Avec une intersaison réussie, le Jazz dispose désormais d’un effectif en béton pour aller enfin chercher cette place en playoffs. Plus d’excuses : il faut finir dans les huit à l’Ouest ! Et pour Rudy Gobert (9 points, 11 rebonds et 2 contres de moyenne la saison passée), il n’y a pas de raison que le Jazz n’y arrive pas.

Comment aborde-t-on sa 4ème saison au Jazz ?

Je ne dirais pas que je suis impatient de commencer, car ça y est, c’est parti. Mais je pense que ça va être une grande saison. La meilleure de ma carrière, individuellement comme collectivement. On a ajouté de très bons joueurs cet été, en plus du noyau dur de joueurs qu’on avait déjà et qui continue à progresser. Je suis content mais maintenant, c’est à nous de trouver l’alchimie et de devenir l’équipe qu’on peut être.

Avec votre recrutement de l’été, il y a beaucoup plus d’attentes autour de votre équipe, vous le ressentez ?

C’est justifié. On est content d’avoir ajouté Boris, George, Joe. Comme je te disais, il va falloir qu’on bosse. Défensivement, il faut qu’on monte encore d’un cran. Notre but, c’est de devenir la meilleure défense de la ligue. Et après, offensivement, ça devrait aller parce qu’on continue à progresser. Je pense que ça va être notre meilleure saison.

Pour la défense, il va y avoir du boulot, notamment quand on voit votre deuxième mi-temps…

C’est la présaison. C’est fait pour qu’on trouve nos marques. C’était notre tout premier match, et en plus, contre une équipe qui a deux arrières très agressifs. On va trouver nos marques. Je ne suis pas inquiet pour ça.

Pour une fois, c’est vous l’ancien par rapport à Boris qui arrive à Utah. Vous l’aidez dans son intégration ?

Tous les mecs ici le connaissent et le respectent. Boris, il sait s’intégrer. Ce n’est pas le genre à se refermer sur lui-même. Il n’y a aucun problème.

Pensez-vous que vos nouvelles recrues, ces trois vétérans, vont vous permettre de franchir un cap et de faire les playoffs ? Car l’an passé, vous avez failli sur la durée…

Les blessures aussi. Nos deux meilleurs intérieurs ont raté 20 matchs chacun. Avant ça, on était en playoffs. C’est clair que défensivement, au niveau de l’expérience, on a besoin de gars qui ont du vécu dans cette ligue. Boris, ça fait 30 ans qu’il est dans la ligue, Joe 25 et George un peu moins [Rudy sourit en coin en exagérant volontairement ces chiffres, ndlr]. C’est top d’avoir des mecs qui ont autant d’expérience.

À titre personnel, on vous a trouvé très affûté avec déjà un double double…

Je me sens bien. Je sais qu’il y a des choses que je peux faire mieux. Offensivement, il y a des ballons que j’aurais pu mieux finir mais ils m’échappaient [des mains]. Il y a toujours des petits détails mais le plus important, c’est que je me sente bien physiquement. Et que mes coéquipiers me cherchent.

On ressent de la confiance, et pour ne rien vous cacher, après les JO, on s’inquiétait un peu…

Je suis bien. Je n’ai jamais été aussi bien physiquement. Aux JO, je n’étais pas encore au top, mais là je me sens vraiment au top. J’ai travaillé dur pendant l’été. Et puis, j’ai repris après les JO. Il n’y a pas de raison que ça ne paye pas…

(Source : Basket USA)