Rudy Gobert et le Jazz d'Utah ont obtenu une victoire convaincante à Philadelphie, dont l'attaque a été étouffée (99-71). Le pivot français est prêt à assumer un nouveau statut avec son équipe.

Comment vous trouvez-vous après deux rencontres dans cette saison NBA ?

Je me suis senti bien lors de ces deux premiers matches. Je suis en pleine forme et motivé. Il y a eu un petit moment de fatigue pendant la présaison mais je me suis bien géré et je me suis aussi réhabitué à l’altitude de Salt Lake City.

Face à Philadelphie, vous avez inscrit 8 points et pris 11 rebonds.

J’ai aussi posé pas mal d’écrans pour mes coéquipiers. Ce ne sont pas deux points ou une passe décisive dans les statistiques mais ça gagne je ne sais pas combien de point… Il y a des matches où j’aurais plus le ballon que d’autres.

En défense, vous avez réussi 6 contres…

7 contres ! Ils m’en ont oublié un (dans les statistiques). C’est un plaisir et mon objectif c’est d’être le meilleur défenseur de NBA et que mon équipe soit la meilleure défense de la ligue. Mes coéquipiers comptent sur moi et je leur demande d’être plus agressifs sur le ballon aussi. Donc, c’est à moi d’être présent derrière. Face à Philadelphie on était en place.

Vous êtes à 50 % de victoires, c’est anecdotique après deux  matches mais c’est une marque que votre équipe n’a jamais atteinte la saison passée…

On a une bonne base et on est repartis sur les bases de l’année dernière, défensivement et offensivement. Le coach (Quin Snyder) était arrivé la saison dernière donc ça prend toujours du temps d’adopter les différentes philosophies. Là, on savait à quoi s’en tenir et puis on avait à peu près le même groupe. On ne se cache pas, on veut les play-offs. C’est une longue saison mais si on défend comme on a défendu ce soir contre Philadelphie pendant toute l’année, ça devrait le faire.

Il y a beaucoup d’attentes autour d’Utah en général et de vous en particulier, comment le vivez-vous ?

Ça fait plaisir d’avoir un peu de reconnaissance pour l’équipe mais on est concentrés sur notre saison. L’an dernier, personne ne nous respectait. Cette année, on nous respecte un peu plus mais c’est à nous d’être bons sur le terrain, tout simplement. Je ne pense pas que ça nous affecte spécialement. On doit juste jouer notre jeu match après match et continuer à progresser.

(Source : L'Équipe)