Dans la foulée de la large victoire du Jazz à Atlanta (120-95), Rudy Gobert a estimé que son équipe d'Utah poursuivait sa progression en retrouvant ses blessés.

Qu'est-ce qui vous a permis de faire une différence aussi large dans ce match alors que le score était serré à la pause (54-50) ?

La défense. On avait bien commencé dans le premier quart-temps et puis dans le deuxième, on a concédé plus de vingt-neuf points. Il fallait qu'on revienne sur le terrain avec un meilleur état d'esprit après la mi-temps. Atlanta est une très bonne équipe. On savait, vu la première victoire face à eux (95-68 pour le Jazz) qu'ils allaient avoir de l'agressivité. Ils l'ont fait et il a fallu qu'on défende pendant quarante-huit minutes même si on a eu ce petit trou d'air en deuxième période.

Mais avec 120 points et une adresse à 61%, l'attaque a aussi été en vue.

On a aussi très bien fait circuler le ballon. Comme le coach (Quin Snyder) nous l'a dit après le match, c'était un de nos meilleurs matches à ce niveau. Du coup, on a rentré nos tirs et on a su marquer dans la peinture.

Vous êtes installés à la quatrième place à l'Ouest désormais.

Oui mais chaque match est important. On continue de faire notre chemin. On n'a plus que Rodney (Hood) qui est blessé. Derrick (Favors) a fait un très bon match ce soir et il revient bien. Ça fait plaisir de voir les gars qui reviennent en forme.

On a l'impression qu'avec l'apport de joueurs d'expériences, l'équipe est plus solide et sait mieux gérer l'avantage au score.

Cette année, on finit mieux les matches, c'est sûr. La saison passée, on avait perdu trop de matches sur la fin. Maintenant, même si on a dix points de retard, on sait qu'on va passer dans un autre mode et qu'on aura une chance de gagner le match.

Personnellement, la déception de ne pas avoir été retenu pour le All Star Game est-telle oubliée ?

Oui, ça va. J'aurai le temps de le faire plus tard. Dans ma carrière, il y a eu pas mal de petites choses comme ça qui m'ont aidé à avancer. Certains pourraient se décourager mais moi ça a plutôt l'effet inverse. On peut dire que je l'utilise comme motivation mais maintenant je suis vraiment plus concentré sur mon équipe et ce qui va arriver.

(Source : L'Équipe)