Nando De Colo : "J'ai 5 minutes par ci par là"

07.01.2013

Après avoir fait un rapide passage en D-League cette semaine (15 pts, 9 pds, 6 rbds et 2 ints en 34 minutes face aux Rio Grande Valley Vipers), Nando De Colo a vite retrouvé l'effectif des Spurs. L'ancien choletais revenait le mois dernier sur ses débuts en NBA avec "La Voix du Nord".

«On the road.»

Entre le 21 et 29 novembre, les Spurs sont partis en «road trip» à l'Est. Six matchs de Boston à Miami, en passant par Indiana, Toronto, Washington et Orlando.

«C’était la première fois qu'on partait dix jours, avec six matchs. Tu es content de ne revenir qu'avec une seule défaite. D'autant que nos deux ailiers se sont blessés juste avant mais San Antonio a un banc super large et tout le monde est capable de jouer. Il nfaut se concentrer au maximum, faire attention à la façon dont tu abordes les matchs et dont tu gères tes temps de repos. Franchement, ça se passe bien : c'est tellement la première classe au niveau des déplacements, qu'il n'y a pas de souci ! La plupart du temps, on dort à l'hôtel après le match et on part seulement le lendemain main. Et la NBA est bien organisée, souvent, tu es à une heure de décalage horaire, pas plus et si tu fais un "road trip", tu es sur la côte est, ou la côte ouest ou au milieu mais tu n'enchaînes pas des décalages de quatre heures où tu es décalqué en arrivant. Tu as le temps de dormir. En plus les Spurs savent qu'ils ont un groupe plutôt âgé à gérer et quand donner du repos. Et tu manges correctement aussi car dans l'avion, c'est prévu.»

« En équipe mais autonome».

«Dix jours ensemble, ça se passe bien. Juste, tu passes dix jours sans voir ta copine ou sans être chez toi mais tu es autonome. Si t tu as envie de faire un truc de ton côté, tu le fais. En Europe, c'est plus difficile. Tu prends tous les repas ensemble et au bout de deux trois jours, ça peut être pesant. Je suis souvent avec Boris (Diaw) sur les déplacements, ou Manu (Ginobili), Tiago (Splitter), Patty Mills, Tony (Parker). Dès que tu as un peu de temps libre, chacun fait sa vie de son côté. Les coachs te le disent clairement, l'entraînement est fini, tu as l'après-midi pour aller faire un tour, tu y vas et c'est tout. Souvent, je prends le repas du midi en room service pour me reposer et le soir au restaurant. Bon à Toronto, je suis vite rentré car il faisait vraiment froid, un peu comme dans le Nord j'imagine en ce moment. Je n'ai plus l'habitude ! Là, c'est la fin d'après-midi, je me balade à San Antonio en tee-shirt, un peu comme à Valence.»

Titulaire à Miami !

Le coach Gregg Popovich avait laissé Parker, Ginobili et Duncan au repos. De Colo a pour la première et seule fois, débuté un match. Malgré une courte défaite (105-100), les Spurs ont écopé d'une amende de 250 000 $ pour ne pas avoir aligné leurs stars… «L'amende, ça m'a étonné ! Je suis nouveau dans la Ligue, je sais que des amendes peuvent tomber de tous les côtés pour des petits détails. Apparemment, tu n'as pas le droit d'enlever tes trois stars pour un match télévisé. Ça fait cher le temps de repos ! Mais tu peux aussi le comprendre, les gens ont acheté leur billet et la NBA reste un show. Après, on a réussi à faire un résultat malgré la défaite, avec l'équipe B sans les stars. Ça m'a fait plaisir d'avoir du temps de jeu, je le savais depuis la veille. Je m'y étais préparé. Il faut prendre ce qu'on nous donne. Je suis venu ici pour une nouvelle expérience. J'en avais parlé longtemps avec ma famille, avec Wassim (Boutanos, son agent), je ne me voyais pas finir ma carrière en n'ayant pas tenté l'expérience NBA. J'y suis, je vis le truc à fond. Je m'entraîne le plus possible parce qu'on a beaucoup de créneaux individuels pour progresser sur les fondamentaux, le jeu individuel. Ça, c'est super. C'est vraiment un bon rythme de progression et de carrière.»

Un temps de jeu limité.

«Ce n'est pas facile d'avoir peu de temps de jeu. J'ai cinq minutes par ci, par là, il faut les prendre, en profiter, montrer qu'on peut faire des choses. Je savais que ça ne serait pas facile. Le match à Miami, c'ets bien mais j'ai vu plein de joueurs ici qui ont fait un match NBA, ça ne veut rien dire. Il fallait juste en profiter et continuer sur la lancée pour augmenter mon temps de jeu au fur et à mesure de la saison. Le coach n'a pas fait de commentaire particulier. On a eu une vidéo après pour insister sur la concentration sur certains détails_car on avait quand même le match en main. C'est un perfectionniste et quoi qu'il arrive, il reste dans l'idée de travailler plus. Mais, évidemment, à la fin du match, il avait dit qu'il était fier de ce qu'on avait fait car Miami est champion et personne n'attendait un tel résultat.»

Austin Toros, la ligue mineure, courir et tickets de shoot.

«Le coach est venu tout de suite après le match contre Memphis me dire "demain tu vas jouer avec la D-League, c'est juste pour un match, histoire que tu cours un peu". On avait trois jours sans match de toute façon. Un des deux assistants avec lequel je fais souvent le travail individuel m'a dit aussi que ça me permettrait de prendre des shoots. J'en ai parlé avec mon agent ici et avec Wassim. Ils m'ont dit la même chose. J'y suis allé, j'ai fait mon truc et je suis revenu. Ça aurait été pour plus d'un match, j'aurais été inquiet car si tu es là, c'est pour gagner ta place en NBA et te retrouver en D-League, c'est dur.»

Le jeu NBA.

«Comme en Espagne, il faut être concentré en permanence car n'importe quel joueur peut te surprendre. C'est ça la différence ici : chaque joueur a des qualités physiques. Il faut être réactif, tu ne peux pas jouer à deux à l'heure. Il faut être prêt à jouer et à jouer dur, Même si dans certains championnats européens, c'est pareil, ici, c'est une étape un peu au-dessus. ça me plaît. Le truc, c'est que je fais beaucoup de passes et maintenant, il faut que je sois plus agressif au niveau du scoring et de la sélection des shoots Ce sera déjà un bon cap de passé.»

Visa, Noël permis.

«On commence vraiment à bien s'installer. Il n'y a plus que le problème de visa de ma copine à gérer. C'est super compliqué avec pas mal de paperasse. Sinon, la vie est tranquille. Et on prépare Noël. Les sœurs viennent avec les beaux-frères et les neveux. Le calendrier, avec dix, douze jours à domicile permet d'être là pendant les fêtes. Il faut vraiment qu'une fois par an, ils viennent pour qu'on se rassemble tous. Sinon, ça y est, je viens de recevoir mon permis texan »

Source : La Voix du Nord

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