Réunis à l'Insep en compagnie de 111 autres jeunes, les trois jeunes Choletais Nathan De Sousa, Kévin Marsillon-Noléo (3x3) et Thomas Llaury (5x5) ont participé à la première édition du Lab France Basketball. La Jallaisienne Valérie Garnier – sélectionneuse de l'équipe de France féminine – était également présente.

Ambition. Altruisme. Partage. Passion. Victoire. Amour. L'amour du maillot France c'est ça, un amour qui débute très jeune pour durer toute une vie. C'est justement cet amour intergénérationnel que la Fédération Française de Basketball (FFBB) a voulu transmettre à travers la première édition du Lab France Basketball, la semaine dernière. Et Kévin Marsillon-Noléo, l'un des trois Choletais retenus pour l'événement avec Nathan De Sousa et Thomas Llaury, a eu le coup de foudre. Porter ce maillot bleu et représenter la France est un rêve depuis petit. Il faut maintenant continuer de travailler pour aller en équipe de France A.

Nathan De Sousa : Une fierté de porter le maillot bleu

Inspiré du modèle espagnol, cet événement entend fédérer la nouvelle génération autour de ce maillot bleu. Un peu comme la FFBB l'a fait avec la création du Team France Basket, à l'été 2017. L'idée, c'était de rassembler toutes les équipes jeunes en 5x5 et en 3x3 avec les coaches des équipes de France A, explique Thomas Llaury, l'arrière/meneur de CB en U21. Le but était de partager l'amour du maillot de l'équipe de France.

Et les trois jeunes de l'Académie Gautier CB ont été conquis. C'est une fierté de porter le maillot bleu, ça représente les meilleurs joueurs de la génération, résume Nathan De Sousa, vice-champion d'Europe U16 avec la génération 2003 et Thomas Llaury.

Thomas Llaury : L'exigence de Collet est vraiment au-dessus de ce qu'on a l'habitude de voir

On a pu échanger avec quelques internationaux, s'émerveille Thomas Llaury. Ils nous ont dit qu'il y avait beaucoup d'étapes à franchir (avant l'équipe de France A) et qu'il fallait avoir une éthique de travail irréprochable. On fait partie des meilleurs de notre génération mais on est encore très loin du très haut-niveau. Avoir le sens de la précision pour atteindre le haut niveau, c'est justement ce que Vincent Collet a essayé de faire comprendre à la jeune génération, en compagnie de la Jallaisienne Valérie Garnier. L'exigence de Vincent Collet est vraiment au-dessus de ce qu'on a l'habitude de voir, souligne le Tourangeau. Avec lui, on s'est entraîné individuellement poste par poste et on a également revu les formes de jeu, tant offensives que défensives, propres aux équipes de France. On a eu beaucoup de conseils.

Kévin Marsillon-Noléo : Je suis sûr qu'on arrivera à finir invaincu et à faire le doublé en Espoirs

Des astuces, des conseils, pour faire la différence que Thomas Llaury et les Choletais pourraient mettre à profil dès la rentrée pour refaire le doublé championnat – Trophée du Futur. On perd des bons joueurs mais avec l'intensité qu'on met à l'entraînement, on devrait faire la même chose, s'avance Nathan De Sousa. Même écho pour Kévin Marsillon-Noléo : une équipe différente mais un même objectif. Le changement, ce n'est pas pour maintenant. Je suis sûr qu'on arrivera à finir invaincu (CB était sur un 25-0 en 2019-2020, avant l'arrêt du championnat) et à faire le doublé.

Désormais à plein temps avec le groupe de Régis Boissié, les trois Choletais ont faim. Le niveau Espoirs est meilleur que celui des U18 donc à nous de prouver qu'on y a notre place, affirme Thomas Llaury. On veut faire la meilleure saison possible. Voir Hugo (Robineau), Yoan (Makoundou) et Léopold (Delaunay) avec les pros montre que c'est possible et qu'en travaillant on peut atteindre ce niveau-là

Source : Ouest France - 02-09-2020