ITW Patrick Cham : « France-USA aux JO 1984, mon grand souvenir de sportif »
Le 29 novembre dernier, c'est l'ancien ailier du championnat de France de Pro A Patrick Cham qui s'est prêté à l'exercice de l'interview. À lire la première partie où l'ex-international français des années 80-90 nous a parlé de sa carrière dans l'Hexagone et internationale.
Démarrons cet entretien par la première question habituelle : comment avez-vous découvert le basket ?
Je l'ai découvert en habitant à Saint-Claude en Guadeloupe à côté d'un terrain de basket. Un cousin y jouait aussi. Il s'agit de Ronny Cham, père de Dylan et Kevin Cham. Il m'avait appris quelques rudiments.
C'est de cette découverte que vous avez eu le déclic de faire une carrière pro ?
Pas forcément j'y ai pris goût au fil des années. J'ai entendu à la radio que Jacques Cachemire jouait au basket en France. J'ai vu des matchs à la télévision, je devais avoir 14 ans. Cela m'a motivé. Mais devenir professionnel en France, ce n'était pas mon objectif au départ. C'est venu de fil en aiguille. Il y avait un joueur au Stade Français George Ithany. Il m'a vu jouer et m'a demandé si j'étais intéressé pour évoluer au plus haut niveau. Et je suis arrivé dans ce club en 1976.
Dites-moi en plus sur George Ithany qui a vous repéré ?
Guadeloupéen, il est venu en vacances aux Antilles. Il m'a vu joué et fait cette proposition. C'est comme ça que les recrutements se faisaient avant. Ce n'était pas encore très structuré.
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage au Stade Français où vous avez évolué 10 ans (1976-1986)?
C'était comme une grande famille. Il y avait le président Azar. Je suis arrivé dans un club qui ne changeait pas. Le club a suivi la filière professionnelle. J'en garde de très très bons souvenirs. On a rempli la salle de Coubertin, celle de Bercy.
Vous avez évolué ensuite dans 3 clubs français (Racing Paris, Cholet et Levallois). Quels souvenirs gardez-vous de vos passages dans ces équipes ?
Très bons souvenirs avec le Racing. On avait joué avec de bons joueurs américains (Hardy, Arnold). On avait amené le basket de haut niveau à Paris en remplissant les salles. J'ai passé 2 ans au Racing. Ensuite j'ai joué à Cholet. C'était 3 bonnes années là-bas.
Retrouvez l'intégralité de cette première partie d'interview en cliquant ici et retrouvez la deuxième partie en cliquant ici.