ITW Rudy Gobert : "Si je suis sélectionné, je viendrai en Equipe de France"

06.03.2014

Malgré un temps de jeu relativement faible pour sa saison de rookie, le pivot Rudy Gobert s’adapte petit à petit à la vie en NBA. L’ancien joueur de Cholet profite de chaque instant avec son équipe du d’Utah et se montre très confiant quant à la suite de sa jeune carrière. Le présent et le futur du Jazz, sa carte personnelle, l’Équipe de France, sa vie aux États-Unis ou encore l’affaire dite du « Pop Corn » : nous avons voulu en savoir plus sur les premiers pas de Gobert dans la Grande Ligue. Il a répondu aux questions de BasketUSA avant la rencontre le Jazz et les Wizards à Washington.

Rudy, cela fait maintenant cinq mois que la saison a commencé. Quel premier bilan tirez-vous de votre campagne de rookie ?

Ça se passe vraiment très bien. Il est certain que ce n’est pas facile au début d’arriver aux États-Unis et de quitter sa famille et ses amis car c’est un environnement totalement différent, mais je me suis très bien adapté. Évidemment, comme tout joueur je souhaiterais avoir plus de temps de jeu mais je sais que cela viendra et je ne suis donc pas inquiet. Je suis pour l’instant très satisfait de mon évolution, aussi bien sur le plan technique que physique et je tire un bilan très positif de mes premiers pas en NBA.

Vous avez mentionné votre temps de jeu, qui aujourd’hui est limité par la présence d’Enes Kanter et Derrick Favors dans la raquette, deux jeunes joueurs tout comme vous. Leur présence ne vous inquiète-t-elle pas pour le long terme ?

Absolument pas. Derrick Favors est avant tout un ailier fort mais nous faisons actuellement jouer Marvin Williams au poste 4 en ce moment avec Jeremy Evans en remplaçant. C’est une question de stratégie voulue par le coach. La NBA est un business et les choses vont bouger. Le Jazz compte beaucoup sur moi pour le futur, je sais que je serai dans la rotation l’année prochaine et que mon heure viendra.

Le Jazz connait une saison assez difficile avec un bilan de 21 victoires pour 39 défaites mais les résultats se sont améliorés depuis le retour de blessure de Trey Burke. Comment évalueriez-vous vos chances d’atteindre les playoffs dans un futur proche ?

On sait que cette saison est une étape dans la reconstruction de l’équipe mais c’est un objectif que nous voulons atteindre le plus rapidement possible. Nous avons un excellent GM en la personne de Dennis Lindsey et il prendra les bonnes décisions pour le futur de la franchise. Je suis persuadé que dans deux ou trois ans, nous jouerons les Play-Offs et que dans quatre ou cinq ans nous serons des candidats au titre. Si nous gardons la même ossature et que nous progressons tous de façon régulière, je ne vois pas comment nous pourrions ne pas viser une place au sommet de la hiérarchie.

Malgré un rendement élevé par minute jouée en NBA, le Jazz vous a envoyé passer quelques jours à Bakersfield en D-League. Cette expérience a-t-elle été constructive ?

Quand on entend le mot « D-League », on pense souvent à un purgatoire où sont envoyés les joueurs qui sont trop nuls pour pourvoir rester en NBA. Mais ce n’est pas avec cette mentalité que le Jazz m’a envoyé à Bakersfield. Au départ, il était prévu que j’y passe une semaine pour retrouver du temps de jeu, faire un peu de cardio et reprendre de la confiance. Ce n’est pas forcément l’expérience la plus passionnante que j’ai vécue parce qu’on est loin de son équipe et le jeu qui y est pratiqué est très spécial. Ça croque beaucoup, ce qui est compréhensible car les joueurs sont là pour se montrer. Mais j’ai voulu voir le côté positif de la chose, à savoir jouer beaucoup de minutes et surtout montrer que ma place n’est pas en ligue mineure mais bien en NBA.

Vous êtes depuis deux jours à Washington et on vous a vu visiter le Capitole mardi après-midi. Avez-vous le temps de faire un peu de tourisme lors des « road trips » de votre équipe ?

Bien sûr ! Je suis quelqu’un d’assez sérieux et je ne suis pas trop du genre à passer mes soirées en boîte de nuit mais quand on en a le temps, j’aime beaucoup découvrir de nouvelles villes et me détendre avant les matchs. C’est toujours très sympa de prendre le temps de visiter et de voir de nouveaux horizons.

Vous avez récemment fait le buzz sur les réseaux sociaux en diffusant une photo de votre voiture remplie de pop-corn. La rumeur dit que vous auriez oublié d’apporter les donuts à vos coéquipiers. Quel est le fin mot de cette histoire ?

En tant que rookie, Trey Burke avait l’habitude de ramener le petit déj’ à tous les entraînements depuis le début de la saison. Quelques jours auparavant, on m’a dit que c’était à présent à mon tour de le faire et un matin j’ai eu le malheur d’oublier de passer à la boulangerie. Cela m’était complètement sorti de la tête. Mes coéquipiers voulaient alors que j’y aille à pied mais je n’avais vraiment pas le temps de faire l’aller-retour donc je ne l’ai pas fait. Je me doutais que quelque chose allait se passer mais je ne m’attendais pas à un coup pareil…

Et quels sont les coupables ?

Ça ne m’étonnerais pas que Richard Jefferson soit derrière tout ça mais franchement je préfère ne pas savoir. Je prendrai ma revanche en temps voulus (rires). En tout cas, j’ai été très surpris en ouvrant ma portière. Ce n’est pas tous les jours qu’on découvre des kilos de pop-corn dans sa voiture. Mais je ne me plains pas, je passe une très belle année de rookie et ce bizutage est plutôt marrant. Pas facile à nettoyer mais ce n’est pas un geste méchant. Et puis j’ai maintenant de quoi passer quelques soirées cinéma à la maison.

Pour finir sur une note plus sérieuse, répondrez-vous présent si vous êtes appelé par Vincent Collet pour participer aux Championnats du Monde cet été ou comptez-vous rester à Salt Lake City pour travailler avec le staff du Jazz ?

Les Bleus ont toujours été l’un de mes grands objectifs et si je suis invité, je répondrais présent sans aucune hésitation. C’est noté dans mon agenda.

(Source : Basketusa.com)

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