Les Pros de Cholet Basket possèdent en Yannis Morin, Bruno Cingala-Mata et Clément Faroux, trois jeunes joueurs talentueux représentant l'avenir du club. Entretien avec Clément Faroux.

Comment as-tu commencé le basket ?

Je m’en souviendrai toujours. J’avais 5 ans et j’étais parti avec mon frère et mon grand-père pour aller à la piscine. On a entendu du bruit dans la salle de sport, on y est allé, et on s’est amusé avec des ballons. Comme il a trouvé que mon frère et moi étions doués, il nous a demandé si on voulait s’inscrire au club, et c’est comme ça que j’ai commencé.

Ton meilleur souvenir jusqu’à maintenant ?

Je dirai la sélection Benjamin départementale. C’était deux très bonnes années. On avait la meilleure équipe, on a été invaincu sur l’année et on a été Champion de France. On avait un super groupe et des supers entraineurs.

A quel moment as-tu réalisés que tu avais le potentiel pour devenir Pro ?

Je dirai l’année dernière, lorsque j’ai commencé à participer aux entrainements avec les Pros et quand j’ai vu que je pouvais commencer à défendre sur un joueur comme DeMarcus Nelson ou William Gradit. Là j’ai vu que j’avais un petit potentiel pour devenir Pro.

Quels joueurs t’inspirent ?

Avant, il y avait un joueur qui m’inspirait, c’était Allen Iverson, et aujourd’hui il y a Derrick Rose.

Est-ce que tu as un mentor dans l’équipe ?

La « Jombe » (Rudy Jomby). Quand je participe aux entrainements et que ça ne va pas, il est là pour me motiver, me donner des conseils. Et il est très fort pour mettre de l’enthousiasme, parce que je n’y arrive pas, donc j’essaye de m’inspirer par rapport à lui.

Comment s’est passé ton entrée dans sur le terrain avec les Pro ?

Ce jour-là, je n’y pensais pas trop. Le coach m’a appelé, il m’a dit d’aller m’échauffer et sur le côté j’avais la pression qui montait parce que c’était le premier match important et puis ça passait à la télé. Ses paroles m’ont rassuré. Il m’a dit de jouer mon jeu, de ne pas tenter des trucs impossibles. Juste shooter si j’étais ouvert, d’avoir confiance et de me donner en défense. Et je pense que ça m’a fait du bien, et après ça s’est bien passé.

Tes forces dans ton jeu ?

La vitesse, la dextérité et le shoot.

Tes faiblesses ?

L’intensité à mettre constamment dans le match, parce que j’ai trop tendance à parfois me relâcher un peu. Beaucoup me disent que je dois rester concentrer dans mon jeu donc je dois m’améliorer là-dessus.

Tes objectifs à court et long terme ?

A court terme, c’est passer Pro et à long terme ça serait d’essayer d’atteindre la NBA.

Est-ce que tu peux faire un premier bilan de ce début d’année ? Jusqu’où l’équipe peut-elle aller ?

En Espoirs, je fais une bonne saison, et avec les Pros, je n’ai fait qu’une seule entrée. En Espoirs, je pense qu’on a une chance de soulever un trophée. On a une bonne équipe. On est capable de battre les premiers du championnat chez eux. Donc si on se donne tous à fonds, qu’on joue ensemble, on peut aller loin.