Lié à Cholet jusqu'en 2021, Abdoulaye Ndoye dispose d'une clause libératoire que Villeurbanne pourrait envisager de lever. À tout juste 22 ans, le Choletais a déjà quatre saisons de Pro A dans les jambes. Polyvalent sur les postes de meneur et d'arrière, il a tout du joueur moderne : taille (2,00 m), qualités athlétiques, techniques… Très bon défenseur, le Nordiste est aussi devenu un scoreur efficace cette saison, avec plus de 10 points de moyenne, à plus de 50 % de réussite.

La crise sanitaire mondiale ne sera pas sans conséquences pour l'économie du sport et impose la plus grande prudence en matière de transferts. Aujourd'hui, aucun club n'est en mesure d'affirmer que son budget ne sera pas revu à la baisse la saison prochaine. La période est donc à la patience…

Même l'Asvel et sa masse salariale estampillée Euroligue va devoir prendre son temps. Mais avant la pandémie, le club étudiait de très près le profil d'Abdoulaye Ndoye.

Pur produit de la formation choletaise, le natif de Dunkerque évolue depuis quatre saisons au plus haut niveau et la dernière en date (pas encore officiellement terminée) fut réellement celle de l'explosion. Sous la coupe d'Erman Kunter, le combo-guard a joué 30 minutes par match en moyenne pour un rendement particulièrement probant : 10,1 points (52,3 %), 4,2 rebonds, 4 passes, 1,3 interception, 4 fautes provoquées et 14 d'évaluation. Le Choletais est le 4e meilleur Français de Jeep Élite à l'évaluation.

Le CSP se renseigne aussi

Sur le papier, c'est typiquement le JFL (joueur formé localement) dont l'Asvel aurait besoin pour remplacer Théo Maledon, qui a de bonnes chances d'être drafté en NBA. Et peut-être même dès le premier tour. Ndoye, lui, pourrait être un choix de second tour. En attendant, il est sous contrat avec Cholet jusqu'en 2021 mais dispose d'une clause que seules les grosses cylindrées de Jeep Élite pourraient lever.

Thierry Chevrier n'a évidemment pas voulu en révéler le montant, mais le directeur de CB confirme : "Effectivement, nous ne pourrons pas l'empêcher de partir si un club respecte les engagements contractuels que nous avons. Pour le moment, il n'y a rien de fait." Rien, mais Limoges serait aussi venu aux renseignements ces derniers jours.

Sur le papier comme sur le terrain, le CSP ne dispose toutefois pas des mêmes atouts que Villeurbanne, qui aurait une vraie longueur d'avance. Reste à savoir ce qu'il en sera après la crise. Les clubs pourraient évidemment revoir les plans établis en amont.

Source : Ouest France