Au Palau Blaugrana, les Choletais n'auront fait illusion qu'un quart-temps. Dominés dans tous les secteurs du jeu, les hommes d'Erman Kunter sont parvenus à limiter la casse en opposant une résistance désorganisée.

Pourtant, en ce début de match, CB ne semble pas impressionné par l'antre Barcelonaise. Comme à l'accoutumée, le premier panier est inscrit par Claude MARQUIS. Mais l'accès à la raquette du Barça se complique sans cesse au fil des minutes. Les Choleteais sont repoussés loin du cercle et le jeu collectif cède progressivement place aux actions individuelles. Logiquement, Cholet se met à perdre de nombreux ballons. Heureusement, Antywane ROBINSON est d'une adresse redoutable et Vule AVDALOVIC rentre un primé miraculeux au buzzer du premier quart. Cholet mène alors 20 - 18 mais l'équilibre paraît fragile. Les dix minutes suivantes ressemblent à un calvaire. La défense Barcelonaise est tout simplement étouffante. Les lignes de passes sont parfaitement coupées, Cholet ne parvient plus à shooter dans de bonnes conditions et rate neuf tirs de suite. Le rebond, habituel point fort choletais, est en plus abandonné à Barcelone qui profite dans un même temps de quelques oublis défensifs de CB. Les fautes provoquées en fin de mi-temps permettent à Cholet de garder un mince espoir. Barcelone rafle le second quart-temps 26 à 8.

Les tours de contrôle barcelonaises s'imposent

Cholet, avec un bon passage de DeMarcus NELSON et de Christophe LEONARD se remet à y croire en inscrivant un 9 - 0. Un coup dans l'eau. Barcelone répond du tac au tac. Ses intérieurs, trop grands et trop mobiles prennent définitivement le contrôle du match. Comme sur cette action où Randal FALKER est contré et la défense choletaise à nouveau prise de court sur la contre-attaque. Boniface NDONG se rappelle au bon souvenir du match aller et s'impose en maître dans la raquette. L'écart atteint rapidement les 20 points. Erman Kunter semble résigné et décide de faire tourner son effectif pour finir la rencontre. Romain DUPORT prend la place d'un bon Claude MARQUIS, trop vite atteint par les fautes. La partie est jouée, Barcelone relâche un peu son étreinte. DeMarcus NELSON, bien épaulé par Christophe LEONARD, continue à provoquer et répond au festival offensif de Kosta PEROVIC. Le score final de 76 - 62, en comparaison à l'évaluation collective, 95 - 47, apparaît assez flatteur pour CB. L'exploit n'était sans doute pas aussi réalisable que l'on voulait bien le dire. Cette défaite logique n'a pas de grave conséquence au classement. Le prochain match, à Vilnius, sera lui décisif pour la qualification au Top 16.

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