ITW Kevin Seraphin : « Le coach nous donne toutes les armes pour bien défendre »
Privé de match depuis le 23 novembre à cause d’une petite contusion osseusse dans le genou gauche, Kevin Seraphin n’était pas en tenue face aux Blazers. Mais l’intérieur français était bien du voyage sur la côte Ouest. Et pour cause, il devrait rejouer ce dimanche face aux Clippers. Basket USA a repris contact avec le nouveau joueur des Pacers pour lui demander comment se passait cette septième rentrée NBA, après un été plutôt compliqué, et si Indy allait pouvoir se remettre la tête à l’endroit pour finir la saison en playoffs.
Kevin, comment se passe votre intégration dans le groupe des Pacers ?
Pour l’instant, ça se passe bien. Bon, là, je me suis fait une petite contusion osseuse mais à part ça, tout va bien.
Justement, comment vous sentez-vous physiquement, vous allez revenir au jeu bientôt ?
Ça va. Je fais beaucoup de massages, j’essaie de récupérer le plus vite possible. Normalement, je suis censé revenir pour le prochain match [ce dimanche face aux Clippers].
Comment l’équipe s’habitue au coaching de Nate McMillan, un entraîneur à la réputation défensive, quand l’objectif affiché du club est de jouer plus vite que par le passé ?
C’est une vraie question ça [sourire]… C’est compliqué d’y répondre. Pour moi, c’est une question d’état d’esprit. On a l’équipe, on a les joueurs. Quand on a la motivation, on peut défendre fort. On a de très bons joueurs. On l’a vu [face aux Blazers] : au début du quatrième [quart], quand on se met à défendre, à leur rentrer dedans, on peut faire des choses. Maintenant, c’est une question de motivation. Le coach nous donne toutes les armes, toutes les informations pour les matchs. C’est à nous après d’aller sur le terrain et faire ce qu’on a à faire.
« Cet été, je n’étais pas dans une mauvaise position »
Vous avez passé un été compliqué, avec beaucoup de rumeurs et un possible retour en Europe, à Barcelone… Est-ce que ce ne fut pas l’été le plus compliqué de votre carrière ?
Non, peut-être pas jusque là. Il faut relativiser ! Je savais dans tous les cas que j’allais trouver quelque chose. Et puis, tout ce qui s’est passé ne m’a pas empêché de passer un bon été. C’est vrai que c’était compliqué côté basket. C’était la deuxième fois que je vivais la free agency. Pas mal de choses se sont passées [cet été, dont un changement d’agent] mais je suis resté positif. J’ai eu plusieurs options. J’ai quand même eu la possibilité d’aller au Barça, dans un rôle majeur de titulaire. Ce n’est pas rien non plus. Au final, je me dis que je n’étais pas dans une mauvaise position.
L’Indiana est une vraie terre de basket aux États-Unis, l’avez-vous déjà ressenti ?
Terre de basket, oui. Après, quand je marche dans la rue, les gens ne se retournent pas vers moi en disant : « wow Kevin ! » [rires]. L’ambiance est là. Ce que j’aime, c’est que les fans sont positifs. Ce n’est pas New York ou Washington… Mais si c’est quelque chose que je dois faire pour avancer dans ma carrière, je le ferai. J’étais à Cholet avant ça, je connais un peu [les petits marchés]…
« Paul George, il fait tout »
Une réunion de crise, avec les joueurs uniquement, s’est tenue récemment. Vous pensez que ça va vraiment secouer le groupe ?
On s’est tous réuni. Paul [George] nous a tous réunis. On a parlé. C’est sûr que ça va nous aider. C’est toujours positif quand le leader de l’équipe fait des choses pour le groupe. Tous les vétérans ont pris la parole. C’est ce qu’il nous fallait.
À propos de Paul George, n’est-ce pas le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
J’ai joué avec Melo, avec [Kristaps] Porzingis, avec Paul Pierce, avec John Wall… C’est dur de répondre à ça. C’est différent. Melo, c’est un vrai sniper. John, il brasse la balle dans tous les sens. Paul, il fait tout. Il fait un peu de tout : il passe, il shoote, il défend. Ils sont tous différents. C’est dur à dire.
Dernière question, question vérité : cette saison, les Pacers vont-ils aller en playoffs ?
Oui. On va faire les playoffs. On va se rattraper. Au bout d’un moment, on va réussir à revenir. On est à 9 victoires et 10 défaites maintenant. De l’extérieur, ça a l’air mauvais mais on va revenir. Ce n’est que le début de saison. Je pense qu’on va faire les playoffs.
(Source : Basket USA)