Les réactions après LeMans-Cholet (16-01-16)
Le coach de Cholet Jérôme Navier et son meneur DaShaun Wood, ainsi que le coach du Mans Erman Kunter et son ailier Mickaël Gelabale reviennent sur la rencontre du 16 janvier 2016 opposant CB au MSB.
Jérôme Navier : « Gagner chez un leader de Pro A, c'est un exploit et un match référence. Toutes les victoires sont bonnes à prendre, surtout pour nous. L'objectif premier, c'est de laisser deux équipes derrière nous après on verra. On a joué 40 minutes malgré un premier quart-temps difficile. Offensivement, on a commis des erreurs offrant au Mans des paniers faciles. Je pense aux rebonds offensifs, aux pertes de balles dans l'axe. Malgré tout, on gagne le deuxième quart-temps. Défensivement, les gars ont répondu présents sur la deuxième mi-temps. Une vraie grosse performance. Quelque part, le match idéal pour un coach. Pour un match à l'extérieur, l'objectif premier est déjà de rester dans les clous le plus longtemps possible pour mettre la pression sur les « locaux » à la fin. On a rien lâché. On fait un 4e quart-temps vraiment très bon. Je découvre en même temps que vous que Jo Trapani termine avec 40 d'évaluation. Un très gros match individuel qui tombe au bon moment. On a bien travaillé cette semaine. On savait que Le Mans était dans l'intensité et la dureté. Erman s'est construit une équipe à son image. Je le connais un peu pour avoir travaillé à ses côtés durant deux années. Notre but était de répondre à ce défi, de ne rien lâcher mentalement. Les gars ont vraiment cru à la victoire. »
DaShaun Wood : « Avec cette victoire, on va dans le bon sens. On a vraiment travaillé dur pour y parvenir. Quand on lutte pour sa survie, on met tout de suite plus d'intensité et ça se ressent sur le parquet. Le Mans, c'est comme une deuxième famille pour moi. J'étais très heureux de revenir ici pour jouer ce match et revoir tout le monde. J'ai beaucoup de respect pour ce club et tellement de bons souvenirs ici. »
Erman Kunter : « Même piège. On tombe dans le faux rythme de l'adversaire. On joue sans courir. Si on joue en 3e vitesse, sans réussir à enclencher la 4e ou la 5e, on se heurte à des problèmes. On était tout le temps en retard. Dans nos formes de jeu comme en sortie d'écrans, on était beaucoup trop lents. On avait l'habitude de disputer deux matchs par semaine, là, le nouveau rythme nous coupe un peu les jambes. Nancy, c'était particulier car on revenait après une trêve. On va rechanger notre programme d'entraînement. On n'a pas de rythme. On manque de gnac et d'engagement. Cholet a joué avec beaucoup d'intelligence et nous, on a raté des trucs faciles, à commencer par les lancer-francs, où on possède un bon pourcentage d'habitude. En jouant sur un faux rythme, on perd nos formes de jeu, on se précipite trop et voilà, on perd. »
Mickaël Gelabale : « Un coup dur. Surtout que c'était le derby du coin. On n'a pas su gérer la deuxième mi-temps. On savait que Cholet était en quête de victoires et qu'il ne nous laisserait pas développer notre basket. C'est vraiment décevant. En attaque comme en défense. On rate des « lay-up » faciles, des lancer-francs. On a pêché un peu partout. Depuis deux-trois jours, le coach nous avait prévenu en terme d'intensité. On n'a pas su la mettre notamment au 3e quart-temps pour pouvoir distancer définitivement Cholet. Trapani nous met 35 points. Il était où il fallait être à chaque fois. C'était horrible. On aurait dû contenir ce gars-là mieux que ça. Un match qui va compter double comme nous. C'est une déception de ne pas finir la phase aller à la première place. On boucle la première moitié de saison régulière à la 3e place. C'est bien mais il faut continuer à aller de l'avant en gagnant le plus de matchs possibles avant la Leaders Cup, un rendez-vous très important pour nous. J'espère que cette défaite va nous ouvrir les yeux. Dès lundi, il faudra retourner au charbon. »