01.08.2016

Ruddy Nelhomme accompagne la génération dorée du basket français depuis six ans. Il aura à cœur de la mener jusqu’à son rêve olympique.

S'accorder une parenthèse tropicale. Rien de mieux avant de rempiler pour une dixième saison à la tête du PB 86. Après avoir survolé sa Guadeloupe natale, Ruddy Nelhomme atterrira le 2 août à Rio pour y passer, il l'espère, quasiment un mois. Il aurait ainsi le temps de profiter un maximum de ses deuxièmes Jeux Olympiques en compagnie de l'équipe de France de basket, à seulement 44 ans. « C'est toujours un plaisir de retourner en équipe de France, surtout en année olympique », sourit-il au moment d'aborder la préparation finale. Ruddy Nelhomme, formé à l'AS Parthenay (1988-1992), occupe depuis six ans le poste d'assistant de Vincent Collet auprès des Bleus.

Des années riches en émotions.
« J'ai vécu pleinement toutes ces compétitions. Ce sont vraiment des instants pleins d'émotion et d'adrénaline. C'est pour ce genre de moments que l'on fait du sport de haut niveau. Nous avons vécu de très belles choses avec cette équipe. Le titre européen de 2013 a été l'apothéose. Mais nous ne devons pas oublier les lourdes défaites comme en 2010 (la France s'était inclinée en huitième de finale du Mondial face à la Turquie 95-77). Ce sont des expériences très difficiles à vivre. Mais les défaites font aussi partie du jeu. Il faut s'en relever, analyser nos erreurs pour en sortir plus forts. »

Un travail différent auprès des Bleus.
« Je suis l'adjoint de Vincent Collet. Je ne porte pas la responsabilité des choix. Je discute beaucoup avec lui, je peux donner mon avis. Mais au final, c'est lui qui a le dernier mot. Alors qu'au PB 86, en tant qu'entraîneur, c'est moi qui porte le projet, qui suis responsable. Ce n'est pas le même travail. Ensuite, avec l'équipe de France, tout est plus important : la pression, le niveau des joueurs, de la compétition, des adversaires… Il faut être soi-même à la hauteur de l'événement. »

Une première expérience d'entraîneur principal.
« C'était le 16 juin dernier lors du premier match de préparation au Tournoi de Qualification Olympique contre la Lettonie (victoire 89-72). C'était exceptionnel. Vincent Collet terminait juste son championnat avec Strasbourg. Me retrouver à ce poste n'était pas une surprise ou un grand changement. On travaille ensemble depuis longtemps et cela restait épisodique. Malgré tout j'ai éprouvé un grand plaisir à me retrouver sur le banc. »

Pas de quoi changer sa relation avec les joueurs.
« Elle est très bonne. Je connaissais certains joueurs avant d'arriver dans le staff des Bleus. En équipes de jeunes à l'image de Nando De Colo ou en tant qu'entraîneur comme Evan Fournier. Ma relation avec eux n'a pas beaucoup changé depuis mes débuts. Mais je ne connais pas tous les joueurs, il y en a que je découvre chaque année. Peu importe finalement. L'essentiel est d'avancer tous ensemble vers la victoire. »

Le rêve d'une médaille olympique.
« Nous sommes dans un groupe relevé. Avec les USA, la Chine, le Venezuela, la Serbie et l'Australie. Nous voulons au minimum terminer dans les quatre premiers de la poule pour se qualifier en quart de finale. Mais on essaiera bien sûr d'aller chercher une médaille. Pour certains joueurs, c'est la dernière grande compétition internationale. Ils auront à cœur d'emmener l'équipe sur le podium. »

Vivre l'esprit des Jeux.
« Les médailles ont une saveur particulière aux Jeux. L'environnement y est spécial. À Rio, nous ne serons pas que l'équipe de France de basket. Nous ferons avant tout partie de l'équipe de France olympique, au même titre que les autres sports. Lors des quinze jours de compétition, nous irons souvent soutenir les autres athlètes, nous passerons également au club France partager l'ambiance des Jeux très particulière. C'est l'occasion d'échanger sur nos expériences, de côtoyer des athlètes rompus aux joutes olympiques… Et surtout on se stimule les uns les autres en ayant un même objectif. »

Espérons que Ruddy Nelhomme rapportera à Poitiers une médaille souvenir de son voyage au Brésil.

(Source : La Nouvelle République)

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