ITW Philippe Hervé (Limoges) : « Orléans représente beaucoup »
Vous ne vouliez pas gêner ?
Oui. Cela aurait été plus perturbant qu'autre chose donc au final, je ne suis pas revenu. Mais, je m'attendais bien un jour ou l'autre à revenir coacher à Orléans. Là, c'est plus tôt que prévu. Ce sont les hasards du calendrier. Mais, quoiqu'il arrive, j'ai grand plaisir à revenir à Orléans et recroiser tous les gens avec qui j'ai été amené à travailler. Tous les gens qu'on a pris l'habitude de voir. Tous les gens qui nous ont accompagnés.
Parce que c'est une partie de votre vie…
C'est pratiquement un quart de ma vie professionnelle. Comme je l'avais dit en partant, Orléans, ça représente beaucoup.
Vous allez coacher Limoges au Palais des sports demain, là où est accrochée une bannière à votre nom au plafond. Ce n'est pas courant…
Non, c'est sûr. Et je n'ai qu'une seule bannière d'accrochée en France (rires) ! On l'avait présentée à mon dernier match (le 5 mai 2014 contre Le Mans). Je ne l'ai jamais vu suspendue. Je ne sais pas où elle est d'ailleurs.
Accrochée au plafond, au-dessus du terrain…
Ah, d'accord. Et bien, cela ne fera qu'agrandir l'émotion qu'il y aura pour moi de revenir sur ce terrain. Parce qu'il y a eu du travail, de la sueur, des résultats… Ça ne s'oublie pas.
Vous aviez vraiment besoin de souffler ?
Je pense avoir eu un gros investissement dans le club à Orléans les 9 dernières saisons qui ne se limitait pas uniquement à l'équipe professionnelle. L'investissement a été total donc à un moment donné, vous sentez bien qu'il manque de l'énergie. Et c'était le cas. C'était vraiment le cas pour moi et j'ai terminé vraiment fatigué. Il faut savoir dire stop. D'autant que cela impacte bien évidemment les gens qui vivent à vos côtés. Il faut quand même se préoccuper d'eux.
(Source : La Montagne)