ITW Rudy Gobert : « Bien sûr que Tony Parker a manqué »
Le pivot français Rudy Gobert reconnaît que l’absence de Tony Parker a pesé lors de la courte défaite des Bleus face aux Etats-Unis (97-100).
Rudy, que vous a-t-il manqué pour réaliser l’exploit contre les Etats-Unis ?
Des petits détails, des petites erreurs que nous commettons en fin de match. Malgré cela, on s’est battu et je trouve que l’on a tous répondu présent physiquement face à une équipe dont on sait qu’elle est très forte dans ce domaine.
Il n’y avait pas moyen de contenir Klay Thompson (auteur de 30 points)…
Le problème, c’est qu’en face vous avez Klay Thompson, mais aussi Kevin Durant, Carmelo Anthony… C’est pour cela qu’ils sont si difficiles à défendre, car il y en a un qui peut prendre feu à tout moment. Après, peut-être que nous aurions dû réagir plus vite sur Klay. Quand il commence à en mettre un, il faut que l’on sache qu’il peut en mettre un deuxième, un troisième… Mais je me répète, l’autre jour, c’est Carmelo qui a frappé fort, ce soir c’était Klay, la prochaine fois ce sera Durant. C’est pour cela qu’ils sont si durs à battre. D’autant que les tirs que met Klay sont loin d’être faciles, avec la main au visage. C’est pour cela que c’est un All Star.
L’absence de Tony Parker a-t-elle beaucoup pesé ?
Je trouve que Thomas (Heurtel) a fait un très bon match. Après, on connaît tous Tony Parker, ce qu’il peut apporter. Donc bien sûr qu’il a manqué mais cela ne servait à rien qu’il prenne un risque avec son pied à quelques jours du quart de finale.
Après ce très bon match contre les Etats-Unis, allez-vous aborder ce quart avec encore plus de confiance ?
Oui. Quoiqu’il arrive, on sait que ce quart de finale ne sera pas un match facile. Il n’y a que de bonnes équipes dans le groupe d’en face. Mais au vu de ce que nous avons produit lors de nos derniers matches, oui, nous allons l’aborder avec de la confiance, et aussi beaucoup de concentration.
Sentez-vous une montée en puissance de votre équipe match après match ?
Oui, que ce soit individuellement ou collectivement. On sent que nous sommes plus concentrés, que tout le monde a compris qu’il n’y avait plus de droit à l’erreur comme lors du premier match contre l’Australie. Nous arrivons sur la partie de tournoi la plus excitante qui, j’espère, nous mènera jusqu’en finale.
Avez-vous un adversaire que vous souhaiteriez plus qu’un autre ?
Je n’ai pas d’adversaire préféré. Ce sera simplement un match qu’il faudra gagner. Peu importe qui ce sera.
Sur un plan personnel, comment vous sentez-vous ?
Je me sens bien. J’ai fait pas mal d’erreurs aujourd’hui qu’il faut que je corrige. Mais physiquement, je suis en forme. Il faut juste que je profite des deux jours avant le quart de finale pour travailler encore afin d’être prêt.
(Source : Le Figaro)