1er quart-temps : 26-13

Pau reste sur deux défaites, dont une cinglante mardi devant les caméras (97-66 à Villeurbanne). Les béarnais ont donc beaucoup de choses à se faire pardonner. Pau prend donc vite le large, à l’image de ce smatch infligé par Strawberry dès la 5e seconde après l’entre-deux. CB n’est pas dans son assiette, est débordé et n’y arrive pas. Pau s’envole en creusant petit à petit l’écart pour mener de 13 points après 10 minutes de jeu (26-13).

2ème quart-temps : 20-12

Claude Marquis, blessé, sort rapidement. CB doit faire face à la fougue des coéquipiers de Driss et un public totalement acquis à la cause paloise. Cholet est en perdition face à la volonté des joueurs de Claude Bergeot et est mené 46-25 à la pause. 

3ème quart-temps : 17-20

CB revient avec de meilleures intention et remporte ce quart 17-20. Cholet montre un basket plus collectif mais cela reste insffisant face à une équipe de Pau en confiance qui récupère des ballons précieux, à l’image de ses arrières Thompson et Lesca qui mettent à mal le néo-choletais Torey Thomas. Pau mène toujours 63-45 avant l’entame du dernier quart-temps.

4ème quart-temps : 12-13

Laurent Buffard fait rentrer les deux jeunes Yannis Morin et Kadri Moendadze. CB fait jeu égal mais son basket est encore trop décousu pour réussir à renverser la tendance. Petite satisfaction tout de même pour CB qui gagner les 3e et 4e quart-temps. Mais Cholet aura manqué d’agressivité, d’engagement et de volonté face à des palois revanchards. Cholet s’incline au final 75-58. Les deux équipes se retrouveront dès lundi, toujours à Pau, dans le cadre des 16e de final de la Coupe de France. CB doit retrouver des ressources pour assurer lundi et mercredi face aux Hongrois de Szolnoki.

Retrouvez les statistiques ci-joint.

Les réactions d'après-match :

- Laurent Buffard (Cholet Basket) : " On ne s'échauffe pas correctement et on fait une entame de match de merde. On n'arrive pas à faire trois passes de suite car il y a en face de la pression défensive exercée par une équipe qui a pris plus de 20 points mardi et qui a envie de gagner, De notre côté, on joue les seigneurs mais ce n'est pas cela le basket. Chaque match est une finale, à chaque match il doit y avoir de la dureté. On joue dans la ouate et il faut arrêter car cela commence à me fatiguer. Je suis très en colère ce soir après les joueurs. Pour finir, c'était one-man-show avec chacun qui voulait faire ses stats, la pire des choses pour une équipe. Demain (dimanche), au lieu du repos, ce sera entraînement et il sera très dur, je viens d'ailleurs de prévenir les joueurs. Cela concerne aussi ceux qui ont joué 35 ou 36 minutes ce soir. On est dominé au niveau du rebond, c'est une catastrophe. Comment peut-on gagner un match en laissant 14 rebonds offensifs (13 exactement), en perdant 18 ballons et en shootant à 39% ? Pau fait un très bon match, dans le rythme, dans l'intensité, dans l'état d'esprit défensif. Comme on a battu Reggio Emilia, on est retombé dans nos travers, en pensant que cela allait être facile. En tant que nouvel entraîneur de cette équipe, je ne vais pas accepter cela. Qu'on arrête de faire du gentil basket ! On est ridicule dans toutes les salles où l'on passe à l'extérieur. Le basket, ce n'est pas que le jeu, c'est du sacrifice, des attitudes, de l'intensité notamment en défense et pour l'instant on n'a rien. "

- Claude Bergeaud (Elan Béarnais) : " Je suis très impressionné par la performance des joueurs car on peut parler d'exploit. Je ne sais pas si on mesure les forces en présence ce soir. Il y avait du "matos" en face. On a eu plus de coeur vraisemblablement que notre adversaire. La force de ce club est d'avoir toujours disposé de joueurs avec de l'ADN de combattant et ce soir on a montré qu'ils en avaient. On s'était fixé un vrai challenge : Il ne fallait pas que Cholet dépasse les 60 points. Ce sont des objectifs des fois un peu "foireux" mais la satisfaction est de savoir que l'on a de la moelle. Il faut prendre les matches qui sont à notre portée. Cholet est dans le ventre mou, il fallait le prendre et le bonheur est qu'on récupère le goal-average. Tout n'a pas été parfait, il reste encore beaucoup de travail. On a su presser notre adversaire, tout le monde a eu envie d'aller de l'avant. Maintenant, il va être important de ne pas faire le yo-yo.Il ne faudra pas être uniquement en réaction, ou alors, c'est la preuve que nous ne sommes pas de vrais compétiteurs. Lundi à Orthez, si nous ne sommes pas bons, on va se faire botter le cul, se faire siffler et ça, c'est magnifique. Le public est juge de paix. J'espère vraiment qu'on l'emportera car on a besoin de matches pour ne pas avoir trop de coupures. "

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