Les Choletais ne sont pas passés loin de la correctionnelle mardi. Ils comptent bien finir le travail, demain soir à Poitiers, pour s’éviter une belle, toujours très périlleuse.

CB n’a pas fait preuve d’une grande assurance cette semaine, pour son premier match des play-offs. Les Poitevins ont encore une fois parfaitement rempli leur rôle de trouble fête. Sans un ultime sursaut d’orgueil dans le dernier quart d’heure de jeu, les hommes d’Erman Kunter seraient logiquement passés à la trappe. La plupart de ses joueurs cadres étant en dedans, c’est fort heureusement le banc qui a su sonner la révolte. L’entrée énergique de Fabien CAUSEUR, l’adresse de Marcellus SOMMERVILLE et la domination dans la raquette de Kevin SERAPHIN sont les principaux facteurs explicatifs de cette victoire obtenue à l’arrachée.

Le malin du Bosphore a déclaré, après match, n’avoir jamais paniqué. On est toutefois en droit de se demander quelles sont les réelles chances de succès choletais, si pareille copie est rendue demain soir à Poitiers. La salle Saint-Eloi, l’une des plus chaudes de France, ne fera pas de cadeau aux joueurs choletais. Signe de la passion que suscite ce match dans la Vienne, les 550 places restantes sont parties hier en à peine 50 minutes. Dans cet environnement hostile, Cholet devra retrouver une constance qui le fuit depuis deux matches. Car il ne sera pas toujours possible de combler un écart d’une quinzaine de points en seulement quelques minutes de fin de match.

Les Poitevins n’ont en tout cas rien à perdre. Auteurs d’une saison déjà réussie, chaque match supplémentaire représentent pour eux un bonus. Une question demeure cependant en suspens, seront-ils capables, 72 heures après le match aller, de résister à la densité physique caractéristique de l’équipe choletaise ? Pour se faire, de leur côté aussi, les joueurs majeurs devront retrouver de leur superbe. En priorité, le secteur intérieur, avec Kenny YOUNGER et Pape BADIANE, doit se reprendre. Tout comme la gâchette Rasheed WRIGHT, pas dans son assiette mardi soir. Une chose est sûre, Ruddy Nelhomme, nommé hier entraineur-adjoint de l’Equipe de France, fera tout pour contrecarrer les plans choletais.

LES CLEFS DE LA RENCONTRE :

Poitiers :
L’endurance physique
L’adresse extérieure
Couper de nouveau efficacement les lignes de passes choletaises

Cholet :
Entamer la rencontre pied au plancher
Le réveil des cadres
Limiter les pertes de balles