Absent samedi soir en raison d’un genou encore douloureux, Chandler Parsons a répondu aux  questions de Basketusa.com avant la rencontre entre les Houston Rockets et les Washington Wizards.

Chandler, vous avez manqué les deux derniers matchs des Rockets. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Ça va bien merci. Je me sens mieux chaque jour mais je suis encore loin d’être à 100% et je ne sais pas encore quand je pourrais reprendre ma place, le plus tôt possible je l’espère. Mon objectif est d’être en position de jouer dans lundi face à Boston mais le staff et moi-même voulons être prudents. Je travaille tous les jours avec le docteur et le kiné pour essayer de diminuer la douleur et de garder la forme. Je suis déjà content de voir que ma blessure n’est pas trop grave quand je regarde l’hécatombe au sein de la ligue depuis quelques jours.

Les Houston Rockets sont actuellement classés sixièmes de la Conférence Ouest, mais semble un cran en dessous des gros favoris comme San Antonio ou Oklahoma City. Que devez-vous faire pour franchir ce palier supplémentaire ?

Ce n’est pas facile de jouer le haut de tableau dans la Conférence Ouest avec tant de bonnes équipes face à nous. Je pense que sur le plan offensif, nous sommes l’une des, sinon la, meilleures équipes de la ligue. Notre axe de progression se situe au niveau de la défense. Avec plus de concentration et d’application en défense, nous aurions pu éviter au moins la moitié des défaites que nous avons subi cette année. Par exemple en transition, nous encaissons bien trop de points sans même gêner nos adversaires. Nous travaillons jour après jour pour corriger nos défauts et je suis convaincu que nous allons nous améliorer dans les semaines à venir.

Ce soir encore, une grande partie du public sera asiatique et sera derrière votre équipe (les Wizards avaient d’ailleurs organisé leur Asian Heritage Night, ndlr). Est-ce que cela vous apporte un surplus de motivation lorsque vous êtes en déplacement ?

Oui, c’est incroyable de voir à quel point Jeremy (Lin) est populaire partout où nous jouons. Je pense que cela devait être pareil du temps où Yao jouait sous nos couleurs. C’est toujours agréable de voir que nous sommes soutenus, que nous soyons dans le Midwest, en Californie ou en Nouvelle-Angleterre. C’est bien pour Jeremy, encore un effort et il sera All-Star (rires).

Les Rockets ont réalisé deux des plus gros coups sur le marché des transferts lors des deux dernières années avec les venues de James Harden et Dwight Howard. Pensez-vous qu’il vous faille encore faire quelques ajustements ou l’effectif actuel est-il capable selon vous de jouer le titre.

Ce n’est pas vraiment à moi qu’il faut demander mais je pense que nous avons les armes pour rivaliser avec n’importe quelle équipe. Nous avons le meilleur pivot de la ligue et l’un des meilleurs scoreurs, et notre banc est suffisamment riche pour nous permettre de souffler si besoin est. Sur le papier, nous n’avons rien à envier à personne. Maintenant, c’est à nous de faire le boulot pour le prouver sur le terrain. La saison est encore longue mais notre objectif est clair, c’est le titre et rien d’autre.

Un dernier mot sur votre bref passage en France en 2011 pendant le lock-out. En gardez-vous un bon souvenir ?

Cela a été une expérience très positive pour moi et je pense que cela m’a aidé lors de mes débuts en NBA. Je n’y ai joué que trois ou quatre matchs avec Cholet et je regrette de ne pas avoir eu le temps de voyager et de visiter la France. Tout est allé très vite et à peine mes cartons déballés que j’ai dû repartir de l’autre côté de l’Atlantique. J’en garde malgré tout un excellent souvenir. Les gens étaient très gentils avec moi et pourquoi pas m’y installer une fois à la retraite ? Je crois que c’est le rêve de beaucoup d’Américains en tout cas.

(Source : Basketusa.com)