ITW Mickaël Gelabale (Le Mans) : « Cette Coupe, j'ai galéré pour l'avoir »
L’ailier international Mickaël Gelabale a fait part de sa satisfaction après la victoire du MSB en Finale de la Coupe de France.
Mickaël, on imagine qu’il y a de la fierté et du bonheur après cette victoire en Finale…
Oui, il y a un peu de tout cela. Mes coéquipiers sont très bien rentrés dans le match. Ce qu’on n’avait pas su faire mardi dernier (défaite à Villeurbanne), on l’a fait ce dimanche. On a débuté avec beaucoup d’agressivité, d’énergie et après, c’est du basket. Ça a déroulé tout seul. On a pu mettre nos tirs. Les joueurs qui sont sortis du banc ont répondu présent tout de suite. Quand le premier quart-temps a été terminé, que le coach avait commencé à rentrer dans ses rotations, on savait qu’on était sur la bonne voie.
Qu’est-ce que ce titre représente pour vous, avec votre palmarès déjà impressionnant ?
C’est beaucoup, beaucoup, beaucoup de plaisir et un peu de satisfaction aussi. Cette Coupe de France, je la voulais depuis pas mal d’années. Elle est arrivée… Je vais quand même avoir 33 ans le mois prochain (rires). J’ai galéré pour l’avoir ! Je vais pouvoir contempler cette médaille, et d’abord l’envoyer en Guadeloupe pour maman (rires). Toutes mes médailles sont là-bas.
Pouvez-vous nous parler de votre coéquipier Chris Lofton, MVP de la finale ? Avez-vous connu beaucoup de shooteurs de sa trempe au cours de votre carrière ?
Oui, j’en ai vu deux ou trois dans ma carrière. Je pense à Louis Bullock ou Kevin Durant. Avec Chris, ce sont de forts joueurs. Ils aiment jouer avec cette pression d’avoir des défenseurs sur eux.
Chaque joueur du Mans semble connaître son rôle et tout le monde peut apporter dans cette équipe…
Je partage ce point de vue. On s’entraîne pour cela et on le met en pratique sur le terrain en match. À l’entraînement, on ne voit jamais personne faire quelque-chose qu’il n’est pas supposé faire, puisqu’on est sous le regard d’Erman Kunter (il se tourne vers son coach, assis à côté de lui, et glisse un sourire malicieux, ndlr). En match, on sait sur quoi on a travaillé. En l’occurrence, on a beaucoup bossé depuis mardi dernier et on a fait ce qu’on avait mis en place à l’entraînement. Personne ne s’est écarté du plan de départ.
Le fait que le MSB est d’ores et déjà qualifié pour les playoffs, à la différence de l’Asvel, a-t-il été un facteur dans cette finale ? Cette victoire vous permet-elle d’envoyer un message à la concurrence en vue des playoffs ?
Oui, enfin il fallait déjà envoyer un message par rapport au dernier match, perdu à Villeurbanne… À part cela, qu’on soit bien dans notre tête ou pas par rapport aux playoffs, il fallait faire la part des choses. Quoiqu’il arrive, cela restait un titre à prendre. On a su faire la part des choses, en oubliant le reste.
(Source : Sport 24)