En double double, à 12 points et 14 rebonds hier soir, Rudy Gobert a été un des meilleurs joueurs de son équipe hier soir, au même titre que Joe Johnson, George Hill ou Rodney Hood. En fait, le Jazz a manqué de peu de choses pour aller chiper cette première victoire de l’année aux Blazers. Mais Damian Lillard en a décidé autrement…

Au sortir de ce revers rageant, le jeune pivot tricolore était plutôt serein. Ce n’est qu’un match. Ce n’est que le début de saison. Et puis Utah évoluait tout de même sans deux titulaires…

Rudy, vous avez été longtemps dans le match, notamment derrière un Joe Johnson de feu en troisième quart. Malgré tout, vous craquez dans les ultimes moments…

C’est une défaite, mais je suis content de la manière. On a plutôt bien joué dans l’ensemble. On n’a pas été adroit mais on était quand même devant au score à quatre minutes de la fin. Donc franchement, c’est encourageant. C’est le basket, ils ont mis des shoots difficiles en fin de match. Ils ont aussi des lancers sur des petites fautes, on dira, « à la con »… C’est dommage mais il faut leur donner du crédit, ils ont rentré les gros shoots.

Vous débutez la saison sans Gordon Hayward ni Derrick Favors, deux de vos titulaires, c’est forcément compliqué.

C’est compliqué, c’est sûr, mais on a pas mal de gars qui peuvent contribuer. Comme Boris par exemple. On a encore 81 matchs à jouer, on va progresser. Je suis assez content de ce qu’on a montré.

Personnellement, on vous a senti un poil frustré. Vous avez beaucoup discuté avec les arbitres après des contacts sur les bras, notamment face au vétéran Ed Davis.

C’est le genre de [coups de sifflets] qu’ils ont et que nous, on n’a pas. Malheureusement, on n’est que le Utah Jazz. Mais bon, c’est comme ça, on va continuer à jouer notre jeu. C’est ce qu’on a fait.

Votre coach, Quin Snyder, évoquait à l’instant une « marge d’erreurs très infime » pendant que vous êtes sans Hayward et Favors, vous le ressentez aussi comme ça ?

On n’est pas inquiet à leur sujet, on sait qu’ils vont revenir assez vite. On se concentre sur chaque match. Voilà, on a perdu ce soir mais on va aller gagner le prochain.

Il n’y a pas eu beaucoup de rotation. Le banc a été assez peu utilisé, à l’image de Dante Exum seulement à 8 minutes…

Ce n’est que le début de saison. Les choses vont certainement changer. Là, Dante a joué moins de 10 minutes, mais le prochain match, il en jouera 25. Le coach a presque un problème de riches, il a beaucoup de bons joueurs à sa disposition et il laisse ceux qui sont productifs sur le terrain.

(Source : Basket USA)